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Griselidis Coraly Zahonero Comédie-Française

Revue de presse du 11 mai 2016 : Grisélidis, Les Faux British, Und et La déplacée ou la vie à la campagne

1. Au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, Coraly Zahonero clôture la série des Singulis avec son Grisélidis que l’on pourra retrouver au Festival d’Avignon cet été :

– “Au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, la sociétaire Coraly Zahonero évoque en mots et en musique un destin hors norme (…) celui de Grisélidis Réal, une femme qui a marqué les esprits et continue de fasciner le monde du théâtre.” – Le Figaro

– “Courtisane, poète et peintre, Grisélidis Réal a fait de sa vie la matière de ses écrits. Elle devient aujourd’hui celle d’une performance théâtrale de Coraly Zahonero, qui revendique ce spectacle comme un acte militant en tant qu’artiste et en tant que femme.”  Télérama

– “Coraly Zahonero a puisé dans les écrits et aussi dans les interviews données ici et là par cette femme de grand caractère, cette femme dérangeante. Elle a construit un spectacle assez sophistiqué, s’entourant de deux jeunes musiciennes très douées à la belle présence : Hélène Arntzen aux saxophones et Floriane Bonanni au violon.” – Le Blog du Figaro

– “La praxis sans la théorie et inversement n’a aucun intérêt, c’est ce qu’on se dit en écoutant les mots de la prostituée, qui de toute expérience fait son miel narratif et réflexif. Mouvements de main délicat, maintien parfait, buste droit, yeux qui aimantent : le corps raconte tout, et il faut redire que Coraly Zahonero, qui a tout conçu, du choix de texte à la mise en scène, est parfaite dans son incarnation.” – Libération

– “La scénographie et la musique accompagnent notre réflexion. Le boudoir succède à la rue avant que le ciel bleu cru et provocant du final renvoie au saxophone doux mais nerveux de l’ouverture. On accompagne Grisélidis dans son gagne-pain, on la voit amoureuse, on épouse ses combats.” – Toute la culture 

– “Je rejoins Grisélidis dans son combat contre l’injustice et l’hypocrisie. Comme elle l’a dit, il faut mettre sur la table la vérité, il faut la regarder en face et il faut l’accepter, il faut la soutenir, il faut la démystifier. La scène de théâtre est, pour moi, le lieu où l’on peut mettre à nu les vérités humaines.” – Interview de Coraly Zahonero pour La Terrasse

 

 

Les-faux-british-affiche-Saint-Georges

2. Après avoir triomphé au Tristan Bernard, Les Faux British font salle comble tous les soirs au Théâtre Saint-Georges :

– “C’est une petite pièce sans tête d’affiche qui cartonne depuis janvier au Théâtre Saint-Georges, après plusieurs mois à guichets fermés au Tristan Bernard : “Les Faux British”, sorte de jeu de Cluedo transféré à la scène, font se plier de rire les spectateurs (…) La pièce doit jouer jusqu’à l’été, voire reprendre à la rentrée et une tournée en région est envisagée avec une autre équipe.” – Le Parisien

– “La pièce fut un succès à Londres et son adaptation théâtrale par la joyeuse équipe de la compagnie des Femmes à barbe (qui s’était déjà illustrée avec La Taverne de Münchausen, cabaret XVIIIe sur le fil du stand-up) est réussie (…) Personnages tout droit tirés du Cluedo (le majordome, la jeune première…) et mobiles cousus de fil blanc font la saveur kitsch du spectacle. ” – Télérama

– “La trame du polar est secondaire, elle est classique et convenue. Tout repose sur la mécanique des gags. Parfaitement rythmée, celle-ci est clairement basée sur les nombreux incidents qui peuvent émailler une représentation d’amateurs passionnés mais peu rodés, et les idées, telles que l’écroulement des décors, sont du déjà vu mais c’est précisément cette addition des situations comiques attendues qui crée la dynamique de la pièce.” – Artistik Rezo

