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Le Faiseur aux Abesses, des guêpes au Rond-Point et Schitz à la Bastille

Revue de presse du 8 avril 2015

 

 

1. Reprise de l’excellent “le Faiseur” de Balzac par Demarcy-Mota :

– “Emmanuel Demarcy-Mota dirige allègrement ce petit monde en équilibre instable qui fait trois petits tours et puis s’en va après avoir entrainé le public dans une folle comédie humaine.” – Froggy’s Delight

– “Sur fond de combine, magouille, cynisme, cupidité, délits d’initiés et délits tout court, l’ignoble et le sordide triompheraient au point d’écœurer sans le jeu enlevé des comédiens, donnant chair à la galerie des personnages, tantôt insupportables, tantôt croquignolets ou touchants.” – La Croix

– “Le spectacle joue aussi avec le registre de la comédie musicale : à plusieurs reprises, les comédiens chantent Money, des Pink Floyd et d’Abba, ou un extrait de The Man Who Sold thé World, de David Bowie.” – Le Monde

 

2. En ce début de printemps, “les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre” :

– “Ce spectacle offre l’occasion de découvrir l’écriture insolite d’Ivan Viripaev et le solide talent de ses trois interprètes.” – La Terrasse

– “Répliques obsessionnelles, questions sur Dieu et la place des femmes dans la société (à l’ironie puissance dix), semblent faire écho aux interrogations de la Russie d’aujourd’hui.” – Telerama

– “Les comédiens du Collectif ildi! Eldi, qui se mettent eux-mêmes en scène et sont aussi responsables de ce convaincant décor déclinant une salle de répétition ou des coulisses, se sortent sans encombre de ce terrain miné par Ivan Viripaev.” – Froggy’s Delight

– “L’échange est savoureux, avec appel par téléphone des témoins possibles des parties adverses, rebondissements, quiproquos, relances, engueulades, soupçons. C’est rondement mené.” – Marianne

 

3. Cynique et grotesque, le “Schitz” de Hanokh Levin débarque au Théâtre de la Bastille :

– “Avec les références à la guerre, on pense bien sûr au conflit sans fin entre Israël et la Palestine, mais c’est toute la planète à feu et à sang, aujourd’hui comme hier, qu’Hanokh Levin met en cause.” – Les Echos

– “Rien n’est épargné. Ni les personnages, égoïstes, mesquins, cyniques, emportés dans une course à l’argent et à la consommation. Ni la société sans morale qui les tient, les façonne, un peu partout dans le monde en général.” – La Croix

– “Ce qui est merveilleux dans ce théâtre, et dont cette mise en scène rend parfaitement compte, c’est que les personnages ont beau être des affreux, ils sont en même temps profondément sympathiques.” – Libération