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La Cerisaie de Christian Benedetti, percutante

Pour moi, il y a Tchekhov, Shakespeare, Molière… et les autres. Et pour moi, en première place du trio, il y a Tchekhov. Alors forcément, je guette les multiples mises en scène de ses différentes pièces, et s’il m’arrive d’être déçue je ne manquerais pour rien au monde ces rendez-vous. Et forcément, parmi ces rendez-vous, je ne pouvais louper la rencontre d’exception avec la Cerisaie de Christian Benedetti. Car amoureux de Tchekhov, il l’est depuis fort longtemps ! À tel point qu’il s’est lancé, voilà plus de cinq ans, dans le projet de monter l’intégralité de l’œuvre. Après La Mouette, Oncle Vania et Les Trois Sœurs, voici donc “sa” Cerisaie. Ultime pièce d’Anton Tchekhov. Celle dont il sait qu’elle sera la dernière. Celle qui l’accompagne inexorablement vers la mort.

La Cerisaie, mise en scène Christian Benedetti au Studio-Theatre d'Alfortville@Roxane Kasperski

Comme le dit très justement Christian Benedetti, “il faut accepter de ne pas tout comprendre chez Tchekhov”. Cette œuvre inépuisable est souvent traduite par des mises en scène obscures, nébuleuses, voire inintelligibles… Rien de tout cela chez Benedetti ! Son spectacle est fluide, limpide. Il s’écoule à toute vitesse. Il nous embarque dès les premières secondes. A tel point qu’on a du mal à les quitter, ces Lioubov, Varia, Lopahkine, Gaïev et consorts. On ressort nostalgique. Car on a passé des moments de pur bonheur avec chacun d’eux. Outre le rythme effréné, la scénographie dépouillée, réduite à l’essentiel – celle-là même que Tchekhov revendiquait – la vraie réussite de ce spectacle tient à la direction d’acteurs. Christian Benedetti parvient à faire cohabiter leurs partitions respectives, à nous enticher de chacun des rôles, à guetter les instants de collision. La distribution est parfaite : il faudrait tous les citer.

La Cerisaie, mise en scène Christian Benedetti au Studio-Theatre d'Alfortville, coup de coeur pianopanier

Au final, on sort du spectacle en rêvant de ces “Nuits Tchekhov” que la Compagnie Benedetti nous offrira un jour. Tant il est vrai que ce dialogue privilégié entre les deux compères est délicieusement infini…

Poursuivant ce qui, un jour, fera date dans l’exploration de l’œuvre de Tchekhov, Christian Benedetti nous jette un sort :

1 – La pièce “aussi abstraite qu’une symphonie de Tchaïkovsky”, il sait nous la rendre accessible et perceptible.
2 – Trop souvent l’émotion n’est pas au rendez-vous ; ici on rit, on pleure, on est gai et mélancolique.
3 – Cette mise en scène libérée de tout artifice rejoint le propos de Tchekhov : “il faut effrayer le public, c’est tout, il sera alors intéressé et se mettra à réfléchir une fois de plus”.

À ne louper sous aucun prétexte : une conversation avec le génie Tchekhov, orchestrée de main de maître par Christian Benedetti.

La Cerisaie – Du 5 au 24 mars 2018 (20h30 du lundi au samedi) au Théâtre Studio d’Alfortville
Adaptation du texte d’Anton Tchekhov : Brigitte Barilley, Laurent Huon, Christian Benedetti
Mise en scène : Christian Benedetti
Avec : Brigitte BARILLEY, Alix RIEMER, Hélène VIVIÈS, Philippe CRUBEZY, Christian BENEDETTI, Antoine AMBLARD, Philippe LEBAS (en alternance), Laurent HUON (en alternance) Lise QUET, Nicolas BUCHOUX, Hélène STADNICKI, Jean-Pierre MOULIN, Christophe CAROTENUTO, et la voix de Jenny BELLAY

