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Revue de presse du 9 mars 2016 : Dorothy Parker, les liaisons dangereuses et What if they went to Moscow ?

 

1. Sur la scène du Lucernaire, Natalia Dontcheva incarne Dorothy Parker avec un réel talent :

– “Tiercé gagnant avec, à l’écriture, Jean-Luc Seigle, à la mise en scène Arnaud Sélignac, en sus baptême du feu théâtral réussi pour les deux, au jeu, Natalia Dontcheva et carton plein pour ce très réussi spectacle consacré à Dorothy Parker, figure du milieu intellectuel newyorkais des années folles.” Froggy’s Delight

– Natalia Dontcheva prête chair et sang à Dorothy Parker avec aplomb et maîtrise. La partition n’est pas des plus faciles et la comédienne s’en sort avec maestria.” – Marie-France

– Natalia Dontcheva a l’œil vif et la voix rauque. Elle incarne une Dorothy Parker avec un humour sans égal.” – Les 5 pièces

– La pièce écrite par Jean-Luc Seigle et mise en scène par Arnaud Sélignac démarre sur le deuxième mariage de Dorothy Parker en pleine crise, accrochée à sa bouteille, mais toujours en vison et collier de perles, aussi drôle quand elle parle de ses mésaventures que quand elle décrit le quotidien de son anti-modèle: la femme d’intérieur.” – Libération-le blog

– Seule en scène, Natalia Dontcheva vous emporte dans le tourbillon de la vie de Dorothy.” – Pleine Vie

2. Les Liaisons dangereuses entre Dominique Blanc et Vincent Perez s’installent au Théâtre de la Ville, dans une mise en scène de Christine Letailleur :

– “C’est Dominique Blanc (avant son entrée à la Comédie-Française) et Vincent Perez qui s’affrontent ici. Elle est royale, il joue les prédateurs vieillissants.” – Telerama

– “Véritable machine de guerre, le roman épistolaire est un champ de bataille vertigineux dont Christine Letailleur garde la sève : entièreté du récit et richesse de la langue, érotisme de tête, rythme haletant et dénouement dramatique.” – France Inter

– “Christine Letailleur et ses comédiens tiennent la juste distance. On n’oublie jamais la littérature, mais on est happé par le théâtre et l’on tremble, et l’on rit, et l’on pleure...” – Le Figaro

– “Christine Letailleur a, de façon pour le moins inattendue, choisi le registre de la comédie-vaudeville ce qui, au demeurant, divertit beaucoup le public dont les rires récurrents ne cessent qu’avec les grandiloquents inserts musicaux annonçant le châtiment des méchants.” Froggy’s Delight

– “Dominique Blanc est superbe de bout en bout, aussi sensuelle que cruelle, elle est cette marquise révolutionnaire, farouchement attachée à sa liberté, qui place son combat pour l’égalité au-dessus de l’amour.” – Les Echos

– “C’est du cousu main, de la broderie aussi fine que les dessous des jeunes femmes succombant aux approches du vicomte, aussi fin dans ses paroles qu’il peut être rustre dans ses gestes.” – Marianne

– Blanc en Merteuil, reine des garces, et Perez en Valmont libidineux comme pas deux, ça donne un fascinant duo lubrique.” – Elle

– Pour Christine Letailleur, le message féministe de Choderlos de Laclos, qui n’avait lui-même rien d’un libertin, est toujours d’actualité, même s’il a été publié sept ans avant la Révolution.” – L’Express

 

3. Avec What if they went to Moscow ? la metteuse en scène et cinéaste brésilienne Christiane Jatahy signe à la Colline une adaptation très originale des Trois sœurs  :

– “Et si les trois sœurs allaient à Moscou ? (…) Pour l’expérimenter, il faut aller au Théâtre national de la Colline, à Paris, où les spectateurs sont répartis en deux groupes, qui vont, chacun, dans une salle, et en changent après l’entracte. Ils voient ainsi la même pièce, sous deux angles.” – Le Monde

– “Après une extraordinaire version de Mademoiselle Julie, l’artiste brésilienne construit un spectacle prétentieux et stérile d’après Tchekhov. – Le Figaro

– Si nous sortons interpellés, concernés et touchés par ce spectacle, nous émettons quelques réserves. Cette scission du spectacle en deux parties ne manque pas d’intérêt dramaturgie mais constitue également sa faille.” – Artistik Rezo

– Et Tchekhov dans tout cela ? Merveilleuses comédiennes (et actrices) Julia Bernat (Irina) Stella Rabello (Maria) et Isabel Teixeira (Olga) expriment avec une intensité de chaque instant la demande d’amour, le désir de fuite, de « changement » de leur personnage.” – Les Echos

– En état de grâce, Julia Bernat, Stella Rabello et Isabel Teixeira sont trois sublimes comédiennes, formidablement complices et d’un naturel confondant.” – Toute la Culture