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Marion Malenfant_portrait

Interview de Marion Malenfant

Interview de Marion Malenfant – 9 octobre 2015
Actuellement à l’affiche du Théâtre Hébertot pour son rôle dans Victor

Marion Malenfant_portrait

 

Repérée par John Arnold, puis par Muriel Mayette-Holtz, Marion Malenfant n’en a pas fini de séduire la scène

Un sourire mi-angélique, mi-mutin. Une gouaille façon “titi parisien”. Un franc parler qui laisse deviner un caractère droit, sincère et facile à vivre. Une “envie de scène” qui semble avoir toujours été là. Un talent inouï. Une sincérité, une joie de vivre, une manière de s’enthousiasmer pour les projets qu’elle choisit. Un côté fonceur, entier, déterminé. Marion Malenfant déborde d’énergie positive. Son appétit de vivre et sa passion pour la scène se combinent de telle sorte que rien ne pourrait l’arrêter. A 27 ans, elle semble la première étonnée de son parcours déjà impressionnant. Après avoir remporté le 1er prix d’Art Dramatique au Conservatoire d’Antibes, elle monte à Paris pour suivre le Cours Florent et faire ses débuts sur scène.

Elle n’attendra pas très longtemps avant de croiser le “rôle de sa vie”. Hasard d’une rencontre ? chance? destin? – sans doute un peu de tout cela. John Arnold lui confie le rôle de Marylin Monroe dans le projet un peu fou qu’il s’apprête à monter. Il s’agit d’adapter à la scène le roman de Joyce Carol Oates relatant la vie de l’une des plus grandes icônes de notre siècle. Marion Malenfant n’hésite pas : son instinct lui commande de saisir cette formidable occasion de brûler les planches en beauté. Quelques mois plus tard, Muriel Mayette-Holtz ne s’y trompe pas lorsqu’elle lui propose de rejoindre la troupe de la Comédie-Française pour reprendre le rôle de Camille dans “On ne badine pas avec l’amour”. Au bout d’à peine deux ans et une dizaine de rôles (Ismène dans Antigone, Angélique dans Le Malade imaginaire, Elise dans L’Avare, Lulu dans L’Anniversaire) Marion ne peut résister à l’appel de Norma Jeane. “J’aime trop ce rôle, je ne pouvais pas refuser, même si c’était une décision difficile à prendre”, déclare-t-elle dans son immense sourire… Pas de doute, son avenir est tout tracé. Un avenir qu’elle doit à sa bonne étoile, certes, mais d’abord et surtout à son énorme talent!

 

Victor, un héros incarné par l’immense Grégory Gadebois

Spectacle vu le 17 septembre 2015
Actuellement au Théâtre Hébertot à 21h
Une pièce d’Henri Bernstein mise en scène par Rachida Brakni

@PhotoLot

On peut aller voir Victor, tout simplement parce que Victor est incarné par Grégory Gadebois et que Grégory Gadebois est un “stradivarius”…

En allant voir Victor, je n’allais pas voir Eric Cantona sur scène. J’ai d’ailleurs découvert plus tard dans la soirée à quel point il fut et reste populaire… Hélas pour le public du Théâtre Hébertot, on peut être un dieu du ballon rond sans être bon comédien.

A mon sens la pièce décolle avec la scène entre Marion Malenfant – lumineuse et bourrée de talent – et Grégory Gadebois – pour moi l’un des meilleurs comédiens du moment. C’est bien pour ces deux-là que j’allais voir Victor, et je n’ai pas été déçue. Leur niveau de jeu est tellement au-dessus de celui de leurs partenaires que leur histoire m’a touchée bien au-delà de l’intrigue générale. Aux côtés de notre footballeur reconverti, Caroline Silhol a du mal à défendre sa partie, d’autant qu’elle n’a plus vraiment l’âge du rôle. Elle campe l’épouse de Marc (Eric Cantona) en même temps que le grand amour de Victor. Lequel Victor est par ailleurs le meilleur ami de Marc. La pièce démarre le jour de la sortie de prison de Victor, qui vient de purger une peine de prison à la place de son ami, par amour pour la femme de ce dernier. Une intrigue qui semble reposer sur le trio classique du théâtre bourgeois femme-mari-amant.