Griselidis Coraly Zahonero Comédie-Française

Revue de presse du 11 mai 2016 : Grisélidis, Les Faux British, Und et La déplacée ou la vie à la campagne

1. Au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, Coraly Zahonero clôture la série des Singulis avec son Grisélidis que l’on pourra retrouver au Festival d’Avignon cet été :

– “Au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, la sociétaire Coraly Zahonero évoque en mots et en musique un destin hors norme (…) celui de Grisélidis Réal, une femme qui a marqué les esprits et continue de fasciner le monde du théâtre.” – Le Figaro

– “Courtisane, poète et peintre, Grisélidis Réal a fait de sa vie la matière de ses écrits. Elle devient aujourd’hui celle d’une performance théâtrale de Coraly Zahonero, qui revendique ce spectacle comme un acte militant en tant qu’artiste et en tant que femme.”  Télérama

– “Coraly Zahonero a puisé dans les écrits et aussi dans les interviews données ici et là par cette femme de grand caractère, cette femme dérangeante. Elle a construit un spectacle assez sophistiqué, s’entourant de deux jeunes musiciennes très douées à la belle présence : Hélène Arntzen aux saxophones et Floriane Bonanni au violon.” – Le Blog du Figaro

– “La praxis sans la théorie et inversement n’a aucun intérêt, c’est ce qu’on se dit en écoutant les mots de la prostituée, qui de toute expérience fait son miel narratif et réflexif. Mouvements de main délicat, maintien parfait, buste droit, yeux qui aimantent : le corps raconte tout, et il faut redire que Coraly Zahonero, qui a tout conçu, du choix de texte à la mise en scène, est parfaite dans son incarnation.” – Libération

– “La scénographie et la musique accompagnent notre réflexion. Le boudoir succède à la rue avant que le ciel bleu cru et provocant du final renvoie au saxophone doux mais nerveux de l’ouverture. On accompagne Grisélidis dans son gagne-pain, on la voit amoureuse, on épouse ses combats.” – Toute la culture 

– “Je rejoins Grisélidis dans son combat contre l’injustice et l’hypocrisie. Comme elle l’a dit, il faut mettre sur la table la vérité, il faut la regarder en face et il faut l’accepter, il faut la soutenir, il faut la démystifier. La scène de théâtre est, pour moi, le lieu où l’on peut mettre à nu les vérités humaines.” – Interview de Coraly Zahonero pour La Terrasse

 

 

Les-faux-british-affiche-Saint-Georges

2. Après avoir triomphé au Tristan Bernard, Les Faux British font salle comble tous les soirs au Théâtre Saint-Georges :

– “C’est une petite pièce sans tête d’affiche qui cartonne depuis janvier au Théâtre Saint-Georges, après plusieurs mois à guichets fermés au Tristan Bernard : “Les Faux British”, sorte de jeu de Cluedo transféré à la scène, font se plier de rire les spectateurs (…) La pièce doit jouer jusqu’à l’été, voire reprendre à la rentrée et une tournée en région est envisagée avec une autre équipe.” – Le Parisien

– “La pièce fut un succès à Londres et son adaptation théâtrale par la joyeuse équipe de la compagnie des Femmes à barbe (qui s’était déjà illustrée avec La Taverne de Münchausen, cabaret XVIIIe sur le fil du stand-up) est réussie (…) Personnages tout droit tirés du Cluedo (le majordome, la jeune première…) et mobiles cousus de fil blanc font la saveur kitsch du spectacle. ” – Télérama

– “La trame du polar est secondaire, elle est classique et convenue. Tout repose sur la mécanique des gags. Parfaitement rythmée, celle-ci est clairement basée sur les nombreux incidents qui peuvent émailler une représentation d’amateurs passionnés mais peu rodés, et les idées, telles que l’écroulement des décors, sont du déjà vu mais c’est précisément cette addition des situations comiques attendues qui crée la dynamique de la pièce.” – Artistik Rezo

