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L’Orestie de Castellucci, sublime et magnétique

Orestie (une comédie organique?) – Spectacle vu le 3 décembre 2015
A l’affiche de l’Odéon-Théâtre de l’Europe jusqu’au 20 décembre 2015, puis en tournée (dates ici)
Création théâtrale de Roméo Castellucci d’après la trilogie d’Eschyle

 

©Guido Mencari

 

En reprenant son spectacle fondateur vingt ans après la création, Roméo Castellucci prouve qu’il est indémodable. 

Il y a vingt ans, je n’étais pas encore suffisamment “accro” au théâtre pour m’être précipitée voir l’Orestie. Désormais passée aux drogues dures, je n’aurais raté pour rien au monde cette reprise du génie italien. Quel choc ! Magnétique, hypnotique, magique, envoûtant, ensorcelant, éblouissant. Castellucci est avant tout plasticien et les tableaux qu’il nous offre sont dignes des plus grandes oeuvres d’art contemporain. Me resteront longtemps en mémoire cette carcasse de bouc s’élevant du tombeau d’Agamemnon, ces femmes obèses et ensanglantées que sont Cassandre et Clytemnestre, ces chevaux à peine perceptibles dans la pénombre bleue nuit tombée brutalement sur la scène, ces statuettes de lapins alignées qui explosent une à une, ce Pylade maigrissime et blafard coiffé d’un chapeau de clown triste…
Pour éviter d’être décontenancé, dérouté, voire déçu, peut-être vaut-il mieux se détacher de la tragédie d’Eschyle. Nul besoin de se remémorer la trilogie dramatique pour apprécier. Castellucci n’a conservé que de rares allusions au texte original, laissant souvent la part belle à un silence inquiétant et fascinant. C’est finalement Castellucci que l’on va voir, et pas Orestie. Un Castellucci au mieux de sa forme, qui prouve que son spectacle fondateur est toujours aussi audacieux et novateur.

Si vous avez la chance d’avoir vos billets pour Orestie, il vous feront vivre un voyage d’exception :

1 – Voyage dans l’oeuvre de Roméo Castellucci, l’occasion de revenir sur ses débuts et de constater le chemin parcouru par ce génial artiste.
2 – Voyage au gré de tableaux initiatiques emplis de figures monstrueuses, dévastées, barbares, sauvages et tellement envoûtantes.
3 – Voyage à travers une langue tronquée, des sons explosifs, des silences pesants, des hurlements stridents et des musiques angoissantes.

 

Revue de presse du 21 octobre 2015 : Ce que le jazz fait à ma jambe, le poisson belge, Onomatopée et l’Avare

 

1. Jacques Gamblin fait swinguer le Théâtre du Rond-Point avec “Ce que le jazz fait à ma djambe!” :

– “Ce n’est pas un concert, ce n’est pas une pièce, ce n’est pas un seul en scène. C’est un peu les trois à la fois.“- France Info

– “Spécialiste des seuls en scène insolites (Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papaTout est normal mon cœur scintille), Gamblin invite la musique sur scène et inscrit son texte sur des sons de blues, de groove, de punk.– Le JDD

– “A remarquer parmi les sources littéraires du duo, des propos signés Herbie Hancock en personne.” – La Terrasse

– “Comédien incomparable et décidément inclassable, Jacques Gamblin se prête volontiers à toutes les expériences scéniques, partageant l’affiche avec le danseur Bastien Lefèvre ou le pianiste Laurent de Wilde.“- Telerama

 

2. Au Théâtre de la Pépinière, Léonore Confino offre à Marc Lavoine son premier rôle sur scène avec “le poisson belge” :

– “Si le thème de la rencontre improbable n’a rien d’original, son traitement par Léonore Confino déroute tout autant qu’il séduit.“- Froggy’s Delight

– “Littéralement, la rencontre accidentelle d’un travesti et d’une jeune orpheline, l’union inattendue de ces deux solitudes torturées devenant synonyme de force d’entraide” – Telerama

– “Dans la dernière pièce de Léonore Confino, Marc Lavoine fait des débuts sur scène très convaincants, et prometteurs.– Le JDD

 

3. Dans le cadre du Festival d’Automne, quatre compagnies de Belgique et de Hollande, dont les fameux tg Stan, reprennent “Onomatopée” au Théâtre de la Bastille :

