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Revue de presse du 4 novembre 2015 : Moins 2, Tabou, Une laborieuse entreprise et Macbeth (The Notes)

 

1. Au Théâtre Hébertot, Guy Bedos reprend le rôle de Jean-Louis Trintignant dans “Moins 2”, la pièce de Samuel Benchetrit :

– “Poétique et philosophique à la fois, le texte de Samuel Benchetrit est drôle et plein de finesse” – Publikart

– “Philippe Magnan est un comédien très attachant et toujours profond, “vrai” et subtil. Guy Bedos, comédien qui a beaucoup été seul sur les plateaux, trouve la juste camaraderie qu’exige la pièce.“- Blog.le Figaro

– “C’est une fable, certes résolument contemporaine, mais qui aborde des sujets éternels (l’amour, la mort, le rejet…).” – Sortir à Paris

– Interview de Guy Bedos pour Le Parisien

 

2. Reprise de “Tabou” au Théâtre du Lucernaire, le spectacle de Laurence Février inspiré de faits réels :

– “Tabou est un spectacle extrêmement important, puisqu’abordant le sujet délicat du viol.” – Sortir à Paris

– “Pendant une heure, cinq magnifiques comédiennes (Anne-Lise Sabouret, Françoise Huguet, Carine Piazzi, Véronique Ataly et Mia Delmaë) tournoient en une ronde effrayante, prenant tour à tour en charge la parole des victimes et celle de l’inquisition sociale.” – La Terrasse

– “Dépositions et questions alternent, dans un passage de relais des interprètes qui –comme pour La ronde– passent du rôle de la victime à celle d’enquêteur, policier ou juge“- Le JDD

– Interview de Laurence Fevrier pour Les trois coups

 

3. Au Poche-Montparnasse, Myriam Azencot met en scène “Une laborieuse entreprise” de Hanokh Levin :

– “Drame de la quotidienneté, la tragédie du couple au cœur d’«Une laborieuse entreprise» est frontalement mise en scène par Myriam Azencot.” – La Terrasse

– “Hanokh Levin, considéré comme l’un des plus grands dramaturges contemporains, décrit ici avec une plume d’une efficacité redoutable une tranche de vie de ces petites gens en quête d’un bonheur incertain.“- Reg’Arts

– “On assiste ainsi à un spectacle oxymorique fusionnant mélodrame et vaudeville, habité par des personnages à la limite du clownesque.” – Time Out

Une tranche de vie théâtrale qui vous convaincra de ne pas laisser la haine et la monotonie s’installer au sein de votre couple”. – BSC News

 

4. Créé au Théâtre sortieOuest à Béziers, en janvier 2014, “Macbeth (The Notes)” poursuit sa route au Théâtre des Bouffes du Nord :

– “Un seul comédien en scène (David Ayala) se met dans la peau d’un metteur en scène contemporain prodiguant ses conseils de jeu à la troupe une semaine avant la première.” – Les Echos

– “Conçu à la manière d’un stand-up transpercé par des fragments de Macbeth, le spectacle impose la force de jeu d’un comédien, mais pas le projet auquel il prend part.“- La Terrasse

– “Superbement servi par un David Ayala à la hauteur de la folie de son personnage, Macbeth (The Notes) déploie par l’humour et le dynamitage des conventions, un vibrant éloge au théâtre.” – Toute la Culture

– “Par sa performance de plus d’une heure et demie sans faute de rythme, Ayala rejoint des comédiens comme Philippe Caubère ou Alexandre Astier, eux aussi seuls en scène face à des monstres comme Molière ou Jean-Sébastien Bach.” – France TV Info

Le Faiseur aux Abesses, des guêpes au Rond-Point et Schitz à la Bastille

Revue de presse du 8 avril 2015

 

 

1. Reprise de l’excellent “le Faiseur” de Balzac par Demarcy-Mota :

– “Emmanuel Demarcy-Mota dirige allègrement ce petit monde en équilibre instable qui fait trois petits tours et puis s’en va après avoir entrainé le public dans une folle comédie humaine.” – Froggy’s Delight

– “Sur fond de combine, magouille, cynisme, cupidité, délits d’initiés et délits tout court, l’ignoble et le sordide triompheraient au point d’écœurer sans le jeu enlevé des comédiens, donnant chair à la galerie des personnages, tantôt insupportables, tantôt croquignolets ou touchants.” – La Croix

– “Le spectacle joue aussi avec le registre de la comédie musicale : à plusieurs reprises, les comédiens chantent Money, des Pink Floyd et d’Abba, ou un extrait de The Man Who Sold thé World, de David Bowie.” – Le Monde

 

2. En ce début de printemps, “les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre” :

– “Ce spectacle offre l’occasion de découvrir l’écriture insolite d’Ivan Viripaev et le solide talent de ses trois interprètes.” – La Terrasse

– “Répliques obsessionnelles, questions sur Dieu et la place des femmes dans la société (à l’ironie puissance dix), semblent faire écho aux interrogations de la Russie d’aujourd’hui.” – Telerama

– “Les comédiens du Collectif ildi! Eldi, qui se mettent eux-mêmes en scène et sont aussi responsables de ce convaincant décor déclinant une salle de répétition ou des coulisses, se sortent sans encombre de ce terrain miné par Ivan Viripaev.” – Froggy’s Delight

– “L’échange est savoureux, avec appel par téléphone des témoins possibles des parties adverses, rebondissements, quiproquos, relances, engueulades, soupçons. C’est rondement mené.” – Marianne

 

3. Cynique et grotesque, le “Schitz” de Hanokh Levin débarque au Théâtre de la Bastille :

– “Avec les références à la guerre, on pense bien sûr au conflit sans fin entre Israël et la Palestine, mais c’est toute la planète à feu et à sang, aujourd’hui comme hier, qu’Hanokh Levin met en cause.” – Les Echos

– “Rien n’est épargné. Ni les personnages, égoïstes, mesquins, cyniques, emportés dans une course à l’argent et à la consommation. Ni la société sans morale qui les tient, les façonne, un peu partout dans le monde en général.” – La Croix

– “Ce qui est merveilleux dans ce théâtre, et dont cette mise en scène rend parfaitement compte, c’est que les personnages ont beau être des affreux, ils sont en même temps profondément sympathiques.” – Libération