– “Décor kitsch et comédiens forçant le trait avec un plaisir sans bornes, gags potaches et répliques en boucle, confusion des rôles et héros maladroits. Menée sans le moindre temps mort, cette comédie foutraque emprunte à la fois aux Monty Python et au Cluedo, et sa mécanique infernale suscite des éclats de rire débridés.” – Elle

– “Erreur dans les répliques, manque de rigueur, accessoires oubliés, portes bloquées et comédiens assommés. Les ratages s’enchainent et la représentation vire au fiasco. Après une heure trente de rythme effréné le public sort réjouit par la performance des comédiens et le ton très “Monty Python” de la pièce.” – France TV Info

 

Und_affiche-Theatre de la Ville

3. Und, texte d’Howard Barker, est mis en scène par Jacques Vincey au Théâtre des Abbesses, avec Natalie Dessay dans le rôle titre :

– Quelle performance ! Seule en scène pendant près d’une heure vingt, en équilibre instable sur un tabouret, Natalie Dessay époustoufle dans Und, actuellement à l’affiche du théâtre de la Ville (aux Abbesses). Créée à l’Olympia de Tours, cette adaptation en français de la pièce d’Howard Barker était une gageure. Pour ses débuts au théâtre, Natalie Dessay aurait pu choisir un texte plus facile que ce monologue d’une femme au bord de la folie. La chanteuse ne s’est pourtant pas défilée lorsque Jacques Vincey lui a proposé de se confronter à ce drame énigmatique.” – Le Point

– Mise en scène par Jacques Vincey dans Und, une pièce d’Howard Barker inédite en France, Natalie Dessay réalise son rêve de toujours : jouer au théâtre. Servie par une magnifique scénographie, elle livre une première interprétation pleine de virtuosité (…) Pendant une heure et dix minutes, Nathalie Dessay réussit à faire vivre une matière aride, déconcertante, a priori impénétrable, à laquelle personne en France n’avait jusqu’ici eu le courage de se mesurer.” – La Croix

– “Un moment très musical car ce texte est une partition. Mais soulignons à quel point l’interprète sait à merveille, et sans effets, dans une retenue, une sobriété qui forcent l’admiration, exprimer avec une vertigineuse finesse toutes les nuances de la pensée, obscure, de Barker. Pari réussi haut la main par cette artiste qui veut toujours se dépasser et qui, ici, montre à quel point elle est profonde, grave, déterminée.” – Le Figaro

– “La femme que l’on écoute est tour à tour impérieuse, effrayée, joyeuse, sarcastique, froide, vaniteuse, etc. Elle est là où on ne l’attend pas. De plus, il est clair que Howard Barker a un vrai intérêt pour la voix, lui qui a aussi travaillé pour l’opéra et la radio. Natalie Dessau module parfaitement et à loisir son instrument. La scénographie est d’une incroyable beauté. Les blocs de glace fondent lentement. Les gouttes, qui tombent sur le sol revêtu d’une immense bâche en plastique, résonnent et rythment les mots et les gestes.” – Les Trois Coups

– “Prise dans le tourbillon irrésistible d’une chute annoncée, Natalie Dessay passe de l’arrogance à la souffrance. Elle est incomparablement belle dans la douleur. Dans la mise en scène incisive de Jacques Vincey, elle porte peu à peu le malheur et la peur de l’inconnu. Jusqu’au dernier de ses mots, elle ne livrera pas ses secrets. En a-t-elle d’ailleurs ?” – Froggy’s Delight

– “Il fallait du courage pour accepter ce texte et pour cohabiter avec un décor aussi surprenant qu’éblouissant : Natalie Dessay joue pendant une heure quinze avec des blocs de glace suspendus au-dessus d’elle. Ils fondent peu à peu, s’écoulent sur elle et autour d’elle dans un long goutte-à-goutte, avant de se fracasser sur scène.”  France Info

