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31 décembre 2024/par

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La Huchette, tel le Tardis, est un théâtre plus La Huchette, tel le Tardis, est un théâtre plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur, et sur son petit plateau se déploient des univers, des vies entières.
On y retrouve en ce moment Christophe de Mareuil, dont on aime le talent sensible et profond.
Il nous a déjà sur scène touchés, fait rire, interpellés.
Vous pouvez retrouver sur pianopanier.com nos critiques sur son précédent seul-en-scène, le percutant "Wall Street malgré moi" (pianopanier.com/wall-street-malgre-moi/). On a aimé aussi sa façon d’incarner les mots d’autres auteurs, comme le délicat "Livret de famille" d’Eric Rouquette, ou l’intense "Mademoiselle Molière" de Gérard Savoisien (nommé aux Molières du Spectacle Privé 2018).
On le retrouve avec bonheur dans ce nouveau seul-en-scène, "Il a jamais tué personne mon papa", adaptation personnelle du texte éponyme de Jean-Louis Fournier. 
Il était docteur, le papa de Jean-Louis. Un drôle de docteur qui s’habillait comme un clochard, faisait ses visites en pantoufles et bien souvent ne demandait pas d’argent. Ses patients lui offraient un verre en échange. Il n’était pas méchant, seulement un peu fou quand il avait trop bu…
Christophe de Mareuil porte à la scène à la première personne du singulier cet hommage poignant au père de Jean-Louis Fournier, qui fut un bon médecin mais un père un peu trop fantasque, au gré de ses humeurs alcoolisées. Autour du narrateur et de son père, il campe avec vivacité toute une galerie de personnages hauts en couleur, où sous la drôlerie perce toujours l’humanité. Antoine Lhonoré-Piquet lui offre un cocon de lumières simples et élégantes et d’images presque abstraites qui se proposent comme des photos souvenirs à recomposer, sur lesquelles on est libre de projeter sa propre nostalgie.
De ce texte intime, Christophe de Mareuil fait, avec une immense tendresse, un spectacle farce et grave comme la vie. À savourer pour quelques dates encore, le cœur vibrant. 

Photos © Eric Dormoy

À voir les samedis à 16h20 à La Huchette jusqu’au 19 octobre

#christophedemareuil #wallstreetmalgremoi #jeanlouisfournier #medecin #alcoolique #perefils #antoinelhonorepiquet #ericdormoy
Le Prix de l’or : presqu’une conférence dans Le Prix de l’or : presqu’une conférence dansée sur la danse sportive, mais plus que cela, un spectacle inattendu, fragmentaire, patchwork, qui raconte – d’un homme, d’une discipline, d’un pays – les victoires et les fragilités, avec générosité et pudeur.
Eugen Jebeleanu, metteur en scène et réalisateur roumain, est le narrateur de ce spectacle composite. Images d’archives, entretien visio, démonstrations de danse, leçon de cha-cha, moment d’échange avec le public : matière composite pour une autobiographie protéiforme. Un beau couple de danseurs illustre les danses réglementaires qui chapitrent le spectacle, avec précision, élégance mais aussi humour, et accompagnent Eugen dans son parcours.
Le prix de l’or, ce sont les efforts, les humiliations, les privations. L’argent aussi. Qui paye les meilleurs entraîneurs, les plus belles tenues, qui met en haut du podium. Le sexisme, l’âpreté de la compétition, la triche. La pression familiale ; la pression nationale. Voilà ce que coûte l’or. Mais dans l’autre plateau de la balance, il y a la passion, l’exultation, la liberté du corps, la complicité entre les partenaires. La fierté dans les yeux de ses proches. La sensation d’accomplissement. 
Avec simplicité et tendresse, Eugen nous emmène dans cette émouvante déclaration d’amour à ses parents, à la danse, qui l’a mu et le meut encore, entre récit de soi et tableau d’une époque, entre confidence et conférence. Pensée, vie et savoir sont mêlés intimement, matière complexe et sensible de ce spectacle empreint de délicatesse.
 À voir aussi en famille avec un.e ado, pour le fructueux dialogue qui pourra s’ouvrir, sur la transmission, les rapports parents-enfants, les rêves et les ambitions… 