– “Fruit d’une  collaboration des compagnies flamandes et néerlandaises tg STAN, De Koe, Dood Paard et Maatschappij Discordia, Onomatopée a été créé en 2007 et débarque aujourd’hui en France.” – La Terrasse

– “Issus de compagnies flamandes et néerlandaises, cinq trublions en équilibre instable affrontent le public presque sans filet.“- Libération

– “De sujet il n’y a point, dans ce spectacle qui fait de la scène un champ d’action (ou plutôt de non-action) dadaïste.– Le Monde

– “Un beau ratage, à l’opposé de leur fameux succès, My Dinner With André,qui mit autrefois (en 2005 et en 2014) les salles en transe !– Telerama

 

4. Jacques Weber revisite “l’Avare” de Molière au Théâtre Dejazet :

– “Disons-le, le chef-d’oeuvre possède une telle puissance qu’il se développe de lui-même et que la mise en scène, si elle est conduite sans arrogance, ne peut que réussir.” – Blog.Le Figaro

– “Jacques Weber, comédien astral, mis en scène par Jean-Louis Martinell, joue ce rôle à la manière d’un Raimu : il aspire, dévore, concasse, renvoie dans un trou noir.“- Froggy’s Delight

– “On pensait naïvement que « l’Avare » était une comédie. Le metteur en scène Jean-Louis Martinelli voit plutôt dans ce classique de Molière un drame.– Le Parisien

Interview de Jacques Weber pour le JDD

Lancement du Festival d’Automne à Paris

Revue de presse du 9 septembre 2015

 

 

1. Coup d’envoi du Festival d’Automne à Paris :

– “Demeurer épris de différences et fervent d’étrangeté, défier, bousculer les canons : si le Festival d’Automne reste fidèle à l’esprit de ses fondateurs, il sait aussi s’adapter aux conjonctures actuelles.” – France Musique

– “Lepage, Castellucci, Jolly, Pommerat, Ostermeier, Bondy : quel programme!“- Les Echos

– “Nom de code : 887 (prononcer 8-8-7) pour un souvenir d’enfance, celui de l’auteur-acteur-metteur en scène québécois Robert Lepage, qui revient à Paris, où il fait l’ouverture du Festival d’automne, avec un de ces solos où il excelle.“- Le Monde

 

2. A la Colline, Stéphane Braunschweig donne le coup d’envoi de sa saison avec une mise en scène des Géants de la montagne de Pirandello :

– “Stéphane Braunschweig revient à Pirandello avec son ultime pièce, qu’il laissa inachevée.” – La Terrasse

– “A la Colline, Stéphane Braunschweig rend compte avec précision et tact des énigmes posées par «les Géants de la montagne», sans doute la plus belle pièce du dramaturge sicilien.” – Libération

– “Braunschweig n’est pas qu’un habile faiseur d’images : gérant avec brio le “dehors” et le “dedans”, le chassé-croisé constant entre le réel et l’illusion, il dirige au cordeau la troupe de comédiens ambulants et de « poissards » rêveurs.” – Les Echos

3. Pédagogies de l’échec, l’un des succès d’Avignon 2015 repris au Vingtième Théâtre :

– “C’est une des grandes réussites théâtrales de la rentée.” – Elle

– “La scénographie signée Alain Timàr est remarquable.” – Time Out 

– “Pierre Notte flirte avec un absurde débridé comme peu de nos contemporains.” – Telerama

– “La mise en scène d’Alain Timár les soumet à rude épreuve, avec ce plateau qui s’incline insensiblement jusqu’à 45°.” – Le JDD

 

4. Au Théâtre Hébertot, Rachida Brakni met en scène Victor de Henri Berstein :

– “Puissant jusqu’à en perdre son souffle, Grégory Gadebois livre une prestation marquante.” – Froggy’s Delight

– “On sent néanmoins Cantona plus retenu, un poil moins virtuose que ses partenaires.” – Paris Match

 

5. Les Voisins de Michel Vinaver au Poche Montparnasse :

– “Les Voisins sont plus qu’une comédie. Un mythe, un conte pour notre temps, avec Lionel Abelanski et Patrick Catalifo.” – Theatral Magazine

– “Marc Paquien place sa mise en scène non dans le hasard, mais dans l’entre-deux. Entre Laheu et Blason, entre Alice et Ulysse, entre le drôle et le grave.” – Mediapart-leblog

– “Interview de Marc Paquien” pour La Terrasse