– “Décor kitsch et comédiens forçant le trait avec un plaisir sans bornes, gags potaches et répliques en boucle, confusion des rôles et héros maladroits. Menée sans le moindre temps mort, cette comédie foutraque emprunte à la fois aux Monty Python et au Cluedo, et sa mécanique infernale suscite des éclats de rire débridés.” – Elle

– “Erreur dans les répliques, manque de rigueur, accessoires oubliés, portes bloquées et comédiens assommés. Les ratages s’enchainent et la représentation vire au fiasco. Après une heure trente de rythme effréné le public sort réjouit par la performance des comédiens et le ton très “Monty Python” de la pièce.” – France TV Info

 

Und_affiche-Theatre de la Ville

3. Und, texte d’Howard Barker, est mis en scène par Jacques Vincey au Théâtre des Abbesses, avec Natalie Dessay dans le rôle titre :

– Quelle performance ! Seule en scène pendant près d’une heure vingt, en équilibre instable sur un tabouret, Natalie Dessay époustoufle dans Und, actuellement à l’affiche du théâtre de la Ville (aux Abbesses). Créée à l’Olympia de Tours, cette adaptation en français de la pièce d’Howard Barker était une gageure. Pour ses débuts au théâtre, Natalie Dessay aurait pu choisir un texte plus facile que ce monologue d’une femme au bord de la folie. La chanteuse ne s’est pourtant pas défilée lorsque Jacques Vincey lui a proposé de se confronter à ce drame énigmatique.” – Le Point

– Mise en scène par Jacques Vincey dans Und, une pièce d’Howard Barker inédite en France, Natalie Dessay réalise son rêve de toujours : jouer au théâtre. Servie par une magnifique scénographie, elle livre une première interprétation pleine de virtuosité (…) Pendant une heure et dix minutes, Nathalie Dessay réussit à faire vivre une matière aride, déconcertante, a priori impénétrable, à laquelle personne en France n’avait jusqu’ici eu le courage de se mesurer.” – La Croix

– “Un moment très musical car ce texte est une partition. Mais soulignons à quel point l’interprète sait à merveille, et sans effets, dans une retenue, une sobriété qui forcent l’admiration, exprimer avec une vertigineuse finesse toutes les nuances de la pensée, obscure, de Barker. Pari réussi haut la main par cette artiste qui veut toujours se dépasser et qui, ici, montre à quel point elle est profonde, grave, déterminée.” – Le Figaro

– “La femme que l’on écoute est tour à tour impérieuse, effrayée, joyeuse, sarcastique, froide, vaniteuse, etc. Elle est là où on ne l’attend pas. De plus, il est clair que Howard Barker a un vrai intérêt pour la voix, lui qui a aussi travaillé pour l’opéra et la radio. Natalie Dessau module parfaitement et à loisir son instrument. La scénographie est d’une incroyable beauté. Les blocs de glace fondent lentement. Les gouttes, qui tombent sur le sol revêtu d’une immense bâche en plastique, résonnent et rythment les mots et les gestes.” – Les Trois Coups

– “Prise dans le tourbillon irrésistible d’une chute annoncée, Natalie Dessay passe de l’arrogance à la souffrance. Elle est incomparablement belle dans la douleur. Dans la mise en scène incisive de Jacques Vincey, elle porte peu à peu le malheur et la peur de l’inconnu. Jusqu’au dernier de ses mots, elle ne livrera pas ses secrets. En a-t-elle d’ailleurs ?” – Froggy’s Delight

– “Il fallait du courage pour accepter ce texte et pour cohabiter avec un décor aussi surprenant qu’éblouissant : Natalie Dessay joue pendant une heure quinze avec des blocs de glace suspendus au-dessus d’elle. Ils fondent peu à peu, s’écoulent sur elle et autour d’elle dans un long goutte-à-goutte, avant de se fracasser sur scène.”  France Info

– “Natalie Dessay, dont le talent d’actrice explosait à l’opéra tant dans le drame (“Lucia di Lammermoor”) que dans la comédie (“La Fille du régiment”) reconnaît que “pontanément, (elle) aurait choisi une pièce chorale. Ce n’est que partie remise: elle travaille pour 2017 à un projet de pièce drôle, du Feydeau.” –  France TV Info