– “Natalie Dessay, dont le talent d’actrice explosait à l’opéra tant dans le drame (“Lucia di Lammermoor”) que dans la comédie (“La Fille du régiment”) reconnaît que “pontanément, (elle) aurait choisi une pièce chorale. Ce n’est que partie remise: elle travaille pour 2017 à un projet de pièce drôle, du Feydeau.” –  France TV Info

 

LA-DEPLACEE-OU-LA-VIE-A-LA-CAMPAGNE

 

4. Le Théâtre du Soleil accueille la mise en scène par Bernard Bloch de La Déplacée ou la vie à la campagne, une pièce totalement méconnue de Heiner Müller :

– “Le texte est fort et la mise en scène appuie le trait. Neuf chaises et des va et vient énergiques entre elles. Neuf jeunes acteurs talentueux interprètent vingt-cinq personnages (dont un cheval et un chien). Les rôles semblent interchangeables ce qui assoit la figure allégorique de ce microcosme agricole et qui donne  au récitatif toute sa place et sa force.” – Toute la culture 

– “La mise en place paraît dans un premier temps, hypnotique, voire trop statique. Mais ce jeu empesé de marionnettes va bientôt révéler la mutation des personnages et les déplacements vont se fluidifier. A cause de leurs contradictions, leur endoctrinement et l’inévitable dimension de la nature humaine à la domination des uns sur les autres, leur marche vers le communisme va s’accélérer.” – Un fauteuil pour l’orchestre

– “La pièce est jouée par neuf jeunes acteurs et actrices habillés de noir, sur une scène quasiment nue. La mise en scène n’aide pas à se concentrer sur ce texte très dense. On reste perplexe devant ce spectacle aujourd’hui archéologique.” – Telerama

– “Cette pièce est née suite à une proposition de l’Ecole de l’Ecole de Théâtre de l’Essonne (EDT91). Neuf acteurs âgés de 20 à 28 ans interprètent vingt-cinq personnages (dont un cheval et un chien). Il est intéressant et assez inhabituel pour ces jeunes comédiens de se confronter à un théâtre politique qui met en jeu des figures historiques et sociales, et qui permet à travers la réalité du passé d’interroger d’autres futurs possibles.” – Interview de Bernard Bloch pour La Terrasse

La Cerisaie de Christian Benedetti, percutante

Pour moi, il y a Tchekhov, Shakespeare, Molière… et les autres. Et pour moi, en première place du trio, il y a Tchekhov. Alors forcément, je guette les multiples mises en scène de ses différentes pièces, et s’il m’arrive d’être déçue je ne manquerais pour rien au monde ces rendez-vous. Et forcément, parmi ces rendez-vous, je ne pouvais louper la rencontre d’exception avec la Cerisaie de Christian Benedetti. Car amoureux de Tchekhov, il l’est depuis fort longtemps ! À tel point qu’il s’est lancé, voilà plus de cinq ans, dans le projet de monter l’intégralité de l’œuvre. Après La Mouette, Oncle Vania et Les Trois Sœurs, voici donc “sa” Cerisaie. Ultime pièce d’Anton Tchekhov. Celle dont il sait qu’elle sera la dernière. Celle qui l’accompagne inexorablement vers la mort.

Comme le dit très justement Christian Benedetti, “il faut accepter de ne pas tout comprendre chez Tchekhov”. Cette œuvre inépuisable est souvent traduite par des mises en scène obscures, nébuleuses, voire inintelligibles… Rien de tout cela chez Benedetti ! Son spectacle est fluide, limpide. Il s’écoule à toute vitesse. Il nous embarque dès les premières secondes. A tel point qu’on a du mal à les quitter, ces Lioubov, Varia, Lopahkine, Gaïev et consorts. On ressort nostalgique. Car on a passé des moments de pur bonheur avec chacun d’eux. Outre le rythme effréné, la scénographie dépouillée, réduite à l’essentiel – celle-là même que Tchekhov revendiquait – la vraie réussite de ce spectacle tient à la direction d’acteurs. Christian Benedetti parvient à faire cohabiter leurs partitions respectives, à nous enticher de chacun des rôles, à guetter les instants de collision. La distribution est parfaite : il faudrait tous les citer.

