Articles

Revue de presse du 2 décembre 2015 : Les Rustres, Les glaciers grondants, Un fils de notre temps et C’est la vie

 

1. Au Théâtre du Vieux-Colombier, il semble que l’on rie beaucoup en compagnie des Rustres de Goldoni :

– “Une comédie sur l’opposition des sexes et des générations, mais également une réflexion sur la peur du changement.” – France TV Info

– “On ne dira jamais assez l’excellence de la troupe de la Comédie-Française et la nouvelle recrue Rebecca Marder, qu’Eric Ruf a engagée sans hésitation après audition, a prouvé qu’elle était digne de la maison.” – Le Point

– “Entre principe de réalité et rêves, on aura passé deux heures à rire.” – Toute la Culture

– “Tout comme Goldoni se différenciait de la commedia dell’arte par le respect de l’écrit, le metteur en scène s’empare de la pièce sans la caricaturer ni lui surajouter d’effets scéniques.” – Artistik Rezo

– “Jean-Louis Benoit joue habilement sur trois fronts : la farce tendance commedia dell’arte (la folle course-poursuite dans la maison de Lunardo avec les cloisons qui vacillent est un must) ; la bataille entre les sexes (une joute acharnée) ; et la critique sociale (mordante).” – Les Echos

 

2. Quelques jours après l’ouverture de la COP 21, David Lescot présente sa nouvelle création au Théâtre des Abbesses, Les glaciers grondants :

– “Pour incarner le climat, le metteur en scène a choisi des éléments «déchaînés» : acteurs, danseurs, musiciens, acrobates, prêts à faire tomber la foudre, à créer un art des catastrophes, des précipitations et des embellies.” – Le Parisien

– “Ces glaciers grondants déploient une large palette de panoramas sans vraiment réussir à faire œuvre.” – La Terrasse

– “Dans les faits, pas moins de deux années d’enquête ont été nécessaires pour écrire la pièce.” – Sciences et Avenir

– Interview de David Lescot pour France Inter

 

3. Au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, reprise d’Un fils de notre temps, l’adaptation par Jean Bellorini du dernier roman d’Odön von Horvath :

– “Du roman d’origine contant la courte carrière d’un jeune soldat du Reich avant la guerre, le metteur en scène Jean Bellorini a fait un chant choral à quatre voix.” – Telerama

– “Les images que parvient à faire naître ce spectacle à l’impeccable économie scénique et à la beauté sidérante sont poignantes et cruelles, poétiques et délirantes, drôles et bouleversantes.” – La Terrasse

– “On retrouve, ici, tout l’art du théâtre de Jean Bellorini : direct et populaire, tissé d’émotion et d’intelligence, pour frapper au cœur, cogner au ventre.” – La Croix

– “Tour à tour chœur ou orchestre – violon, trompette, claviers et guitare sont présents sur la scène –, le quatuor déploie dans une commune respiration la diversité des résonances personnelles que le propos suscite et, par là, en révèle l’universalité.” – France Culture

– Interview de Jean Bellorini pour La Terrasse

 

4. La nouvelle performance de Jean-Quentin Châtelain, c’est au Rond-Point dans C’est la vie :

– “Si vous êtes prêt à vous lancer dans le voyage d’une vie, une vie pour le moins originale et fantasque, pleine de « bruit et de fureur » mais au final apaisée, venez applaudir Jean-Quentin Châtelain et ses deux musiciens. Le spectacle vaut le détour.” – Reg’Arts

– “L’existence d’un auteur libre, entier, dont la voix sans concession est à la démesure du comédien monumental qu’est Jean-Quentin Châtelain.” – La Terrasse

– “Grégory Dargent et Claude Gomez dispensent de manière quasi ininterrompue une composition musicale non seulement très largement datée, et dont l’adéquation avec le propos laisse sceptique, mais, en sus, d’une intensité sonore assourdissante.” – Froggy’s Delight

– “Il y a une beauté de la mémoire, une pureté de la forme. Très pure aussi, la mise en scène, précise, musicale et discrète.” – Le blog du Figaro

– Interview de Jean-Quentin Châtelain pour Les Trois Coups

Revue de presse Avignon 2015 – 1

Revue de presse Avignon 2015 du 15 juillet 2015

 

1. Conçu par Olivier Martin-Salvan, un Ubu itinérant, potache et grand guignol :

– “Il faut prendre la route, quitter la touffeur avignonnaise, pour assister à l’Ubu itinérant proposé par Olivier Martin Salvan dans le cadre du festival officiel.” – France TV Info

– “Olivier Martin-Salvan a eu la bonne idée de s’appuyer sur Ubu sur la butte, la version tranchante, car réduite pour marionnettes par Jarry lui même en 1898.” – Telerama

– “Reste un théâtre de tréteaux, cocasse et potache, très adapté à son parcours de lieu en lieu pendant toute la durée du festival.” – Le Point

 

2. “A mon seul désir”, la folle performance de Gaëlle Bourges au Gymnase Saint-Joseph :

