Revue de presse du 2 mars : Traces, les Cavaliers et L’Etranger
1. Traces à Bobino, c’est du cirque contemporain dans la veine du Cirque Eloize, énergisant, bluffant, jouissif :
– “Les numéros de cirque sont tellement intégrés sans roulement de tambour comme dans une pièce de théâtre que le public a parfois du mal à les interrompre par des applaudissements.” – France Info
– “Les 7 Doigts, ce sont sept artistes du Cirque du Soleil qui, un beau jour, ont décidé de rassembler leurs économies et de monter une compagnie.” – Le Figaro
– “Ils sautent, ils rebondissent, ils virevoltent : les artistes de Traces ont un corps qui n’est pas comme le nôtre, un corps léger comme une plume, agile et souple.” – Sortir à Paris
– “Un spectacle juvénile, rock et direct, au point de faire crier d’enthousiasme le public.” – Le Monde
– “On aime leur côté ultra-urbain, toujours un peu ado et rare en France, à la fois technique, esthétique et brillant.” – Telerama
– “Ce show à l’énergie explosive est diablement efficace pour prendre votre dose d’adrénaline, avec un effet montagnes russes garanti.” – Les 5 pièces
– Interview de Sébastien Soldevila pour Le Parisien
2. Après le succès dans le Off d’Avignon en 2014 et 2015, reprise des Cavaliers, d’après l’œuvre de Joseph Kessel, au Théâtre la Bruyère :
– “Une histoire poignante d’homme et d’honneur posé sur le plateau comme un diamant dans son écrin, une sorte d’imaginaire romanesque que les comédiens nous servent magistralement.” – Reg’Arts
– “L’on sent bien l’influence de Peter Brook sur Éric Bouvron, tant dans le choix du thème – un récit épique – que dans l’allure générale de la mise en scène.” – Les trois coups
– “Il y a aussi Grégori Baquet, révélation masculine des Molières 2014, qui rugit, boite et nous emporte dans sa douloureuse et sa quête de fils incompris, tel Hémon à la recherche de Créon dans l’Antigone de Sophocle.” – Le Point
– “Le récit, dont les multiples rebondissements prennent forme grâce aux inventifs jeux de scène, trouve dans l’ambiance sonore beaucoup mieux qu’un accompagnement : un stimulant puissant.” – La Terrasse
– “La musique et les bruitages de Khalid K nous font entendre le son mystérieux des steppes. Le spectacle mêle avec bonheur théâtre et danse.” – Telerama
– “D’un livre à grand spectacle de Joseph Kessel dont John Frankenheimer avait tiré un film trépidant en cinémascope avec Omar Sharif, Eric Bouvron a réussi l’impossible adaptation pour la scène, celle qui fait vivre un vrai beau moment de théâtre.” – Froggy’s Delight
3. Au Théâtre des Abbesses, le chorégraphe Jean-Claude Gallotta propose une adaptation de L’Etranger de Camus :
– “Cette pièce , créée pour trois danseurs avec qui il travaille depuis longtemps, Ximena Figueroa, Thierry Verger et Béatrice Warrand, a finalement été la dernière montée en tant que directeur du Centre Chorégraphique National de Grenoble qu’il a quitté à la fin de l’année, après 30 années à sa tête.” – France Inter
– “Ces trois danseurs permanents du Groupe Emile Dubois (la compagnie de Jean-Claude Gallotta) sont magnifiquement mis en valeur – et en lumière.” – Les Echos
– “Célébration du roman, du romancier bien sûr, de son importance dans le monde de la littérature et dans l’histoire contemporaine de notre pays, ce spectacle est aussi une célébration du « fils de la mer, de la lumière et du soleil ». Un spectacle qui se promet envoutant.” – Sortir à Paris
– “Jamais le chorégraphe, fils d’immigrés italiens, né à Grenoble où il vit toujours, n’avait évoqué son enfance en Algérie. Jamais non plus il n’avait osé un lien fantasmé entre la réalité et la fiction.” – Le Monde
– “Avant chaque courte scène dansée (qui alterne avec les mots et des clichés familiaux ou des films de chevet), Gallotta installe un certain climat : chaleur d’un côté, menace sourde de l’autre, absurdité du monde au milieu.” – Telerama
– “L’inadéquation volontaire entre langage littéraire et langage chorégraphique crée ici un espace de liberté saisissant, dans lequel s’engouffrent nos trois interprètes avec une incroyable sensualité.” – Les 5 pièces
– Interview de Jean-Claude Gallotta pour La Terrasse