Le théâtre, c'est ma vie. Je suis tombé dedans en regardant par hasard à la télé "Tovaritch" en 1979, avec Jacques François et Françoise Fabian. C'était une pièce de boulevard, j'ai ri, j'étais scotché. J'ai ensuite enchaîné les spectacles grâce à des parents sympas et à une offre parisienne pléthorique. J'ai été élevé au bon grain de représentations magiques à mes yeux, en vrac: "Un homme nommé Jésus" de Robert Hossein, "L'âge de Monsieur est avancé" de Jean Poiret (avec Poiret himself, Caroline Cellier et Bernard Haller, dingue !), "Faisons un rêve" de Sacha Guitry avec Claude Rich, "le Mariage de Figaro" à Chaillot avec André Marcon et Didier Sandre.
J'ai ensuite fait des études brillantissimes, (une école de commerce en Normandie), et je me suis lancé en parallèle dans le théâtre amateur que je n'ai jamais quitté depuis 25 ans. J'ai calculé récemment que j'ai joué plus de 200 représentations. Des boulevards, des vaudevilles, des adaptations de romans, du café-théâtre. C'est un pied énorme !
Dans ma vie d'adulte j'ai bien sûr continué d'écumer les salles comme spectateur. Aucun art ne remplace dans mon cœur le spectacle vivant.
Le spectacle qui m'a le plus marqué? "Le Cercle de Craie Caucasien" Brecht, Théâtre de la Ville, mise en scène Benno Besson, 2001.
J'aime: les acteurs, la conversation, le succès, le talent, la Comédie Française, les ballets classiques du corps de ballet de l'Opéra de Paris, Paris tout court et tout Paris, les 7 de la Cité, Capri et la côte Amalfitaine, les îles, Billy Elliot.
Je n'aime pas: les dîners ennuyeux, les obligations professionnelles, la fausse distinction, la laideur, les endives.
Je hais: Céline Dion