– “Avec cette création, Gaëlle Bourges referme son triptyque «Vider Vénus». ” – Libération

– “Les quatre danseuses, Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland (il y aura des guest plus tard, mais c’est un secret), sont devant nous, nues, dans un signe que la peau est celle de la bête.” – Toute la Culture

– “Il s’agit de questionner les représentations des corps dans la peinture, plus que de traiter du corps féminin.” – La Terrasse

 

3. Guy Pierre Couleau met en scène dans le Off  la pièce de Horvath, Don Juan revient de guerre :

– “Trente-cinq femmes et un homme composent les personnages, interprétés par  Nils Öhlund (Don Juan), Carolina Pecheny et Jessica Vedel.” – La Terrasse

– “Autour de Nils Ohlund (Don Juan écorché et énigmatique), Carolina Pecheny et Jessica Vedel incarnent avec une verve et une violence superbes tous les visages féminins de la saga découpée au couteau telle une toile d’Egon Schiele.” – Telerama

– “Joué devant un simple rideau de théâtre changeant d’actes en actes, ce Don Juan-là passionne et touche sans esbroufe.” – L’Express

 

4. La rencontre souterraine entre Yann Collette et Peter Handke, l’une des “pépites du Off” :

– “Le comédien Yann Colette reprend «Souterrain blues», où un homme, dans un métro imaginaire, invective le monde, qui tournait mieux avant.” – Libération

– “Autre merveille, la présence de Yann Collette dans Souterrain Blues, un texte de Peter Handke, déjà joué il y a deux ans, mais recréé dans une nouvelle mise en scène par Xavier Bazin.” – Le JDD

– “On ne tergiverse pas avec un acteur bestial et un texte sidérant. On ne prend pas de chemin de traverse. On affronte la bête de face.” – Blog.rue89.NouvelObs

 

 

“Ancien Malade des hôpitaux de Paris” à l’Atelier, “La Révolte” aux Bouffes du Nord, “Les Inquiets et les Brutes” au Lucernaire et “Don Juan revient de guerre” à l’Athénée

Revue de presse du 15 avril 2015

 

Ancien Malade

1. Olivier Saladin dans un Seul en scène d’après le récit de Daniel Pennac :

– “Olivier Saladin excelle à donner vie à tous les personnages hauts en couleur qui se croisent dans l’hôpital. Il donne de la chair à chacun, sans composer lourdement.” – Le Figaro

– “Telle une maladie nosocomiale, le rire insufflé par Daniel Pennac et porté par Olivier Saladin se transmet en une soirée le long de chacune des rangées du théâtre.” – Froggy’s Delight

– “Olivier Saladin s’empare avec brio de ce conte médical délirant, véritable course- poursuite burlesque, truffée de péripéties, dans les différents services d’un hôpital.” – Artistik Rezo

 

2. Anouk Grinberg et Hervé Briaux dans une sombre mise en scène de Marc Paquien  :

– “Marc Paquien installe une atmosphère cauchemardesque, un territoire d’ombres animé par les fantastiques lumières de Dominique Bruguière (…) Un grand moment de théâtre abstrait.” – Les Echos

– “La mise en scène dépouillée de Marc Paquien – un bureau, quelques fauteuils, un grand rideau drapé en fond de scène – habillée des belles lumières de Dominique Bruguière, laisse toute sa place au texte et aux acteurs.” – Le Parisien

– “Dans le rôle écrasant d’Élisabeth, Anouk Grinberg est à son meilleur. Elle enchaîne les reproches et les espérances, frôle le triomphe, esquive la défaite et crée un personnage de femme au charisme étonnant.“- Froggy’s Delight

– “La forme aussi innove ici, comme le souligne une mise en scène tout ensemble sobre et étrangement opératique.” – Telerama

 

3. Pour la première fois en France, une pièce de l’allemand Nis-Momme Stockmann :

– “Une comédie noire qui bascule en long voyage dans la nuit, par Nis-Momme Stockmann, pour la première fois traduit et mis en scène en France.” – Artistik Rezo

– “Les inquiets et les brutes réussit à aborder des thèmes difficiles comme les conflits de loyauté dans la famille et l’incapacité de faire face à la mort le moment venu.” – Goethe Institut

– “Faire connaître et découvrir un auteur allemand en France est le point de départ de cette mise en scène par Olivier Martinaud.” – Les Inrocks

 

4. Une mise en scène élégante du Don Juan revient de guerre d’Odon Von Horvàth :

– “Le travail d’Osinski est rigoureux, intelligent. On reprochera juste à sa mise en scène un manque de rythme.” – Les Echos

– “Cette partition pour Don Juan et 35 femmes présente une structure atypique car composée de micro scènes, de surcroît ambivalentes, qui signifient l’état du monde de l’époque sous forme de miniatures acerbes.” – Froggy’s Delight

– “Habitué du théâtre de Horvath, Jacques Osinski déroule, d’une main aussi légère que ferme, le fil de cette errance d’un homme que la guerre avait rendu meilleur.” – La Croix