Mais “l’histoire dans l’histoire”, celle qui m’a “cueillie” sans crier gare, c’est bien cette rencontre entre Victor et Marianne, une jeune fille pleine de gouaille et de fraîcheur incarnée par Marion Malenfant. Leur histoire d’amour est pleine de tendresse, de délicatesse, de douceur et joie mêlées. Et l’on est d’autant plus ému de voir cette histoire se briser qu’elle est la seule à laquelle on croit réellement.

On peut aller voir Victor pour d’autres raisons que découvrir la nouvelle prestation d’Eric Cantona sur scène :

1 – Grégory Gadebois, Molière du meilleur seul en scène en 2014 pour “Des fleurs pour Algernon“, confirme ici l’étendue de sa palette.
2 – Face à lui, Marion Malenfant, également ex-pensionnaire de la Comédie-Française  et nominée aux Molières pour son interprétation de Marilyn dans Norma Jean brûle littéralement les planches.
3 –  Grâce à leur talent, tous deux parviennent à “sauver” la pièce et à nous faire redécouvrir Henri Bernstein, ce contemporain de Guitry tombé quelque peu dans l’oubli.

ELECTRONIC KIT PRESS

INTERVIEW

Lancement du Festival d’Automne à Paris

Revue de presse du 9 septembre 2015

 

 

1. Coup d’envoi du Festival d’Automne à Paris :

– “Demeurer épris de différences et fervent d’étrangeté, défier, bousculer les canons : si le Festival d’Automne reste fidèle à l’esprit de ses fondateurs, il sait aussi s’adapter aux conjonctures actuelles.” – France Musique

– “Lepage, Castellucci, Jolly, Pommerat, Ostermeier, Bondy : quel programme!“- Les Echos

– “Nom de code : 887 (prononcer 8-8-7) pour un souvenir d’enfance, celui de l’auteur-acteur-metteur en scène québécois Robert Lepage, qui revient à Paris, où il fait l’ouverture du Festival d’automne, avec un de ces solos où il excelle.“- Le Monde

 

2. A la Colline, Stéphane Braunschweig donne le coup d’envoi de sa saison avec une mise en scène des Géants de la montagne de Pirandello :

– “Stéphane Braunschweig revient à Pirandello avec son ultime pièce, qu’il laissa inachevée.” – La Terrasse

– “A la Colline, Stéphane Braunschweig rend compte avec précision et tact des énigmes posées par «les Géants de la montagne», sans doute la plus belle pièce du dramaturge sicilien.” – Libération

– “Braunschweig n’est pas qu’un habile faiseur d’images : gérant avec brio le “dehors” et le “dedans”, le chassé-croisé constant entre le réel et l’illusion, il dirige au cordeau la troupe de comédiens ambulants et de « poissards » rêveurs.” – Les Echos

3. Pédagogies de l’échec, l’un des succès d’Avignon 2015 repris au Vingtième Théâtre :

– “C’est une des grandes réussites théâtrales de la rentée.” – Elle

– “La scénographie signée Alain Timàr est remarquable.” – Time Out 

– “Pierre Notte flirte avec un absurde débridé comme peu de nos contemporains.” – Telerama

– “La mise en scène d’Alain Timár les soumet à rude épreuve, avec ce plateau qui s’incline insensiblement jusqu’à 45°.” – Le JDD

 

4. Au Théâtre Hébertot, Rachida Brakni met en scène Victor de Henri Berstein :

– “Puissant jusqu’à en perdre son souffle, Grégory Gadebois livre une prestation marquante.” – Froggy’s Delight

– “On sent néanmoins Cantona plus retenu, un poil moins virtuose que ses partenaires.” – Paris Match

 

5. Les Voisins de Michel Vinaver au Poche Montparnasse :

– “Les Voisins sont plus qu’une comédie. Un mythe, un conte pour notre temps, avec Lionel Abelanski et Patrick Catalifo.” – Theatral Magazine

– “Marc Paquien place sa mise en scène non dans le hasard, mais dans l’entre-deux. Entre Laheu et Blason, entre Alice et Ulysse, entre le drôle et le grave.” – Mediapart-leblog

– “Interview de Marc Paquien” pour La Terrasse