Revue de presse du 24 février : Couple, Une trop bruyante solitude, Dialogues d’exilés et Encore une histoire d’amour

 

 

1. Une histoire de couple ordinaire, c’est au Rond-Point et cela s’appelle tout simplement Couple  :

– “Gilles Gaston-Dreyfus met en scène une grinçante relation sentimentale qu’il interprète avec Anne Benoît.” – Libération

– “Aucun réalisme dans cette scène de la vie conjugale, mais le plaisir de l’absurde exacerbé.” – Elle

– “Un vieux couple de cinquantenaires, a priori plutôt ennuyeux, mais qui transporte le spectateur aux confins de la banalité la plus absurde, ou de l’absurde le plus banal.” – RFI

– “Dans un décor minimaliste de Nicolas Sire, salon aux murs gris béton et canapé jaune, deux officiants de poids : Anne Benoît, ogresse aux trémolos qui n’est jamais aussi juste que dans les éclats, et Gilles Gaston-Dreyfus dont l’affuté humour pince-sans-rire fait merveille.” – Froggy’s Delight

– “Gille Gaston-Dreyfus a-t-il trouvé en elle son alter ego sur les planches ? A voir la façon dont le couple se houspille dans la pièce Couple, on jurerait que oui.” – France Culture

– Difficile de pas tomber amoureux d’Anne Benoît et de sa voix, qui représente à elle seule un délice pour l’ouïe.” – Les 5 pièces

– “Théâtre dans le théâtre, apartés, répétitions : l’auteur-acteur ose bien des formes et des styles pour nous dire avec un humour cannibale sa haine du vivre ensemble.” – Telerama

 

 

2. Puissance et plaisir de la littérature contre la barbarie avec Une trop bruyante solitude mise en scène par Laurent Fréchuret au Théâtre de Belleville :

– “D’abord diffusé clandestinement à Prague en 1976, Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal dénonce les normes totalitaires avec un sens aigu du grotesque et de la dérision.” – La Terrasse

– “Thierry Gibault adopte un jeu volontairement figé sur sa palette de bois d’où cet ouvrier amoureux de son petit métier se raconte comme écrasé par son destin.” – Artistik Rezo

– “A un moment où, bouleversée par l’irruption de la violence sur le sol national et par la dérive droitière du gouvernement, la scène française commence à interroger la possibilité d’un retour à un théâtre politique, cette adaptation d’Une trop bruyante solitude par Laurent Fréchuret ébranle.” – Time Out

– Il serait dommage de ne pas se laisser emmener dans ce voyage, qui va bien au-delà, évidemment, de l’Histoire et de la politique : un spectacle qui nous parle de résistance… et de vie.” – Reg’Arts

– Il est rare de se confronter à un texte qui aborde tous les grands thèmes traités à la fois dans l’art et la littérature.” – Les 5 pièces

 

 

3. Au Lucernaire, Olivier Mellor et sa Compagnie du Berger proposent un intelligent voyage sur la route des Dialogues d’exilés de Bertolt Brecht :

– “La pièce est l’une des moins connues de Bertolt Brecht, qui l’a écrite pendant son exil américain, après avoir été obligé de fuir le nazisme.”  – Marianne

– “Si l’on rit et se réjouit dans ces Dialogues du buffet de la gare, on n’en sort pas indemne pour autant. Le veau d’or est toujours debout, et la bête immonde aussi.” – L’Humanité

– “Sur scène ils sont donc trois musiciens, Séverin Jeanniard à la contrebasse, Romain Dubuis au piano et Cyril Schmidt aux percussions et guitare, et deux comédiens à faire swinguer le texte de Brecht et les chansons de Kurt Weill, Jean Yanne ou encore Léo Ferré, dans une complicité gouailleuse, rafraîchissante qui mêle l’absurde à l’autodérision.” – Froggy’s Delight

– “Le plaisir avec lequel la petite troupe s’anime sur scène tient pour beaucoup à la force du texteLa parole brechtienne est pleine de justesse et de subtilité.” – Toute la Culture

– Tout l’humour de Brecht fait ici des flammes. Toute son analyse aussi.” – Reg’Arts

 

 

4. Ladislas Chollat met en scène Encore une histoire d’amour au Studio des Champs-Elysées, avec Elodie Navarre et Thierry Godard :

– “Cette pièce de Tom Kempinski adapté en français par Jean-Claude Grumberg (L’Atelier, Rêver peut-être, Moi, je crois pas !), c’est beaucoup plus que la confrontation de deux solitudes, c’est la naissance d’un amour, le regard que l’on peut porter sur les différences, les valises que chacun porte en soi…” – Marie-France

– “En écrivant cette pièce, Tom Kempinski, devenu obèse et agoraphobe après le succès de Duo pour violon seul, évoquait ses propres difficultés.” – Le JDD

– “Thierry Godard surjoue, Elodie Navarre est attachante. L’astuce scénographique pour marquer la distance des deux lieux est efficace mais d’une esthétique peu convaincante.” – Telerama

– Un dispositif ingénieux permet de voir les deux appartements, l’un à Londres l’autre à New-York, les deux comédiens jouant chacun chez soi et faisant parfois irruption chez l’autre sans pour autant que cela soit perturbant.” – Reg’Arts

– Interview de Ladislas Chollat pour Europe 1

 

 

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