 

LA-DEPLACEE-OU-LA-VIE-A-LA-CAMPAGNE

 

4. Le Théâtre du Soleil accueille la mise en scène par Bernard Bloch de La Déplacée ou la vie à la campagne, une pièce totalement méconnue de Heiner Müller :

– “Le texte est fort et la mise en scène appuie le trait. Neuf chaises et des va et vient énergiques entre elles. Neuf jeunes acteurs talentueux interprètent vingt-cinq personnages (dont un cheval et un chien). Les rôles semblent interchangeables ce qui assoit la figure allégorique de ce microcosme agricole et qui donne  au récitatif toute sa place et sa force.” – Toute la culture 

– “La mise en place paraît dans un premier temps, hypnotique, voire trop statique. Mais ce jeu empesé de marionnettes va bientôt révéler la mutation des personnages et les déplacements vont se fluidifier. A cause de leurs contradictions, leur endoctrinement et l’inévitable dimension de la nature humaine à la domination des uns sur les autres, leur marche vers le communisme va s’accélérer.” – Un fauteuil pour l’orchestre

– “La pièce est jouée par neuf jeunes acteurs et actrices habillés de noir, sur une scène quasiment nue. La mise en scène n’aide pas à se concentrer sur ce texte très dense. On reste perplexe devant ce spectacle aujourd’hui archéologique.” – Telerama

– “Cette pièce est née suite à une proposition de l’Ecole de l’Ecole de Théâtre de l’Essonne (EDT91). Neuf acteurs âgés de 20 à 28 ans interprètent vingt-cinq personnages (dont un cheval et un chien). Il est intéressant et assez inhabituel pour ces jeunes comédiens de se confronter à un théâtre politique qui met en jeu des figures historiques et sociales, et qui permet à travers la réalité du passé d’interroger d’autres futurs possibles.” – Interview de Bernard Bloch pour La Terrasse

Revue de presse du 2 mars : Traces, les Cavaliers et L’Etranger

 

 

1. Traces à Bobino, c’est du cirque contemporain dans la veine du Cirque Eloize, énergisant, bluffant, jouissif :

– “Les numéros de cirque sont tellement intégrés sans roulement de tambour comme dans une pièce de théâtre que le public a parfois du mal à les interrompre par des applaudissements.” – France Info

– “Les 7 Doigts, ce sont sept artistes du Cirque du Soleil qui, un beau jour, ont décidé de rassembler leurs économies et de monter une compagnie.” – Le Figaro

– “Ils sautent, ils rebondissent, ils virevoltent : les artistes de Traces ont un corps qui n’est pas comme le nôtre, un corps léger comme une plume, agile et souple.” – Sortir à Paris

– “Un spectacle juvénile, rock et direct, au point de faire crier d’enthousiasme le public.” – Le Monde

– “On aime leur côté ultra-urbain, toujours un peu ado et rare en France, à la fois technique, esthétique et brillant.” – Telerama

– Ce show à l’énergie explosive est diablement efficace pour prendre votre dose d’adrénaline, avec un effet montagnes russes garanti.” – Les 5 pièces

– Interview de Sébastien Soldevila pour Le Parisien

 

2. Après le succès dans le Off d’Avignon en 2014 et 2015, reprise des Cavaliers, d’après l’œuvre de Joseph Kessel, au Théâtre la Bruyère :

– “Une histoire poignante d’homme et d’honneur posé sur le plateau comme un diamant dans son écrin, une sorte d’imaginaire romanesque que les comédiens nous servent magistralement.” – Reg’Arts

– “L’on sent bien l’influence de Peter Brook sur Éric Bouvron, tant dans le choix du thème – un récit épique – que dans l’allure générale de la mise en scène.” – Les trois coups

– “Il y a aussi Grégori Baquet, révélation masculine des Molières 2014, qui rugit, boite et nous emporte dans sa douloureuse et sa quête de fils incompris, tel Hémon à la recherche de Créon dans l’Antigone de Sophocle.” – Le Point

