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Démons au Théâtre du Rond-Point

Spectacle vu le 10 septembre 2015
Au Théâtre du Rond-Point jusqu’au 11 octobre 2015 à 21h

Une pièce de Lars Noren, mise en scène Marcial di FonzoBo

@ Tristan Jeanne-Valès

Rendez-vous manqué avec des Démons bien trop sages…

Lorsque les lumières se rallument et que les spectateurs entonnent une salve d’applaudissements tout juste polie, nos quatre amis semblent se demander ce qu’ils font là…
Ils ne sont pourtant pas novices, loin s’en faut! Tous quatre ont même un parcours impressionnant. Certes plus cinématographique que théâtral, mais qu’importe. Il me semble que l’on pouvait raisonnablement s’attendre à autre chose avec une telle affiche… Anaïs Dumoustier, Marina  Foïs, Romain Duris, et Gaspard Ulliel. Une distribution prometteuse pour une pièce d’auteur qui ne l’était pas moins. J’avais lu notamment que Lars Noren rapprochait son portrait de couple de la célèbre pièce d’Edward Albee “Qui a peur de Virginia Woolf?” – N’importe qui s’y serait laissé prendre, non?

Bref, tout cela m’avait réellement donné envie. Ma déception fut sans doute à la hauteur de l’attente créée par un tel “teaser”… Peut-être ai-je eu tort de me précipiter et de prendre des places pour la deuxième représentation. Les acteurs n’étaient sans doute pas encore rodés.
Quoiqu’il en soit, je n’ai absolument pas ressenti la violence, la cruauté, la passion, l’impudeur, l’érotisme que j’attendais. Rien de démoniaque dans ce spectacle. Là où j’espérais être transportée, bousculée, malmenée, dérangée, je me suis juste ennuyée.

Au final, je me suis demandée moi aussi, à l’instar  de ces grands comédiens, ce que je faisais là. D’où vient le malaise? Pourquoi, et comment ce rendez-vous manqué? Est-ce le texte qui est en cause? Pas si moderne et sulfureux que cela, ce texte de Lars Noren? Est-ce la mise en scène qui peine à nous surprendre? Marcial di Fonzo Bo s’est-il senti bridé? A-t-il eu du mal à passer de l’écran à la scène?
Une semaine plus tard, je n’ai toujours pas la réponse à ces questions…

Démons, Battlefield, Hyacinthe et Rose et Le Réformateur du monde

Revue de presse du 16 septembre 2015

 

 

1. Au Rond-Point, des Démons bien décevants :

– “La mise à sac du couple façon Lars Noren (écrite en 1984), avec des relents d’Edward Albee (Qui a peur de Virginia Woolf ?) et des clins d’œil au théâtre du compatriote Strindberg — mâtinés de films d’Ingmar Bergman —, reste médiocre.“- Telerama

– “Et malheureusement, on reste parfois sur des réactions, des rires, des instants de jeu un peu attendus, courus d’avance.” – Un Fauteuil pour l’Orchestre

– “Démons reste une plongée dans l’enfer des couples, un des thèmes de prédilection de Lars Noren“- Le Monde

– “On pense à Carnage parfois, projet également théâtral et cinématographique.“- Ouest France

 

2. Trente ans après son “Mahabharata”, Peter Brook crée “Battlefield” aux Bouffes du Nord :

– “Nous avons voulu raconter ce qui se passe après la bataille.”– France TV Info

– “Le maître des Bouffes du Nord, qui vient de fêter ses 90 ans, explore un épisode inédit, monté dans une version ­minimaliste d’un peu plus d’une heure.– Le Monde

– “It is a play which will ask profound questions about life, but mainly death.– The Guardian

 

3. Hyacinthe et Rose : reprise du spectacle de François Morel à l’Atelier

– “Maniant la langue de Molière comme un funambule au dessus de l’univers, Hyacinthe et Rose est une fois encore un exercice de style des émotions.– France TV Info

– “C’est aussi l’humilité de la mise en scène qui touche, partagée entre lecture et jeu, avec un accompagnement musical très réussi interprété par Antoine Sahler.– Un Fauteuil pour l’Orchestre

– “Truculent et poète, poussant soudainement la chansonnette, le comédien a un ton vif, son regard, souvent amusé, est toujours tendre, ce qui n’interdit pas l’ironie, jamais méchante.– La Croix

 

4. Le Réformateur ouvre la saison au Théâtre de l’Oeuvre

– “Après deux premières versions conçues en 1991 et 2000, André Engel revient au Réformateur de Thomas Bernhard.– La Terrasse

– “Serge Merlin qui oscille entre cynisme hilarant, finesse de l’esprit et émotions profondes– Fousdetheatre.com

– “De la situation, d’un personnage haut en couleurs faisant leçon à son poisson rouge, Serge Merlin s’empare avec maestria– Huffingtonpost

– “Il excelle à jouer ce texte magnifiquement écrit, plein de sens et de musicalité, cette mise en abîme de l’existence humaine– Le JDD