Pianopanier a aimé et en dit plus ici http://pianopanier.com/le-prix-de-l-or/
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@eugenjebeleanu #dansesportive #roumanie laura_grigore_ #stefangrigore @christophe.raynauddelage @collectif_overjoyed #pianopanier
« Qui a peur » : une farce politique et intime « Qui a peur » : une farce politique et intime férocement drôle (et drôlement féroce)
Quatre comédiens, impeccablement dirigés, donnent chair et cœur à ces êtres pas si facilement aimables, mi-grotesques, mi-flamboyants, parfois minables, qui grattent leurs plaies et celles des autres sans vergogne ni pudeur.
Une écriture de Tom Lanoye vive, une langue acerbe, triviale, musclée.

Face à face, deux générations, deux façons d’aborder le métier d’acteur, deux moments de la société. Des joutes verbales qui questionnent l’art et la politique culturelle, mais aussi le racisme ordinaire des êtres et des institutions, les compromis, mais aussi la passion du théâtre, et ce qu’on est prêt à laisser de sa peau pour ce métier.
Une mise en scène d’Aurore Fattier très réaliste, avec une volonté quasi-documentaire, qui reste au plus proche du sujet et du texte. Face à un plateau de théâtre inversé, décor vu de dos, sièges vides en gradin en face, le spectateur se fait voyeur de cette farce politique et intime féroce, parfois drôle, souvent cruelle, servie par un quatuor d’acteurs parfaits d’intelligence, de liberté et d’engagement.
PianoPanier a vu et a aimé, on en dit plus ici : pianopanier.com/qui-a-peur-solarium/ 
À voir au Théâtre 14 jusqu’au 25 mai
Photo : Prunelle Rulens
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#compagniesolarium @aurorefattier #tomlanoye @clairebodson #leilachaarani koen_desutter @khadim__fall @theatre_14 @collectifoverjoyed #prunellerulens
La Réunification des deux Corées, bouleversante La Réunification des deux Corées, bouleversante re-création au théâtre de la Porte St-Martin
L’écriture de Joël Pommerat et de ses compagnons de théâtre est sans fioritures, elle va droit au but, elle montre avec efficacité des situations, souvent des points de rupture entre les couples.
Le plateau de la porte Saint-Martin est immense, les comédiens y semblent tout petits, comme pris au piège. 
On en sort bouleversés et silencieux. Que ce soit ce qui nous est dit et la manière dont cela nous est dit, ce qui nous est montré, le jeu des comédiens, souvent à bout de souffle, à bout de nerfs, souvent à hurler, sans qu’on se dise, le trait est trop appuyé, ils en font trop, non, leur cri nous touche comme une déchirure de leur âme et de leur impasse. 
Le public, ce soir-là, comme certainement de nombreux soirs, a applaudi à tout rompre.

Les belles photos sont d’Agathe Pommerat

Chez PianoPanier, @sabaznar avait été saisie en 2014 : pianopanier.com/la-reunification-des-deux-corees-pommerat/ 
Isabelle a été bouleversée en 2024 : pianopanier.com/la-reunification-des-deux-corees-recreation/
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@_joelpommerat #compagnielouisbrouillard #agathepommerat
#SaadiaBentaïeb @agnesberthon @yannickchoirat @philippefrecon #Rutholaizola #mariepiemontese @anne.rotger.art @david.sighicelli @maximetshibangu @ericsoyerparis @zef.agence.presse #pianopanier
Le Conte des contes, d’Omar Porras : Flamboyant Le Conte des contes, d’Omar Porras : Flamboyant remède à la mélancolie
Il était une fois, dans un château au cœur d’une forêt… car dans les contes, il faut un château et, surtout, une forêt… Il était une fois, donc. Papa leprechaun, Maman vamp hollywoodienne, l’ado Prince abasourdi de mélancolie, la cadette, Secondine, fûtée et disgracieusement binoclarde.
Une famille Adams mâtinée République de Weimar, une brave petite famille pas plus dysfonctionnelle qu’une autre. Et même moins, puisqu’ils ont la sagesse de remettre la santé de leur esprit entre les mains des raconteurs d’histoires.

