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Comédien(ne)s

Pierre Cassignard, comédien, interview Pianopanier

Interview de Pierre Cassignard

février 21, 2017/0 Commentaires/dans Comédien(ne)s, Interviews /par Sabine Aznar

Interview de Pierre Cassignard – 13 février 2017 Actuellement à l’affiche de deux spectacles : Darius et C’est encore mieux l’après-midi « Ce qui me fascine : le pouvoir de suggestion qu’on peut rencontrer sur une scène. » Ce qui lui a donné envie de faire ce métier ? Yves Montand, qu’il a vu dans l’une de ses revues à l’Olympia… C’était en 1981. Quelques […]

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https://pianopanier.com/wp-content/uploads/2017/02/PierreCassignard.jpg 301 299 Sabine Aznar http://pianopanier.com/wp-content/uploads/2023/10/pianopanier.gif Sabine Aznar2017-02-21 09:30:392017-07-05 13:13:24Interview de Pierre Cassignard
20 000 lieues sous les mers, interview Valerie Lesort et Christian Hecq pour Pianopanier

Interview de Valérie Lesort et Christian Hecq

février 15, 2017/0 Commentaires/dans Comédien(ne)s, Interviews, Metteurs en scène /par Sabine Aznar

Interview de Valérie Lesort et Christian Hecq – 10 février 2017 Au sujet de leur spectacle 20 000 lieues sous les mers au Théâtre du Vieux-Colombier « On se complète bien dans l’écriture (…) on rêvait de retravailler ensemble. » Dans la famille Hecq, lorsqu’on demande Monsieur et Madame, on est certain de passer un moment bourré de […]

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https://pianopanier.com/wp-content/uploads/2017/02/20000.png 299 300 Sabine Aznar http://pianopanier.com/wp-content/uploads/2023/10/pianopanier.gif Sabine Aznar2017-02-15 10:21:382017-07-05 13:13:36Interview de Valérie Lesort et Christian Hecq
Cesare Capitani, Moi Caravage, Lucernaire, interview Pianopanier

Interview de Cesare Capitani

février 1, 2017/0 Commentaires/dans Comédien(ne)s, Interviews, Metteurs en scène /par Sabine Aznar

Interview de Cesare Capitani – 25 janvier 2017 Au sujet de son spectacle Moi, Caravage au Lucernaire « Le Caravage a eu une vie tellement romanesque ! D’ailleurs il y a eu un roman, et même plusieurs ! » – Cesare Capitani, auteur, comédien et metteur en scène Diplômé de l’École de Théâtre « Paolo Grassi » de Milan […]

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https://pianopanier.com/wp-content/uploads/2017/01/CesareCapitani.jpeg 300 300 Sabine Aznar http://pianopanier.com/wp-content/uploads/2023/10/pianopanier.gif Sabine Aznar2017-02-01 14:00:022017-07-05 13:13:42Interview de Cesare Capitani
David Nathanson, D'autres vies que la mienne, Théâtre de la Reine Blanche, Compagnie les ailes de Clarence, L'Ecorce des rêves

Interview de David Nathanson

janvier 22, 2017/0 Commentaires/dans Comédien(ne)s, Interviews, Metteurs en scène /par Sabine Aznar

Interview de David Nathanson – 17 janvier 2017 Au sujet de ses deux spectacles : D’autres vies que la mienne au Théâtre de la Reine Blanche et L’Ecorce des rêves à la Manufacture des Abbesses « Cette histoire me touche beaucoup, c’est l’humanité qui me touche, l’humanité de ces gens-là . » – David Nathanson, auteur, comédien et metteur en scène Le […]

