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Revue de presse hebdo : A tort et à raison, Fin de série, Alice et autres merveilles et Isabelle Carré

Revue de presse du 30 décembre 2015

 

 

1. Au Théâtre Hébertot, Michel Bouquet reprend son rôle de Wilhelm Furtwängler, dans A tort et à raison :

– Michel Bouquet incarne brillamment le chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler, soupçonné de sympathie avec le nazisme” Le Figaro

– Bouquet jongle entre maîtrise totale et total don de soi. On en est saisi d’émotion.” – Telerama

– “On passe néanmoins un bon moment de théâtre, transporté par la petite musique de la pièce et par la grande musique de l’artiste Michel Bouquet.” – Les Echos

– “La pièce doit jouer 3 ou 4 mois à Hébertot, et on compte sur Michel Bouquet pour peaufiner le rôle de soir en soir, fouillant toujours plus loin pour enrichir son personnage.”  – L’Express

Interview de Michel Bouquet pour Le JDD

 

2. Alors que la Mairie de Paris s’apprête à faire disparaître le Vingtième Théâtre, il est encore temps d’aller y voir ou revoir Fin de série de Jean-Claude Cotillard :

– Une comédie très fine, très drôle et sans paroles.” Le Figaro

– La mise en scène rappelle Christoph Marthaler et comme chez lui, nous rions dès le premier bruit, ici le « blob » du poisson rouge. Une pièce à voir et à revoir.” – Toute la Culture

– “Il faut aller faire un triomphe à Jean-Claude Cotillard, à Zazie Delem, à Alan Boone. Ils sont rares, très talentueux, modestes et pleins d’imagination et d’humanité.” – Le blog du Figaro

– “La compagnie Cotillard égrène son art de la cocasserie avec Fin de série, comédie méchante et burlesque en hommage aux vieux. Sans complaisance.”  – La Terrasse

“Une fin de série résolument réussie et roborative et donc totalement indispensable.” – Froggy’s Delight

 

3. Au Théâtre de la Ville, Emmanuel Demarcy-Mota met en scène Alice et autres merveilles, un enchantement pour petits et grands :

– “Emmanuel Demarcy-Mota, qui a demandé à l’auteur Fabrice Melquiot d’écrire une version contemporaine de l’histoire inventée par Lewis Carroll, signe avec cette Alice et autres merveilles un spectacle superbe sur le plan scénique.” Le Monde

– Des cris, des bravos, des applaudissements qui n’en finissent pas!” Le Figaro

– “L’héroïne contemporaine navigue dans un imaginaire composite, qui flirte avec l’étrange.” – Telerama

– “Au milieu du territoire d’inventions des enfants, sans règles, tout apparaît ou disparaît aussi vite qu’un songe.”  – Paris bouge

 

4. Le retour d’Isabelle Carré au théâtre, c’est à l’Atelier, dans une pièce intitulée De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites :

– “La pièce de Paul Zindel date des années 70. Son titre improbable nous est  connu car elle a fait l’objet d’un film de Paul Newman (avec Joan Woodward). Reg’Arts

– “Dans l’ambiance étouffante de la mise en scène et par le jeu rigoureux d’Isabelle Carré, nous explorons la description quasi complète et académique de ce qu’est une mère abusive et toxique. Toute la Culture

– Isabelle Carré, qui signe ici sa première mise en scène, donne une version convaincante de la pièce de Paul Zindel.” Froggy’s Deligth

– “Interview d’Isabelle Carré pour RTL

 

Démons, Battlefield, Hyacinthe et Rose et Le Réformateur du monde

Revue de presse du 16 septembre 2015

 

 

1. Au Rond-Point, des Démons bien décevants :

– “La mise à sac du couple façon Lars Noren (écrite en 1984), avec des relents d’Edward Albee (Qui a peur de Virginia Woolf ?) et des clins d’œil au théâtre du compatriote Strindberg — mâtinés de films d’Ingmar Bergman —, reste médiocre.“- Telerama

– “Et malheureusement, on reste parfois sur des réactions, des rires, des instants de jeu un peu attendus, courus d’avance.” – Un Fauteuil pour l’Orchestre

– “Démons reste une plongée dans l’enfer des couples, un des thèmes de prédilection de Lars Noren“- Le Monde

– “On pense à Carnage parfois, projet également théâtral et cinématographique.“- Ouest France

 

2. Trente ans après son “Mahabharata”, Peter Brook crée “Battlefield” aux Bouffes du Nord :

– “Nous avons voulu raconter ce qui se passe après la bataille.”– France TV Info

– “Le maître des Bouffes du Nord, qui vient de fêter ses 90 ans, explore un épisode inédit, monté dans une version ­minimaliste d’un peu plus d’une heure.– Le Monde