– “Le récit, dont les multiples rebondissements prennent forme grâce aux inventifs jeux de scène, trouve dans l’ambiance sonore beaucoup mieux qu’un accompagnement : un stimulant puissant.” – La Terrasse

– “La musique et les bruitages de Khalid K nous font entendre le son mystérieux des steppes. Le spectacle mêle avec bonheur théâtre et danse.” – Telerama

– D’un livre à grand spectacle de Joseph Kessel dont John Frankenheimer avait tiré un film trépidant en cinémascope avec Omar Sharif, Eric Bouvron a réussi l’impossible adaptation pour la scène, celle qui fait vivre un vrai beau moment de théâtre.” – Froggy’s Delight

 

3. Au Théâtre des Abbesses, le chorégraphe Jean-Claude Gallotta propose une adaptation de L’Etranger de Camus : 

– “Cette pièce , créée pour trois danseurs avec qui il travaille depuis longtemps, Ximena Figueroa, Thierry Verger et Béatrice Warrand, a finalement été la dernière montée en tant que directeur du Centre Chorégraphique National de Grenoble qu’il a quitté à la fin de l’année, après 30 années à sa tête.”  – France Inter

– “Ces trois danseurs permanents du Groupe Emile Dubois (la compagnie de Jean-Claude Gallotta) sont magnifiquement mis en valeur – et en lumière.” – Les Echos

– “Célébration du roman, du romancier bien sûr, de son importance dans le monde de la littérature et dans l’histoire contemporaine de notre pays, ce spectacle est aussi une célébration du «  fils de la mer, de la lumière et du soleil ». Un spectacle qui se promet envoutant.” – Sortir à Paris

– “Jamais le chorégraphe, fils d’immigrés italiens, né à Grenoble où il vit toujours, n’avait évoqué son enfance en Algérie. Jamais non plus il n’avait osé un lien fantasmé entre la réalité et la fiction.” – Le Monde

– “Avant chaque courte scène dansée (qui alterne avec les mots et des clichés familiaux ou des films de chevet), Gallotta installe un certain climat : chaleur d’un côté, menace sourde de l’autre, absurdité du monde au milieu.” – Telerama

– L’inadéquation volontaire entre langage littéraire et langage chorégraphique crée ici un espace de liberté saisissant, dans lequel s’engouffrent nos trois interprètes avec une incroyable sensualité.” – Les 5 pièces

– Interview de Jean-Claude Gallotta pour La Terrasse

 

Revue de presse du 2 décembre 2015 : Les Rustres, Les glaciers grondants, Un fils de notre temps et C’est la vie

 

1. Au Théâtre du Vieux-Colombier, il semble que l’on rie beaucoup en compagnie des Rustres de Goldoni :

– “Une comédie sur l’opposition des sexes et des générations, mais également une réflexion sur la peur du changement.” – France TV Info

– “On ne dira jamais assez l’excellence de la troupe de la Comédie-Française et la nouvelle recrue Rebecca Marder, qu’Eric Ruf a engagée sans hésitation après audition, a prouvé qu’elle était digne de la maison.” – Le Point

– “Entre principe de réalité et rêves, on aura passé deux heures à rire.” – Toute la Culture

– “Tout comme Goldoni se différenciait de la commedia dell’arte par le respect de l’écrit, le metteur en scène s’empare de la pièce sans la caricaturer ni lui surajouter d’effets scéniques.” – Artistik Rezo

– “Jean-Louis Benoit joue habilement sur trois fronts : la farce tendance commedia dell’arte (la folle course-poursuite dans la maison de Lunardo avec les cloisons qui vacillent est un must) ; la bataille entre les sexes (une joute acharnée) ; et la critique sociale (mordante).” – Les Echos

 

2. Quelques jours après l’ouverture de la COP 21, David Lescot présente sa nouvelle création au Théâtre des Abbesses, Les glaciers grondants :