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https://pianopanier.com/wp-content/uploads/2017/01/David_Nathanson.jpg 301 298 Sabine Aznar http://pianopanier.com/wp-content/uploads/2023/10/pianopanier.gif Sabine Aznar2017-01-22 17:44:122017-07-05 13:13:53Interview de David Nathanson
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"Wall Street malgré moi" : au @theatre_lefunambul "Wall Street malgré moi" : au @theatre_lefunambule, un seul-en-scène jouissif qui s’arme d’absurde, d’humour et de tendresse contre la mécanique vorace de l’ultralibéralisme.
2028. Elu manager du siècle, l’homme le plus riche de la planète a Wall Street à ses pieds, et est le dos au mur. Bondissant de succès industriels en overdose d’argent, il doit se démener pour rompre ce « cercle vicieux de la win » qui le mène à l’AVC (accident vénal cérébral) et l’éloigne de sa famille et ses valeurs de jeunesse. Pas si simple...
Dans une mise en scène rythmée d’Anne Bouvier, Christophe de Mareuil, drôle, grave, joueur, cynique, attendrissant, incarne le piteux et flamboyant héros et la dizaine de personnages qui l’entoure. Il campe avec une précision et une allégresse délectables sa piquante épouse, le vice-président de son empire tout en veulerie, la farfelue richissime Mouna... 
Le texte composé à six mains et trois têtes affutées par l’interprète, Stéphane Guignon et Carole Greep est brillant, on rit beaucoup et de toutes les couleurs, jaune tant le fond est inquiétant et réaliste, vert comme les billets qui lui servent de drogue... Antoine Lhonoré-Piquet a offert à cette vive « fable morale » une élégante scénographie qui envoie notre héros dans une BD en crayonné noir et blanc réalistico-baroque, qui nous balade des habitacles feutrés des bagnoles de luxe de Rusquin aux méandres de son cerveau en surchauffe. 
Pour Richard Rusquin, moderne roi Midas, pas de Dyonisos pour lever le miracle-malédiction : il va devoir se débrouiller tout seul. Croisons les doigts pour qu’il trouve le moyen de s’extraire de la « matrice financière » qu’il nourrit et qui le nourrit – et l’empoisonne, en même temps que le reste de la planète : de son salut dépend le nôtre ! 
En attendant l’issue fatale ou heureuse (allez voir, vous saurez !), savourons ce seul-en-scène jouissif qui pousse l’absurdité d’un système jusque dans ses derniers retranchements, et, sur le terreau de l’ironie et de la farce, fait finalement place à l’émotion.
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Photos © Manu Marques
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#christophedemareuil #annebouvier #ultralibéralisme #utopie #antoinelhonorepiquet #stephaneguignon #carolegreep #wallstreetmalgremoi
"Derrière le hublot se cache parfois du linge" Le "Derrière le hublot se cache parfois du linge"
Le spectacle du collectif Les Filles de Simone pourrait être un appendice au livre de Mona Chollet "Réinventer l’amour", et bien sûr à celui de Titiou Lecoq "Libérées - Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale". Elle est d’ailleurs au centre de la scène, cette fameuse machine à laver, totem d’une vie domestique où s’éprouvent les mini-tragédies quotidiennes qui abîment autant qu’elles révèlent les inégalités au sein du couple hétérosexuel.
Drôle, barré, nullement moralisateur mais joyeusement politique, le spectacle alterne les registres pour mieux pointer, avec une géniale irrévérence, l’empreinte du patriarcat à tous les niveaux de l’intime et de l’imaginaire.
On pense à cette scène parodiant une comédie musicale où un couple rejoue sur « You’re the one that I want » de « Grease », la comédie de l’amour telle qu’elle nous a été enseignée – rencontre, approche, déclaration d’amour, promesses éternelles, emménagement – avant le petit grain de sable qui vient enrayer la chorégraphie. Et rappeler la réalité d’une vie à deux où la distribution genrée des rôles et les scénarios préétablis viennent mettre à mal les histoires d’amour (même les plus parfaites).
Les trois comédiens enchaînent les saynètes avec talent, le tout dans un décor éclectique et légèrement foutraque, évoluant au fil d’habiles jeux d’assemblages : Les Filles de Simone manipulent, déplacent, démontent les éléments comme autant de constructions mentales… Pas question de renoncer à l’amour, évidemment, mais réfléchir et interroger pour mieux embrasser ensemble d’autres contours, intimes comme politiques.
Vu au 11 au Festival d’Avignon 2023 – A voir au Théâtre 13 du 14 au 30 septembre 2023

Photos © Raynaud de Lage

#lesfillesdesimone #feminisme #machinealaverlelinge #andreantebi #tiphainegentilleau #chloéolivères #francescamagni
#clairefretel #emilieroyerephotographe #jeannealechinsky #sarahdupont #mathieucourtaillier #le11 #theatre13
La vie en vrai (avec Anne Sylvestre), un spectacle La vie en vrai (avec Anne Sylvestre), un spectacle en-chanteur au Train Bleu.