La troupe de comédiens-chanteurs-musiciens a du talent et de l’élégance, le sens du rythme et une précision diabolique, passant avec aisance d’un registre à l’autre. Saluons la magnifique recherche esthétique de cette fête mi-queer mi-raisin, où, si les princes et les princesses finissent par tomber dans les bras les uns des autres (après tout, c’est le sort que leur réserve traditionnellement les contes), les travestis sont beaux et sans ridicules, les jeunes gens embrassent serpents et bergers, la mère a des perfections et des splendeurs de drag-queen.
Ces contes semblent sombres, mais, et c’est bien mieux, ils sont en fait sauvages, et leur sauvagerie est libératrice !, et, comme Basilio guérit Prince de sa mélancolie, ce joyeusement féroce hommage à l’art du spectacle, cette farce orchestrale et rythmique dont on savoure les outrances et le burlesque avec une jubilation enfantine, soigne les spectateurs de la leur.

Pianopanier a aimé et en dit plus ici : http://pianopanier.com/le-conte-des-contes-omar-porras/

À voir aux Amandiers jusqu’au 1er juin
Photo © Lauren Pasche
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#teatromalandro 
#giambattistabasile 
#omarporras @simonbonvin @melvincoppalle @monsieur.gouin @pasquierjeanne @cyrilromoli @audrey_saad #marieevaneschallenberger #laurenpasche
« À la ligne », à La Huchette en ce moment, « À la ligne », à La Huchette en ce moment, c’est l’histoire vraie de Joseph Ponthus*, ouvrier intérimaire. 

Joseph Ponthus, décédé prématurément en 2021, a publié « À la ligne », roman autobiographique, en 2019. 
Écrire pour témoigner, parce que c’est nécessaire, jusqu’à ce que la fatigue, l’inhumaine fatigue vienne à bout de cette nécessité. Parce que l’Usine, ça épuise tout. Tout, sauf la dignité, le partage, la solidarité… les rêves ! Tout sauf la joie. L’indicible, l’incompréhensible joie. La joie qui tient debout.
Au centre du plateau, le guitariste Tonio Matias accompagne et ponctue le récit de rythmes, de notes, de chants. Double musical de Joseph, frère de labeur. Compagnon précieux pour route sinueuse.
Autour de lui, sur tous les fronts, d’une humanité rayonnante et combative, Grégoire Bourbier incarne Joseph. Une performance puissante et digne, sensible et engagée. Il frappe fort et juste. Bravo ! La mise en scène de J-P Daguerre est au cordeau ! Millimétrée, précise, empathique.

PianoPanier a vu et aimé, on en dit plus ici : http://pianopanier.com/a-la-ligne-joseph-ponthus-la-huchette/ 

À voir jusqu’au 26 juin à La Huchette, 75005 Paris
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#àlaligne #josephponthus @jeanphilippedaguerre #gregoirebourbier @moise.hill #toniomatias #valeriozaina @xavier_berlioz @fredericwaringuez #theatrelahuchette #vieouvriere #lignedeproduction #grenierdebabouchka #pianopanier
"PUNK.E.S ou Comment nous ne sommes pas devenues c "PUNK.E.S ou Comment nous ne sommes pas devenues célèbres", un bonbon acidulé à savourer à La Scala jusqu'au 6 avril
1976, « le futur est tellement noir qu’il a disparu ». Le quatuor est éclectique, elles ont entre 14 et 21 ans. Leurs chemins vont bientôt se croiser dans les rues des nuits londoniennes. Elles resteront dans l'histoire du rock comme le premier groupe punk féminin. Quatre gamines (trop) vite grandies. Quatre indociles.
Les six interprètes, fantastiques, jouent rôles et musique avec une belle énergie. On se réjouit de bien bonnes reprises de standards de l’époque (playlist aux petits oignons croisant Clash, Sex Pistols, Iggy Pop et chanson anarchiste espagnole…), exécutées avec une jubilation communicative.

