Olivier Meyer : pour l’amour des artistes

En rencontrant Olivier Meyer, je savais que nous avions (au moins) un point en commun… Tout comme lui, je voue une immense passion aux artistes. Je les admire, les vénère, les adore, les chéris, les adule… Ils me font rire, souffrir, rêver, sourire, pleurer, douter, réfléchir, aimer, rager, espérer. Ils adoucissent et embellissent mon existence ; je les aime, tout simplement. Depuis bientôt 40 ans, Olivier Meyer a su placer cet amour des artistes au centre de sa propre existence. 40 ans qu’il les côtoie, les repère, les aide, les conseille, les accompagne, les fait grandir.

Une dizaine d’années après avoir créé sa société de production de spectacles -Meyer Productions – il prend la direction du Théâtre Jean Vilar de Suresnes en 1990, théâtre qu’il dirige encore aujourd’hui. Trois ans plus tard, il crée le Festival Suresnes Cité Danse, qui contribue à l’émergence de toute une génération de danseurs et de chorégraphes issus du mouvement hip-hop. En 2003, il crée un département production et diffusion au Théâtre Jean Vilar – la société Meyer Production ayant cessé son activité l’année précédente. En 2005, il est nommé directeur du Théâtre de l’Ouest Parisien de Boulogne, dans le cadre d’une délégation de service public. Dix ans plus tard, il peut s’enorgueillir d’avoir fait du fameux TOP un espace de création et de liberté salué par le public et les artistes. Sa déception de l’année 2015 fut sans doute à la hauteur de cette fierté. Elle fut partagée par bon nombre de fidèles du TOP que j’avais rejoints au fil de saisons. Déception de devoir jeter l’éponge, tristesse de se séparer d’une équipe enthousiaste et soudée, colère envers certains politiques qui avaient rendue impossible la suite de l’aventure…

Lorsqu’on demande à Olivier Meyer “s’il aurait pu être un artiste”, il éclate de rire, considérant sans doute cette question un peu saugrenue…Et pourtant, à sa façon de les côtoyer, de si bien les comprendre et les aimer, il est en quelque sorte devenu l’un des leurs. Un grand merci à lui!…

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