Marie Fortuit, la comédienne, brune, voix grave, au grain charnu et Lucie Sansen, la musicienne, blonde, voix plus flûtée et cristalline, yin-yang assumé autant que discret, sont parfaites de délicatesse, de légèreté et de gravité pour donner à effleurer l'univers d'Anne Sylvestre. 
"Effleurer", car en une heure, on ne peut qu'effleurer, toucher du bout du doigt, picorer parmi ces décennies de chansons et d'engagements d’Anne Sylvestre, chanteuse, militante, femme sorcière, sororale compagne d’esprit de ses auditeurices. Elles le font avec beaucoup d'intelligence, de malice et d'émotion.
Le spectacle s’ouvre sur un plateau habité simplement de la voix de Michèle Bernard, rendant hommage à sa consœur et amie. Les deux comparses surgissent, pour un entretien croisé hilarant, dézingueur des lieux communs du « male gaze ». Le ton est donné, complice, drôle, féministe. Mais oui, « féministe », ce n’est pas un gros mot ! « Féministe, c’est la seule étiquette que je ne voudrais pas qu’on me décolle », proclamait Anne Sylvestre. 
Marie Fortuit rappelle avec Audre Lordre que « la colère est nécessaire », pour ne pas admettre les violences imposées aux femmes par un patriarcat bien assis (et rassis) pendant la longue carrière la chanteuse, pour avoir le cran d’être libre, tête haute et âme claire. La colère d’Anne Sylvestre est sans amertume, colère de joyeuse rébellion. 
Mots et mélodies d’Anne Sylvestre s’enchevêtrent à la vie de Marie : elle en compose une balade pleine de charme(s) entre confidences intimes, questionnements sociologiques, et chansons, interprétées d’une belle voix ample, sur les orchestrations savoureuses de Lucie.

Merci pour la tendresse, chantait Anne Sylvestre. Merci pour la tendresse, a-t-on envie d’adresser à Marie Fortuit et Lucie Sansen, pour ce gracieux moment de théâtre et de vie, délicat et profond, chaleureux, puissant et poétique.

Dernière à Avignon ce soir, à suivre en tournée ! 
Générique, dates : leslouvesaminuit.com/la-vie-en-vrai
© Guillaume Niemetzky

#lavieenvrai #theatredutrainbleu #annesylvestre #mariefortuit #luciesansen #féminisme #chansonfrançaise
Le Premier Sexe à Avignon-Reine Blanche : un joye Le Premier Sexe à Avignon-Reine Blanche : un joyeux manifeste du masculin pluriel

Maman lui promet : « Toi aussi plus tard tu tromperas ta femme et tu la feras souffrir ». Papa le rassure : « J’aurais dû être PD comme toi. Mais les nichons m’auraient trop manqué ». Élevé par une « armée d’amazones », grandi entre des hommes pas souvent admirables et des femmes jamais admirées, pas facile de trouver sa place au masculin quand on « ressemble à Charlotte Gainsbourg dans L’Effrontée (si elle était vilaine et grosse) ».
« Le Premier Sexe », en écho au « Deuxième Sexe » de Beauvoir, dont il reprend les étapes pour structurer son seul-en-scène, en une allègre tentative de déjouer la grosse arnaque de la virilité. 
Mickaël Délis questionne masculinité, misogynie et homophobie, étaye son propos des réflexions de Bourdieu, Beauvoir, Héritier... d’une écriture vive, savante et pleine d’humour, dans une mise en scène modeste et élégante – un acteur, un tabouret, un texte, une lumière précise, un tableau noir pour en ap/prendre plein les zygomatiques, un trapèze pour s’envoler.
Se prenant comme sujet d’observation, il remonte le chemin de sa construction. Bambin-fillette, ado complexé, jeune homme tiraillé entre l’homophobie subie et son propre rejet des effeminés, jusqu’à l’adulte devant nous, corps, esprit et jeu déliés. 
Autour de lui, des personnages pittoresques, joliment incarnés, chéri.e.s, famille... et - non des moindres - son psy, présent à intervalles aussi réguliers dans le spectacle que dans son agenda... Autant de soutiens ou de baffes qui l’ont fait avancer dans son acceptation de soi, sa compréhension de sa singularité comme de son appartenance à des grands schémas psychosociologiques.

Un spectacle d’une grande honnêteté dans son introspection sans fards, et d’une joyeuse intelligence. On se réjouit de sa fraîcheur et son acuité, de sa vitalité généreuse. 
Dernière à Avignon ce soir, à guetter en tournée. On attend avec impatience et curiosité la suite en 2024 !

De et avec Mickaël Délis, m.e.s. M.Délis, V.Perrin, collab. artist. E.Erka, C.Le Disquay, E.Roth, collab. écrit. C.Larouchi, lumière J.Axworthy

#mickaeldelis #lepremiersexe #masculinpluriel #queer
Un subit besoin de tendresse (et de roulades dans Un subit besoin de tendresse (et de roulades dans un bain de sang) ? « La vie est une fête » vous attend aux Bouffes du Nord, avec ses bulles de douceur pétillant dans une loufoque, enthousiasmante et cathartique apocalypse, servie par des interprètes fantastiques, d’une énergie et d’une générosité débridées.