La mise en scène et l’écriture (@rachel_arditi et @justineheynemann) sont rythmiques et pétillantes, coup de chapeau aux maquillages et coiffures très seventies (@julyp.makeup), et aux costumes délicieusement insolents de Camille Aït-Allouache.
Dans une scénographie (@marievherve) joliment indus’ et graphique, faite d’échafaudages et de néons, où neige de papier et nuages de bulles glissent un souffle de poésie, "PUNK•E•S", bonbon acidulé, tendre autant que piquant, rend un enthousiasmant hommage à la soif de vivre, la folle énergie et l’humour de ces enfants punkes. Jouissif. Les spectateurs électrisés saluent d’une ovation debout tous les soirs.
Pianopanier a vu et a aimé, et en dit plus ici : pianopanier.com/punk-e-s-a-la-scala/
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@charlotte_avias @jborniche @salomedienismeulien @camille_timmerman @kimvrsh 
@arnaud_dufau #punk #punkes #theslits #tessapollit #palmolive #ariup #noraforster #vivalbertine #typicalgirl #lascalaparis #pianopanier @dominiqueracle
FINLANDIA de Pascal Rambert aux Bouffes du Nord Pl FINLANDIA de Pascal Rambert aux Bouffes du Nord
Plan-séquence sur un couple sous haute tension.
Ils sont en pleine séparation, il vient réclamer son dû d’explications, et compte repartir avec leur fillette. Il a roulé 40 heures entre Madrid et Helsinki, il est arrivé en pleine nuit, il est épuisé et plein de colère. Elle est attendue à 7h pour le début de sa journée de tournage, elle est épuisée, et pleine de colère. Il veut parler, elle veut dormir. Le réveil à côté du lit indique 3 :47.
L’auteur continue de tracer son sillon, creusant toujours plus profondément, avec l’audace de la jeunesse et la solidité de l’expérience, la veine du couple et de la famille. Il fait le pari d’une écriture moins lyrique, plus concrète, aiguë et rapide, dont les interprètes (Victoria Quesnel – particulièrement intense, et Joseph Drouet – plus contenu, mais toujours juste) s’emparent avec acuité.
« L’amour n’est pas une chose intime, l’amour, c’est l’affrontement de deux mondes réfugiés dans deux corps », dit Joseph : "Finlandia", c’est cet affrontement de deux mondes, ces deux corps emplis de leurs rêves et de leurs sensibilités mais aussi de leurs familles, leurs milieux sociaux, leurs cultures, leur argent. 
Pascal Rambert aère ce pugilat verbal d'instants de silence mais aussi de moments d’une folle drôlerie qui font jaillir les éclats de rire avant que la cruauté banale, ou la banalité cruelle, de la dispute ne nous les fassent ravaler sèchement. 
Un texte acéré, débité sur un rythme tendu, deux interprètes à vif.

Pianopanier a vu et aimé, on en dit plus ici : pianopanier.com/finlandia-pascal-rambert/ + lien en bio
À voir au Théâtre des Bouffes du Nord jusqu’au 10 mars
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#finlandia #pascalrambert #bouffesdunord @victoria.quesnel 
@josephdrouet_ @pascalrambert 
@paulineroussille @structureproduction @collectif_overjoyed #leshistoiresdamourfinissentmalengénéral
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