– “It is a play which will ask profound questions about life, but mainly death.– The Guardian

 

3. Hyacinthe et Rose : reprise du spectacle de François Morel à l’Atelier

– “Maniant la langue de Molière comme un funambule au dessus de l’univers, Hyacinthe et Rose est une fois encore un exercice de style des émotions.– France TV Info

– “C’est aussi l’humilité de la mise en scène qui touche, partagée entre lecture et jeu, avec un accompagnement musical très réussi interprété par Antoine Sahler.– Un Fauteuil pour l’Orchestre

– “Truculent et poète, poussant soudainement la chansonnette, le comédien a un ton vif, son regard, souvent amusé, est toujours tendre, ce qui n’interdit pas l’ironie, jamais méchante.– La Croix

 

4. Le Réformateur ouvre la saison au Théâtre de l’Oeuvre

– “Après deux premières versions conçues en 1991 et 2000, André Engel revient au Réformateur de Thomas Bernhard.– La Terrasse

– “Serge Merlin qui oscille entre cynisme hilarant, finesse de l’esprit et émotions profondes– Fousdetheatre.com

– “De la situation, d’un personnage haut en couleurs faisant leçon à son poisson rouge, Serge Merlin s’empare avec maestria– Huffingtonpost

– “Il excelle à jouer ce texte magnifiquement écrit, plein de sens et de musicalité, cette mise en abîme de l’existence humaine– Le JDD

“Ancien Malade des hôpitaux de Paris” à l’Atelier, “La Révolte” aux Bouffes du Nord, “Les Inquiets et les Brutes” au Lucernaire et “Don Juan revient de guerre” à l’Athénée

Revue de presse du 15 avril 2015

 

Ancien Malade

1. Olivier Saladin dans un Seul en scène d’après le récit de Daniel Pennac :

– “Olivier Saladin excelle à donner vie à tous les personnages hauts en couleur qui se croisent dans l’hôpital. Il donne de la chair à chacun, sans composer lourdement.” – Le Figaro

– “Telle une maladie nosocomiale, le rire insufflé par Daniel Pennac et porté par Olivier Saladin se transmet en une soirée le long de chacune des rangées du théâtre.” – Froggy’s Delight

– “Olivier Saladin s’empare avec brio de ce conte médical délirant, véritable course- poursuite burlesque, truffée de péripéties, dans les différents services d’un hôpital.” – Artistik Rezo

 

2. Anouk Grinberg et Hervé Briaux dans une sombre mise en scène de Marc Paquien  :

– “Marc Paquien installe une atmosphère cauchemardesque, un territoire d’ombres animé par les fantastiques lumières de Dominique Bruguière (…) Un grand moment de théâtre abstrait.” – Les Echos

– “La mise en scène dépouillée de Marc Paquien – un bureau, quelques fauteuils, un grand rideau drapé en fond de scène – habillée des belles lumières de Dominique Bruguière, laisse toute sa place au texte et aux acteurs.” – Le Parisien

– “Dans le rôle écrasant d’Élisabeth, Anouk Grinberg est à son meilleur. Elle enchaîne les reproches et les espérances, frôle le triomphe, esquive la défaite et crée un personnage de femme au charisme étonnant.“- Froggy’s Delight

– “La forme aussi innove ici, comme le souligne une mise en scène tout ensemble sobre et étrangement opératique.” – Telerama

 

3. Pour la première fois en France, une pièce de l’allemand Nis-Momme Stockmann :

– “Une comédie noire qui bascule en long voyage dans la nuit, par Nis-Momme Stockmann, pour la première fois traduit et mis en scène en France.” – Artistik Rezo

– “Les inquiets et les brutes réussit à aborder des thèmes difficiles comme les conflits de loyauté dans la famille et l’incapacité de faire face à la mort le moment venu.” – Goethe Institut

– “Faire connaître et découvrir un auteur allemand en France est le point de départ de cette mise en scène par Olivier Martinaud.” – Les Inrocks

 

4. Une mise en scène élégante du Don Juan revient de guerre d’Odon Von Horvàth :

– “Le travail d’Osinski est rigoureux, intelligent. On reprochera juste à sa mise en scène un manque de rythme.” – Les Echos

– “Cette partition pour Don Juan et 35 femmes présente une structure atypique car composée de micro scènes, de surcroît ambivalentes, qui signifient l’état du monde de l’époque sous forme de miniatures acerbes.” – Froggy’s Delight

– “Habitué du théâtre de Horvath, Jacques Osinski déroule, d’une main aussi légère que ferme, le fil de cette errance d’un homme que la guerre avait rendu meilleur.” – La Croix