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Affabulazione, « Un amour qui ne finit pas » et Thabet et Bolze au Rond-Point

Revue de presse du 20 mai 2015

 

 

1. Affabulazione au Théâtre de la Colline, les retrouvailles de Nordey et de Pasolini :

– « Au Théâtre national de la Colline, Stanislas Nordey retrouve Pier Paolo Pasolini dans « Affabulazione », une pièce centrée sur la complexité des rapports entre un père et son fils. » – Marianne

– « Stanislas Nodey a choisi une mise en scène opératique dans une scénographie à la Visconti, pour accompagner d’une image lumineuse un propos complexe. » – Théâtral Magazine

– « L’auteur italien n’a cessé d’accompagner le metteur en scène, qui a inventé son théâtre à partir de la réflexion pasolinienne sur le « théâtre de parole » opposé au « théâtre de bavardage » et au « théâtre de l’Underground » du geste et du cri. » – Le Monde

– « L’aventure que Stanislas Nordey offre au public d’Affabulation est une vraie expérience poétique, presque une transe antique. » – Telerama

 

2. Un amour qui ne finit pas,  avec le comédien-metteur en scène Michel Fau :

– « Au jeu ultra-lunaire de Michel Fau (Jean) répond celui, explosif, de Léa Drucker (Germaine), forcément sublime en bourgeoise « choucroutée » et calculatrice. » – Les Echos

– « Michel Fau nous permet de redécouvrir cette pièce oubliée et l’on ne peut que le louer : ce n’est pas la première fois qu’il va puiser dans un répertoire à difficile distance. » – Le Figaro

– « En tête d’affiche, des comédiens aguerris à la scène, bien distribués en terme d’emploi, qui maîtrisent une partition délicate car faite de ruptures dont ils déjouent habilement les pièges et difficultés. » – Froggy’s Delight

– « Les clichés de la comédie de l’adultère, de la société bourgeoise et de la sexualité sont ici provoqués, secoués, mis en cause par un dialogue brillant qui ne se grise pas de son brio. » – Le Point

 

3. « Nous sommes pareils à ces crapauds qui… » et « Ali » au Rond-Point :

– « Dans « Nous sommes pareils à ces crapauds » et de manière plus elliptique dans « Ali », les danseurs-équilibristes qui tournent sur la scène sont accompagnés d’un groupe musical associant musiciens arabes et grecs pour une synthèse entre rebétiko et musique arabo-andalouse. » –  Froggy’s Delight

– « Ce long titre, tiré d’un poème de René Char, nous dit-il tout de cette pièce qui réunit deux frères,  Ali et Hédi Thabet ? En un sens, oui. » – Les Inrocks

– « L’assemblage est parfait, les deux volets du diptyque, bien que conçus séparément, se répondent et se combinent en un trajet d’émotions indiscutable. » – Mediapart

– « Deux hommes et une femme sur scène s’emportent dans un tsunami de situations et font voltiger la robe de mariée. » – France Inter

 

 

Le Chagrin, George Kaplan, Open Space et Les sans-papiers au Théâtre de la Commune

Revue de presse du 13 mai 2015

 

 

1. Le Chagrin à la Colline, quand Caroline Guiela Nguyen et sa compagnie parlent du deuil :

– « Issue de l’école du Théâtre national de Strasbourg, cette jeune femme invente avec une intuition très sûre un théâtre sensible. » – Libération

– « Sur le plateau, un frère et une soeur, leur grand-mère et une amie. Le père vient de mourir. » – L’Express

– « Caroline Guiela Nguyen emmène quelque chose de tout à fait neuf, et réinvestit des territoires oubliés, au fil de ses spectacles. » – Le Monde

– « Caroline Guiela Nguyen sait instiller le trouble, inventer des gestes inédits, de belles images insolites. » – Les Echos

 

2. Reprise de George Kaplan au Théâtre de la Tempête, l’humour aux trousses :

– « En un temps où les gouvernants veulent tout surveiller, quitte à flirter avec Big Brother, voilà une pièce qui tombe à pic, d’autant qu’elle est menée comme un thriller comique. Elle s’appelle « George Kaplan », mise en scène par Frédéric  Sonntag. » – Marianne

– « Ce singulier spectacle créé il y a deux ans entre sans cesse en collision avec l’actualité brûlante : les guerres, les attentats, les obsessions sécuritaires, la coupure entre les élites et le peuple, la législation controversée sur le renseignement. » – Les Echos

– « George Kaplan ou comment le nom d’un personnage fictif, le macguffin hitchcockien du célèbrissime film « La mort aux trousses », devient un support idéologique, un stéréotype télévisuel et un enjeu politique. » – Froggy’s Delight

 

3. Reprise également d’Open Space, la pièce de Mathilda May au Théâtre de Paris :

– « Open Space, créée en octobre 2013, vole de succès en succès et une deuxième tournée se prépare pour la saison prochaine. On aimerait que la vraie vie de bureau soit aussi cocasse que dans la pièce. » – Le Point

– « Pas prétentieuse pour un sou, la pièce ne refait pas le monde mais dépeint joliment une brochette de caractères attachants qui pourraient être nos voisins de bureau. » – L’Express

– « On pense à du Vinaver revisité par Tati. Le travail est inventif, les gags se multiplient. » – Telerama

– « La comédienne a conçu et mis en scène un spectacle sans parole mais aux borborygmes bien léchés et à la chorégraphie millimétrée. » – Le Monde

 

4. Les sans-papiers sur la scène du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers :

– « Sur le plateau, les hommes prennent un à un la parole, dans une grande simplicité. Ils racontent l’arrachement au pays, l’errance puis l’attente, interminable, pour obtenir les papiers. La forme, frontale et brechtienne, opère magnifiquement. » – Le Monde

– « C’est du théâtre militant plutôt bien fait. La mise en scène ne tombe pas dans le misérabilisme. Ces sans papiers ne sont pas dans la prostration, ils ont créé une dynamique. » – Le Parisien

– « Ce spectacle s’inscrit dans le cycle des pièces d’actualité initié, cette saison, par Marie-José Malis, la directrice du Centre national dramatique. » – La Croix