« Il n’y a rien de plus humain que la folie. » nous confirme Jean-Christophe Meurisse, alors, main dans la main avec les fous furieux des Chiens de Navarre, allons cheminer dans notre humanité, et croyons à la tendresse.

PianoPanier a aimé, on en dit plus ici http://pianopanier.com/la-vie-est-une-fete/ 
Photos ©Philippe Lebruman

#leschiensdenavarre #lavieestunefete #jeanchristophemeurisse #delphinebaril #lulahugot #charlottelaemmel #anthonypaliotti #gaetanpeau #ivandrosserodios #fredtousch #bernie #philippelebruman #agencemyra #lesbouffesdunord #pianopanier
On a vu aux Amandiers le fastueux conte contempora On a vu aux Amandiers le fastueux conte contemporain d'Evgueni Schwartz (traduction Benno Besson), mis en scène par l’énergique et talentueux @thoma.jolly .
Une machinerie théâtrale fastueuse, une création sonore très riche, et des costumes (parfaitement réussis, pleins de malice et d’allure) extrêmement stylisés, des interprètes irréprochables, une imposante symphonie où se conjuguent Grand Guignol et expressionnisme, cabaret et romantisme noir, heroic fantasy et théâtre politique. Un spectacle touffu, foisonnant, ludique, réservant mille surprises visuelles, exigeant autant qu’accessible, rythmé, drôle, et hautement spectaculaire. 
Emmenez-y vos adolescents : ce Dragon au message limpide et à l’esthétique forte devrait les convaincre et leur donner l’envie de regoûter à la magie du théâtre ! 
On en dit plus ici : http://pianopanier.com/le-dragon/

#ledragon #evguenischwartz #thomasjolly #nicolasjoubard #elektronlibre #pianopanier #theatreamandiers #theatrelacriee #agencemyra
Séduisante Suzanne ! Ce soir encore au @104, dan Séduisante Suzanne !

Ce soir encore au @104, dans le cadre du toujours passionnant festival Séquence Danse, une représentation d’un gracieux spectacle chorégraphié par @emanuel_gat pour une troupe de 8 jeunes interprètes.
Sur les puissantes chansons mais aussi les mots, les silences et les brouhahas du public extraits d’un concert de @ninasimone au Philharmonic Hall de New York en 1969, "Suzanne" offre une danse toute en fluidité, tel un ruisseau courant et bondissant. Les corps ploient, ondulent, les groupes se font, se défont, les passages au sol ne sont qu’une étape vers la remontée, les fermetures qu’un passage vers l’ouverture, même l’immobilité qui parfois arrête l’un ou l’autre ou rassemble un petit groupe n’a rien de figé et semble n’être qu’un moment du mouvement. Les interprètes se coulent dans la musique, n’essaient pas de la dominer, laissent la juste place à l’émotion qu’elle dégage, s’en nourrissent et lui apportent leur pulsation, leur élégance, leur vitalité, leur souplesse. Un spectacle séduisant, enjoué, plein de charme et de délicatesse, de légèreté et de douceur.

#suzanne #emmanuelgat #le104 #sequencedanse #ninasimone #inbaldancetheater #noamdeutsch #eshedweismann #yehonatansa'al #itaimeir #ronifaigler #romicohen #celiamari #yanivoirech #elektronlibre #pianopanier #dansecontemporaine #centquatreparis
"Je suis femme qui se déguise en homme qui se dé "Je suis femme qui se déguise en homme qui se déguise en femme, femme qui ressemble à un homme quand elle s'habille en femme, homme qui se déguise en femme, drag, personnage, une fiction, un clown, un danger, un rêve, ou toi, ou toi..." Juglair, brouillant les frontières, est tout cela, successivement ou en même temps. 
Accompagnée avec une grande pertinence par le musicien Lucas Barbier, elle offre avec "Dicklove" un spectacle transversal, transdisciplinaire, transgenre queer et réjouissant.
Une performance circassienne, théâtrale, intime et politique. On rit beaucoup. On y est ému aussi par la grâce et la beauté de quelques fragments. On y est peut-être aussi troublé ou impressionné par la fluidité des métamorphoses de l'artiste. 
"Corps poétique, corps politique", fredonne-clame Lucas Barbier. Dicklove : un manifeste festif pour la multiplicité.
Le spectacle se joue les 24 et 25 mars à Cherbourg (50) (Festival SPRING).
Courez-y !

PianoPanier a aimé et le dit ici : http://pianopanier.com/dicklove-juglair/ 

Photos Aurélie Ruby

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