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Revue de presse du 11 novembre 2015 : Ça ira (1) – fin de Louis, Nobody et Fin de l’Histoire

 

1. Aux Amandiers, Joël Pommerat fait sa révolution avec Ça ira (1) – fin de Louis :

– “On sort sonnés et électrisés à la fois de l’épopée historique dans laquelle Joël Pommerat et sa troupe nous ont embarqués plus de quatre heures durant.” – Telerama

– “Le spectacle a un aspect pédagogique, en dépit des voix qui se chevauchent, de la violence des enjeux, de la confusion du réel recréé, et surtout, de l’absence d’imagerie révolutionnaire.” – Libération

– “Tous les débats philosophiques et politiques depuis deux siècles sur la liberté, l’égalité, la justice, l’autorité de l’Etat… brillent d’un éclat nouveau.” – Les Echos

– “C’est éminemment politique et philosophique. Passionnant !” – Les Trois Coups

– “Avec ce nouveau spectacle, Joël Pommerat opère une rupture esthétique, abandonnant les dispositifs circulaires ou en bi‑frontal qu’il avait explorés précédemment.” – France Inter

 

2. Le Montfort présente Nobody, un spectacle entre performance scénique et cinématographique :

– “La pièce, filmée en temps réel par deux cadreurs, se joue derrière de grands panneaux de verre tout en étant montée et projetée simultanément au-dessus de la scène créant ainsi chez le spectateur l’impression discordante d’être en immersion et en observation, dans l’empathie et le jugement.”- Froggy’s Delight

– “Performance filmique. C’est le nom donné par le metteur en scène Cyril Teste, du collectif MxM, pour qualifier la forme de spectacle qu’il élabore depuis quelques années, entre théâtre filmé et cinéma éphémère.” – L’Express

– “Au cœur de ce spectacle d’une intelligence folle et jubilatoire, le spectateur va découvrir le destin de Jean Personne, consultant en restructuration d’entreprise.” – Sortir à Paris

– “Les interprètes évoluent dans différentes situations : «case meeting», entretiens en binôme, accueil d’un stagiaire et même pot. La caméra se focalise sur un visage, une situation, un échange.” – Libération

– “Nobody est une tragédie contemporaine. Celle de la perte du « moi » dans le monde de la surveillance généralisée.” – Time Out

 

3. Fin de l’Histoire, le nouveau spectacle de Christophe Honoré à la Colline divise la critique :

– “Une nuit d’attente qui va partir en vrille, interprétée par une bande d’acteurs capables d’aller très loin dans les dérapages et le politiquement incorrect.” – Les Inrocks

– “Le texte trop brouillon, les bonnes idées gâchées font de cette « Fin de l’Histoire » une machine folle qui tourne trop souvent à vide.” – Les Echos

– “On a bien envie de tirer à boulets rouges sans sommation, au sortir de Fin de l’histoire, le nouveau spectacle que Christophe Honoré.”– Le Monde

– “Fin de l’histoire, spectacle désordonné, furieux, spectacle qui nous égare et s’égare parfois, éloge joyeux du désordre et de l’hétérogénéité du monde.”– Le Figaro

– “Fin de l’histoire, d’après l’œuvre de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz (1904-1969), interminable pensum que l’on classera dans la catégorie des ratés à oublier au plus vite.” – Marianne

 

Comme une pierre qui…, Père, Celui qui tombe et De l’Ambition

Revue de presse du 23 septembre 2015

 

 

1. Comme une pierre qui…enchante la critique :

– “Dans le processus de l’enregistrement, ses tâtonnements et ses ratés, les comédiens retrouvent le cheminement d’un spectacle en train de se faire.“- Telerama

– “Du rock à la Comédie française, c’est du jamais vu et on en redemande.” – France Info

– “Le spectacle de Marie Rémond et Sébastien Pouderoux, qui s’impose d’ores et déjà comme le coup de cœur de la rentrée théâtrale.“- Le Monde

– “Comme au théâtre, c’est le processus de création, erratique, fragile, qui est en cause dans cette histoire d’une chanson légendaire.“- Le Point

– “Les musiciens sont fébriles, la production, frénétique, l’ambiance, orageuse.“- Froggy’s Delight

 

2. Tout comme Bob Dylan, Arnaud Desplechin fait son entrée à la Comédie-Française :

– “Le réalisateur de «Rois et Reine», qui met en scène «Père» de Strindberg à la Comédie-Française, raconte ses débuts au théâtre.“- Libération

– “Le public sort pantelant de deux heures de lutte à mort au sein du couple incarné magistralement par Michel Vuillermoz et Anne Kessler.” – Le Parisien

– “Le spectacle est magnifique. Il rend hommage à la fois à August Strindberg, à Ingmar Bergman et aux acteurs.“- Le Monde

