A la tête du Poche-Montparnasse…
Interview de Charlotte Rondelez et Stéphanie Tesson – 2 octobre 2015
En direct du Théâtre de Poche-Montparnasse qu’elles dirigent avec Philippe Tesson
Grâce à une complicité née d’une passion commune pour le théâtre, ces deux-là ont repris les rênes d’un lieu qui monte qui monte…
Elles se connaissent depuis près de quinze ans. Depuis bien plus longtemps que cela, elles ont pour passion commune le théâtre.
Charlotte Rondelez, diplômée de l’Essec, n’est pas restée bien longtemps en entreprise. A 27 ans, pressentant que sa place est sans doute ailleurs, elle suit une formation intensive de comédienne, et rejoint en parallèle un centre culturel de la Ville de Paris. Elle y rencontre plusieurs compagnies, puis crée la sienne et monte ses propres spectacles… Et voilà : sa place, elle l’a trouvée ! Près de 15 ans plus tard, son CV est plutôt impressionnant, tant dans le rôle de comédienne que dans celui de metteur en scène, et d’auteure (To be Hamlet or not en 2013). Elle a été dirigée à plusieurs reprises par Stéphanie Tesson, notamment dans Ribes en Campagne, Fantasio, et ses Fantaisies bucoliques, microscopiques et potagères…
De son côté, Stéphanie, fille du célèbre journaliste et patron de presse Philippe Tesson, est ancienne élève de l’ENSATT. Metteur en scène et auteure, chef de troupe et comédienne (très remarquée notamment dans Histoire d’un merle blanc d’Alfred de Musset), Stéphanie privilégie les univers de la fantaisie, de la poésie et de l’humour.
Depuis 2013, ces deux filles d’exception dirigent donc le théâtre de Poche-Montparnasse aux côtés du propriétaire…Philippe Tesson. En un an de travaux, elles ont réussi à donner un “coup de peps” à ce lieu historique de la rive gauche. Véritable théâtre d’art et d’essai, “le Poche” est aussi un point de rencontre privilégié avec les artistes. Au fond de l’impasse, il est possible d’embarquer chaque soir pour des aventures aussi variées qu’enrichissantes, à l’image de leurs hôtesses…