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Revue de presse du 27 avril 2016 : Sur les cendres en avant, Bovary et Valentina-Tchernobyl

 

 

1. Sur les cendres en avant, la dernière création de Pierre Notte au Théâtre du Rond-Point est une comédie (en)chantée :

“La musique, signée également de l’auteur, est bonne, avec ses leitmotivs à la Michel Legrand, mâtinés de Kurt Weill et d’Astor Piazzolla. Le chant s’avère juste et vibrant, la mise en scène, astucieuse.” Les Echos

“Quand le texte est travaillé avec jeux de sonorités, de mots et d’esprit, il « prend », et c’est un bonheur.Télérama

“Une heure trente durant, les quatre comédiennes chantent. Chantent sans s’arrêter, respirant avec un naturel de grandes pros!LeFigaro

“Pierre Notte au sommet de sa forme, avec son talent de dialoguiste hors-pair et son humour décalé, a poli des perles de répliques, s’amusant de toutes les situations et faisant dire à ses personnages des phrases improbables et parfois même surréalistes.Froggy’sDelight

“Elles ont des vies de merde qu’elles subliment en les chantant. Les airs sonnent « comme un truc de Michel Legrand ». On a la sensation de tous les connaitre et pourtant ce n’est pas le cas.Toute la culture

“Avec ses personnages populaires, on pourrait se croire chez Jacques Demy et Michel Legrand, mais si on y chante, le ton et l’univers sont ceux de Pierre Notte, un peu fourre-tout, déjanté(…)JDD ***

– Interview de Pierre Notte pour La Terrasse

 

2. Jusqu’au 26 mai, le génie portugais Tiago Rodrigues occupe le Théâtre de la Bastille avec son spectacle Bovary :

– “Tiago Rodrigues signe « Bovary », hymne magnifique à une femme libre qui a failli valoir la censure à Flaubert.” Marianne

– “Rodrigues maîtrise avec naturel et fluidité ce chassé-croisé entre histoire, littérature et théâtre.” – Les Echos

– “Dans des lumières superbes de Nuno Meira, le plateau nu du théâtre se recouvre progressivement des feuilles arrachées au roman par les comédiens, placés devant ou derrières de grosses lentilles à effet loupe sur lesquelles viennent danser la lumière.” – Artistik Rezo

– “On n’a pas envie d’en dire plus : ce travail est ennuyeux, tourne à vide, loin du doute et du tremblement que devraient susciter  les questions soulevées, le sens se dilue, la pertinence se perd, le théâtre s’absente.” –  LeblogduFigaro

– “Comment rendre compte au théâtre du procès, de ces allers-retours incandescents avec le roman jusqu’à en effacer les frontières ? Tiago Rodrigues est un magicien et tout ce qu’il touche se transforme en or.” – L’Humanité

– “Même si Rodrigues et ses interprètes maitrisent habilement l’interaction et les allers et retours entre la littérature, le mythe d’Emma, Flaubert, son procès, on ne retrouve pas dans Bovary, pas toujours bien équilibré, au jeu parfois complaisant, la lumineuse simplicité de son précédent spectacle ni de Antoine et Cléopâtre, présenté au dernier Festival d’Avignon.” – JDD **

– C’est une exploration multidimensionnelle passionnante que nous proposent ici Tiago Rodrigues et ses interprètes.” – La Terrasse

 

3. Pièce librement inspirée de “La Supplication” de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de Littérature 2015, Valentina-Tchernobyl est à découvrir à la Manufacture des Abbesses :

– “Sur la petite scène de la Manufacture, pas de décor : une lumière solaire baigne l’actrice en rouge et noir, qui délivre la parole incandescente de Valentina Timofeïevna Panassevitch. Le théâtre et la littérature confondus en une voix, pour abolir l’oubli et dire la victoire de l’amour.” – Les Echos

– “Le génie de ce spectacle est d’avoir su contrebalancer les visions effroyables des conséquences des radiations nucléaires sur un être humain par une dévotion amoureuse sans limite.” – Reg’Arts

– “Sans aucun pathos, avec une émotion retenue et lumineuse, la comédienne distille les informations réalistes sur la mort lente et horrible tout en faisant sans cesse entendre l’amour qui l’habite.” –  Telerama

– “Le récit mémoriel clair et limpide, mais extrêmement violent et bouleversant par cela-même, est porté avec sobriété et justesse par Coralie Emilion-Languille sous la direction de Laure Roussel.” – Froggy’sDelight