Au final, on quitte le Théâtre du Soleil en rêvant de ces “Nuits Tchekhov” que la Compagnie Benedetti nous offrira un jour. Tant il est vrai que ce dialogue privilégié entre les deux compères est délicieusement infini…

Poursuivant ce qui, un jour, fera date dans l’exploration de l’œuvre de Tchekhov, Christian Benedetti nous jette un sort :

1 – La pièce “aussi abstraite qu’une symphonie de Tchaïkovsky”, il sait nous la rendre accessible et perceptible.
2 – Trop souvent l’émotion n’est pas au rendez-vous ; ici on rit, on pleure, on est gai et mélancolique.
3 – Cette mise en scène libérée de tout artifice rejoint le propos de Tchekhov : “il faut effrayer le public, c’est tout, il sera alors intéressé et se mettra à réfléchir une fois de plus”.

À ne louper sous aucun prétexte : une conversation avec le génie Tchekhov, orchestrée de main de maître par Christian Benedetti.

La Cerisaie – Spectacle vu le 31 janvier 2016 au Théâtre du Soleil
A l’affiche jusqu’au 14 février 2016, puis en tournée
Adaptation du texte d’Anton Tchekhov : Brigitte Barilley, Laurent Huon, Christian Benedetti
Mise en scène : Christian Benedetti

 

 

Revue de presse du 3 février 2016 : Roberto Zucco, la Cerisaie et Amok

 

 

1. La mise en scène de Roberto Zucco par Richard Brunel débarque au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis :

– Pour le rôle titre du tueur en série à la beauté brûlante, le metteur en scène Richard Brunel a choisi le comédien Pio Marmaï.” – France TV Info

– “Marmaï est un acteur physique, une masse musclée, comme l’avoue lui-même son personnage dans une scène inquiétante où il repousse lentement de la tête le vieux monsieur.” – Telerama

– “Dans un grand décor déglingué fait d’estrades et de palissades mobiles, le metteur en scène orchestre un bal de fantômes grimaçants, où s’exprime toute la misère humaine.” – Les Echos

– Comme l’écriture de Koltès, la mise en scène de Richard Brunel est éminemment cinématographique.” – Time Out

– Equilibrée, fluide, profondément vivante, la vision de Roberto Zucco portée par le directeur de la Comédie de Valence privilégie au contraire le groupe, la choralité.” – La Terrasse

 

2. Poursuivant son incroyable conversation avec Tchekhov, Christian Benedetti s’installe au Théâtre du Soleil ; sa Cerisaie est un enchantement :

– “Grand adepte de l’auteur russe, dont il a monté l’intégrale de l’œuvre dramatique, Christian Benedetti n’a pas oublié les recommandations du maître : du rythme pour une pièce subversive qui doit être jouée comme une comédie dans un décor réduit au strict nécessaire.” – Marianne

– “Si la mort plane constamment, et ses fantômes, le dispositif nerveux et monacal, le jeu concentré à l’extrême des acteurs font un vif et électrique effet.” – Telerama

– Rugueuse, anguleuse, la mise en scène orchestre de façon vive et resserrée cette multiplicité de points de vue qui jamais ne s’accordent, car ces ratages et ces manques tragiques n’offrent aucune perspective.” – La Terrasse

– “Cette mise en scène est haletante et moderne. Elle dépoussière le théâtre de Tchekhov. Depuis 5 ans, Christian Benedetti vit avec Tchekhov.” – France Inter

– Outre la direction d’acteurs, très exigeante pour les comédiens, tirée au cordeau par le metteur en scène Christian Benedetti (lui-même incarnant un Lopakhine changeant, complexe, écartelé entre des aspirations contradictoires), cette mise en scène au rythme effréné rétrécit l’espace-temps, nous fait paraître cette Cerisaie bien proche de nous.” – Les trois coups