– “Pour incarner le climat, le metteur en scène a choisi des éléments «déchaînés» : acteurs, danseurs, musiciens, acrobates, prêts à faire tomber la foudre, à créer un art des catastrophes, des précipitations et des embellies.” – Le Parisien

– “Ces glaciers grondants déploient une large palette de panoramas sans vraiment réussir à faire œuvre.” – La Terrasse

– “Dans les faits, pas moins de deux années d’enquête ont été nécessaires pour écrire la pièce.” – Sciences et Avenir

– Interview de David Lescot pour France Inter

 

3. Au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, reprise d’Un fils de notre temps, l’adaptation par Jean Bellorini du dernier roman d’Odön von Horvath :

– “Du roman d’origine contant la courte carrière d’un jeune soldat du Reich avant la guerre, le metteur en scène Jean Bellorini a fait un chant choral à quatre voix.” – Telerama

– “Les images que parvient à faire naître ce spectacle à l’impeccable économie scénique et à la beauté sidérante sont poignantes et cruelles, poétiques et délirantes, drôles et bouleversantes.” – La Terrasse

– “On retrouve, ici, tout l’art du théâtre de Jean Bellorini : direct et populaire, tissé d’émotion et d’intelligence, pour frapper au cœur, cogner au ventre.” – La Croix

– “Tour à tour chœur ou orchestre – violon, trompette, claviers et guitare sont présents sur la scène –, le quatuor déploie dans une commune respiration la diversité des résonances personnelles que le propos suscite et, par là, en révèle l’universalité.” – France Culture

– Interview de Jean Bellorini pour La Terrasse

 

4. La nouvelle performance de Jean-Quentin Châtelain, c’est au Rond-Point dans C’est la vie :

– “Si vous êtes prêt à vous lancer dans le voyage d’une vie, une vie pour le moins originale et fantasque, pleine de « bruit et de fureur » mais au final apaisée, venez applaudir Jean-Quentin Châtelain et ses deux musiciens. Le spectacle vaut le détour.” – Reg’Arts

– “L’existence d’un auteur libre, entier, dont la voix sans concession est à la démesure du comédien monumental qu’est Jean-Quentin Châtelain.” – La Terrasse

– “Grégory Dargent et Claude Gomez dispensent de manière quasi ininterrompue une composition musicale non seulement très largement datée, et dont l’adéquation avec le propos laisse sceptique, mais, en sus, d’une intensité sonore assourdissante.” – Froggy’s Delight

– “Il y a une beauté de la mémoire, une pureté de la forme. Très pure aussi, la mise en scène, précise, musicale et discrète.” – Le blog du Figaro

– Interview de Jean-Quentin Châtelain pour Les Trois Coups

Antigone, La mort de Tintagiles, Entre les Actes… Sans oublier le palmarès des Molières 2015!

 

Revue de presse du 29 avril 2015

 

1. Juliette Binoche interprète Antigone en anglais au Théâtre de la Ville :

– “Le soir de la générale, devant une salle pleine et impatiente, cette troupe britannique accueillait donc Juliette Binoche, seule française, dans le rôle titre.” – Paris Match

– “Juliette Binoche compose une Antigone plus douce que violente, déterminée, mais égarée dans un monde trop impitoyable pour elle.” – Le Point

– “Dans Antigone de Sophocle, qui débarque au Théâtre de la Ville dans une mise en scène d’Ivo van Hove, la comédienne interprète avec maestria le rôle-titre : Antigone, la rebelle de dix-huit ans.“- Les Echos

– “La comédienne fait du personnage la plus bravache des justicières. Une féministe avant l’heure, qui se démène contre les lois d’un phallocrate.“- Elle

 

2. Denis Podalydès met en scène “La mort de Tintagiles” de Maurice Maeterlinck :

– “Denis Podalydès s’attaque à un théâtre réputé irreprésentable.” – Théâtral Magazine

– “Ce mariage entre belles images et musiques baroques est certes admirable et envoûtant mais demeure pour autant très froid.” – Toute la Culture

– “Denis Podalydès est l’invité d’Augustin Trapenard pour son émission Boomerang.” – France Inter

 