– “Arnaud Desplechin n’a aucun mal à se faire comprendre de ses acteurs et à les amener doucement vers un jeu presque cinématographique.“- Telerama

 

3. Au Montfort, reprise du spectacle de Yoann Bourgeois, Celui qui tombe :

– “Le plateau télescope l’espace, invente des plaines, des montagnes, des manèges, des planètes et, par une magnifique trouvaille, traverse aussi le temps, rétrécissant les artistes à l’échelle de petits enfants.“- Le Figaro

– “Etonnante métaphore de la vie, la dernière création de Yoann Bourgeois met en scène les ressources humaines pour s’adapter et survivre.” – Le JDD

– “Une fois encore, Yoann Bourgeois a réussi à atteindre ce « point de suspension » qu’il cherche dans tout ce qu’il commet.“- France Inter

– “La prise de risque, la souplesse et la concentration des interprètes laissent bouche bée.“- Rue89 Le blog

 

4. Après la passionnante Chute d’une nation, Yann Reuzeau présente De l’Ambition au Théâtre du Soleil :

– “Véritable photographie de l’époque, la pièce décrit avec réalisme dans un contexte de société en perte de valeurs, la période troublée de la fin de l’adolescence.“- Froggy’s Delight

– “La mise en scène et le jeu, nerveux, incisifs et rythmés, sans aucun bavardage, sont ancrés dans le temps de la vie, et manifestent une présence efficace, immédiate, à fleur de peau, dans une histoire en devenir.” – La Terrasse

 

La Vie de Galilée, Bourlinguer, Les heures souterraines et Du domaine des Murmures

Revue de presse du 27 mai 2015

 

 

1. Reprise de “La vie de Galilée” de Jean-François Sivadier au Monfort – la pièce de Brecht plus actuelle que jamais :

– “Le spectacle a déjà 13 ans d’âge. Il semble avoir été créé hier. Mais, comme un bon whisky ou un bon vin, il s’est bonifié avec le temps.” – Le Monde

– “A travers “La Vie de Galilée”, Brecht parle de la lutte de la vérité contre le pouvoir, de la responsabilité des intellectuels dans la société, mais aussi du théâtre et beaucoup de lui-même.” – La Terrasse

– “Tout comme Galilée déchaîna les passions de ses contemporains, cette “Vie de Galilée” déchaîne l’enthousiasme du public – et c’est notamment grâce à la performance titanesque de Nicolas Bouchaud.” – Toute la Culture

 

2. Bourlinguer au Théâtre du Grand Parquet – quand le formidable Jean-Quentin Châtelain s’empare du texte de Blaise Cendrars  :

– “Transmettre un tel texte en en respectant l’équilibre avec une économie de moyens ahurissante, en y prêtant son propre souffle et une sensibilité d’autant plus rare qu’elle est toujours au service de la nuance, n’est pas à la portée de n’importe qui.” – Libération

– “Il incarne, il invoque, il ressuscite, un morceau de la vie de Blaise Cendrars en 1906, à Naples : nous voilà sur le Pausilippe, au-dessus de la baie de Naples dans les baies et les ronces, pour le récit d’un amour d’enfance.” – Le Nouvel Economiste

– “Ce que le comédien réalise pendant près d’une heure trente tient de la magie pure.” – Froggy’s Delight

– “Darius Peyamiras, qui signe la mise en scène, a adapté le texte d’un des plus longs et des plus bouleversants récits du livre, Gênes, en le réduisant sans perdre sa sève.  – Le Figaro

 

3. Les Heures souterraines – l’adaptation du roman de Delphine le Vigan au Théâtre de Paris :

– “On aimerait que la vraie vie de bureau soit aussi cocasse que dans la pièce. Mais pour certains, l’entreprise est le lieu du harcèlement moral et de la dépression, thème du roman de Delphine le Vigan.” – France TV info

– “Dès la première scène dans laquelle il est l’amant au bord des larmes tandis que sa compagne dort tranquillement, Thierry Frémont attrape immédiatement le spectateur par ce charme composé de sincérité et de virilité.” – Artistik Rezo

– “Confrontée à un texte fait de déclarations linéaires, sagement découpées et explicatives, la mise en scène d’Anne Kessler ne peut pas grand-chose.” – Le Point

 

4. Du Domaine des Murmures – un huis clos envoûtant au Théâtre de Poche-Montparnasse  :

– “Adapté du roman de Carole Martinez, cette pièce emprisonne le spectateur dans une parenthèse à la croisée du songe, de l’expérience mystique et charnelle.” – Froggy’s Delight

– “Grâce à un subtil jeu de clair-obscur, Valentine Krasnochok semble tout droit sortie d’un tableau de Georges de La Tour.” – Le Figaro