 

3. Au Théâtre de Poche-Montparnasse, on peut découvrir Amok, monologue dramatique d’après la nouvelle éponyme de Stefan Zweig :

– “Alexis Moncorgé réalise une version sous tension. Le jeu des lumières, entre ombre et clarté, crée une atmosphère mystérieuse.” – Telerama

– “Grâce à un jeu extrêmement maîtrisé et une mise en scène très inventive, le texte de Stefan Zweig est montré avec toute sa puissance dramatique.” – Sortir à Paris

– Une fois lancé à plein régime dans la reconstitution d’un destin pétri par la plus sombre fatalité, Alexis Moncorgé tient son auditoire suspendu à ses lèvres. “ – Froggy’s Delight

– Gageons que cet Amok, déjà très bien accueilli au festival d’Avignon 2015, saura conquérir le cœur du public parisien.” – Reg’Arts

Comme une pierre qui…, Père, Celui qui tombe et De l’Ambition

Revue de presse du 23 septembre 2015

 

 

1. Comme une pierre qui…enchante la critique :

– “Dans le processus de l’enregistrement, ses tâtonnements et ses ratés, les comédiens retrouvent le cheminement d’un spectacle en train de se faire.“- Telerama

– “Du rock à la Comédie française, c’est du jamais vu et on en redemande.” – France Info

– “Le spectacle de Marie Rémond et Sébastien Pouderoux, qui s’impose d’ores et déjà comme le coup de cœur de la rentrée théâtrale.“- Le Monde

– “Comme au théâtre, c’est le processus de création, erratique, fragile, qui est en cause dans cette histoire d’une chanson légendaire.“- Le Point

– “Les musiciens sont fébriles, la production, frénétique, l’ambiance, orageuse.“- Froggy’s Delight

 

2. Tout comme Bob Dylan, Arnaud Desplechin fait son entrée à la Comédie-Française :

– “Le réalisateur de «Rois et Reine», qui met en scène «Père» de Strindberg à la Comédie-Française, raconte ses débuts au théâtre.“- Libération

– “Le public sort pantelant de deux heures de lutte à mort au sein du couple incarné magistralement par Michel Vuillermoz et Anne Kessler.” – Le Parisien

– “Le spectacle est magnifique. Il rend hommage à la fois à August Strindberg, à Ingmar Bergman et aux acteurs.“- Le Monde

– “Arnaud Desplechin n’a aucun mal à se faire comprendre de ses acteurs et à les amener doucement vers un jeu presque cinématographique.“- Telerama

 

3. Au Montfort, reprise du spectacle de Yoann Bourgeois, Celui qui tombe :

– “Le plateau télescope l’espace, invente des plaines, des montagnes, des manèges, des planètes et, par une magnifique trouvaille, traverse aussi le temps, rétrécissant les artistes à l’échelle de petits enfants.“- Le Figaro

– “Etonnante métaphore de la vie, la dernière création de Yoann Bourgeois met en scène les ressources humaines pour s’adapter et survivre.” – Le JDD

– “Une fois encore, Yoann Bourgeois a réussi à atteindre ce « point de suspension » qu’il cherche dans tout ce qu’il commet.“- France Inter

– “La prise de risque, la souplesse et la concentration des interprètes laissent bouche bée.“- Rue89 Le blog

 

4. Après la passionnante Chute d’une nation, Yann Reuzeau présente De l’Ambition au Théâtre du Soleil :

– “Véritable photographie de l’époque, la pièce décrit avec réalisme dans un contexte de société en perte de valeurs, la période troublée de la fin de l’adolescence.“- Froggy’s Delight

– “La mise en scène et le jeu, nerveux, incisifs et rythmés, sans aucun bavardage, sont ancrés dans le temps de la vie, et manifestent une présence efficace, immédiate, à fleur de peau, dans une histoire en devenir.” – La Terrasse