3. Première adaptation théâtrale du dernier roman de Virginia Woolf au Vingtième Théâtre :

– “Une soirée totalement réussie qui donne tour à tour envie de lire le roman et de voir plus souvent un théâtre où, comme ici, le metteur en scène sait utiliser ses acteurs.” – Froggy’s Delight

– “L’atmosphère? Un peu tchekhovienne, un peu à la Mikhalkov, plus exactement.” – Le Figaro

 

4. Palmarès et meilleurs moments des Molières 2015 :

 

CONSULTER LE PALMARES COMPLET EN CLIQUANT ICI

 

 “Molière du meilleur spectacle public pour les Coquelicots des Tranchées” 

 Lire aussi l’article avec l’interview de Xavier Lemaire pour Pianopanier ici

 

 “Molière de la meilleure comédienne dans un spectacle privé pour Marie Gillain” 

 

 “Molière de la révélation féminine pour Marie Rémond” 

 Voir aussi l’interview de Marie Rémond pour Pianopanier ici

 

 “La cérémonie des Molières en 3 minutes” 

Les Enfants du Silence, Germinal, Voyages avec ma tante et Hallo

Revue de presse du 22 avril 2015

 

 

1. Les Enfants du Silence à la Comédie-Française, la pièce qui divise les sourds-muets et la critique :

– “La pièce n’est certes pas un chef-d’œuvre dramatique (…) Elle est trop didactique, n’évite pas le pathos et ses personnages secondaires sont un peu caricaturaux.” – Les Echos

– “Monter la pièce à la Comédie-Française, temple de la langue de Molière, n’est pas anodin : c’est toucher d’emblée une large audience et ouvrir l’institution au handicap, à la différence.” – Le Parisien

– “Les poncifs le disputent aux bonnes intentions dans ce spectacle « bilingue », suspendu entre gestes et moralité.“- Telerama

– “Plaidoyer pour le droit à la différence et histoire d’amour impossible, Les Enfants du silence est une pièce bilingue, en langue parlée et en langue des signes.” – Le Figaro

 

2. Reprise de Germinal au Théâtre du Rond-Point, la pièce au succès mondial :

– “Très particulière, pas loin d’une merveilleuse anomalie dans le contexte actuel par sa modestie et sa cocasserie, cette pièce connaît un succès invraisemblable dans le monde entier depuis sa création en 2012.” – Le Monde

– “En tournée depuis deux ans « Germinal » la création du duo Halory Goerger et Antoine Defoort, tout deux venus du monde des arts plastiques, s’est taillée une jolie réputation.” – Les Echos

– “Sur scène, quatre personnages anonymes font ensemble l’apprentissage de la sociabilité, du sens et de leur propre existence.” – Libération

– “C’est mené tambour battant, avec beaucoup d’humour, un poil de poésie, une dose de surréalisme, une once d’absurde et une pointe de provocation savamment dosée.” – Marianne

 

3. “Voyages avec ma tante”, la comédie qui continue de garnir le Théâtre de la Pépinière :

– “Voyages avec ma tante, une comédie de bonnes tenues.” – Libération

– “Si on a souvent l’impression d’être plongé dans un film d’espionnage en noir et blanc, on sent pointer l’univers délirant des sixties – le roman a été publié en 1969, en plein Swinging London.– Les Echos

– “Humour pince-sans-rire et rebondissements romanesques sont au programme de ce voyage initiatique et libérateur.“- Le Parisien

– “L’adaptation par Nicolas Briançon de la version scénique du roman réalisée par Giles Havergal est une réussite absolue.” – Le JDD

 

4. “Hallo”, le seul en scène de Martin Zimmermann au Théâtre des Abbesses  :

– “Martin Zimmermann, l’homme-caoutchouc au visage émacié, fait merveille.” – Froggy’s Delight

– “Hallo est un hommage au cirque qui ne dit pas son nom : burlesque et saut dans le vide s’y entrechoquent avec entrain.” –  Les Echos

– “Il dit « Hallo !» et il fait rire. Il le redit et le résultat est le même.” – Le Monde