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Revue de presse du 25 novembre 2015 : Eugénie, Madame, A ce projet personne ne s’opposait et Au nom du père et du fils et de JM Weston

 

1. Après le succès d’Amédée, le talentueux Côme de Bellescize débarque au Rond-Point avec son nouveau spectacle, Eugénie :

– “Comme dans sa précédente pièce, Côme de Bellescize met au jour les impensés d’une société axée sur la rentabilité et la performance, qui ne sait plus faire de place à la grande vulnérabilité.” – La Croix

– “Côme de Bellescize a l’art de mêler le sérieux du propos et le burlesque déjanté. Les scènes sont dignes des Marx Brothers à l’hôpital.” – Marianne

– “Drôle, poignante, insupportable parfois – quand on en vient au paroxysme des débats et de la douleur – mais toujours finement interprétée, Eugénie évacue la langue de bois et la bien-pensance avec un courage salvateur et une justesse remarquable.” – La Terrasse

– “Abordant un thème sociétal majeur, Eugénie ne ménage pas son spectateur.” – Froggy’s Delight

– “Pour traduire la perte de repères, Côme de Bellescize convoque tous les genres : farcesque, pour faire rire de sa vaine tentative de procréer ; épique pour aider à comprendre le parcours de combattant des gens recourant à la fécondation in vitro ; fantastique, pour représenter bébés fantomatiques et fantasmés ; tragique, pour nous émouvoir de ce drame.” – Les Trois Coups

 

2. Au Théâtre de l’Oeuvre, Catherine Jacob interprète Madame, une pièce écrite et mise en scène par Rémi de Vos :

– “La comédienne incarne une mère maquerelle dans Madame. Elle est épatante dans ce texte argotique.” – Le Parisien

– “Catherine Jacob s’amuse avec un plaisir évident à goûter chacun des mots que lui offre Rémi De Vos.” – La Terrasse

– “Dirigée par l’auteur, Catherine Jacob prend à bras-le-corps ce personnage de femme qui est moins une rebelle frondeuse qu’une femme lucide face au principe de réalité qu’elle accepte avec une résignation.” – Froggy’s Delight

– “C’est à la fois Gabin et Arletty, Audiard et Ventura. Une actrice qui sait tout faire passer, sans avoir l’air d’y toucher.” – Paris Match

– Interview de Catherine Jacob pour France Inter

 

3. Le Théâtre de la Colline présente A ce projet personne ne s’opposait – comédie dramatique d’après une oeuvre d’Eschyle :

– “Toujours séduisant et déroutant, la compagnie Théâtre à cru explore la possibilité d’inventer un nouveau modèle de société. Au croisement du politique et de l’écologique.” – La Terrasse

– “Un spectacle pour les amateurs d’art conceptuel dans lequel l’idée et/ou l’argument prévaut sur la matérialisation artistique. – Froggy’s Delight

– “Les cinq comédiens se jettent à fond dans la bataille philosophique, avec une justesse sans faille et un humour décalé de bon aloi.” – Les Echos

– “A ce projet personne ne s’opposait a sans aucun doute un côté bancal voire complètement foutriquet qui peut et a, le soir où nous assistions à la représentation, déconcerté les spectateurs.” – Toute la culture

 

4. Au Tarmac, Julien Mabiala Bissila raconte l’après-guerre civile au Congo dans Au nom du père et du fils et de JM Weston :

– “Julien Mabiala Bissila, jeune artiste congolais au talent protéiforme, est l’auteur d’un texte incongru, poétique et humoristique sur la guerre et les massacres.” – La Terrasse

– “Il y a une puissante propension à l’absurde, proche du théâtre de Beckett, dans l’écriture de ce jeune auteur congolais, également acteur et metteur en scène d’un spectacle en forme de quête théâtrale qui se joue sous nos yeux. – Les Inrocks

– “Métaphore de l’errance, portée par la langue riche et provocatrice de Julien Mabiala Bissila et le jeu fort des trois comédiens, Julien Mabiala Bissila, Marcel Mankita, Criss Niangouna, Au nom du père, du fils et de JM Weston raconte un Congo haut en couleurs.” – Toute la culture

– “Infiniment sensible et pétillante de vie, la pièce de Julien Mabiala Bissila résonne avec puissance dans la période que nous vivons.” – Les Trois Coups

– Interview de Julien Mabiala Bissila pour RFI

Trois ruptures disséquées au scalpel

Trois Ruptures : spectacle vu à Avignon le 12 juillet 2015
Au Théâtre des Halles jusqu’au 26 juillet 2015 à 22h30
Une pièce de Rémi de Vos mise en scène par Othello Vilgard

© Othello Vilgard

Pour faire vivre ce texte tranchant de Rémi de Vos, Othello Vilgard n’hésite pas à nous installer dans la posture du scientifique…

Elle lui reproche de lui préférer sa chienne. Il lui avoue son amour fou pour un pompier. Ils ne supportent plus leur progéniture.
Trois points de départ. Trois fins d’histoires d’amour. Trois ruptures. Disséquées devant nous. Façon laboratoire.
Car le metteur en scène prend le parti de nous exposer ces couples au bord de l’implosion. De les « mettre sous cloche ». Nous installant dans la posture d’un chercheur, d’un scientifique qui étudierait les différentes étapes de toute rupture.
Cette scénographie nous surprend, nous gêne, nous met parfois mal à l’aise.
Mais un texte aussi cru, aussi tranchant, un texte au scalpel, valait bien un bocal de 3 mètres sur 5.
De même qu’il méritait deux formidables interprètes. Johanna Nizard et Pierre-Alain Chapuis sont magistraux, saisissants de justesse. Ils nous émeuvent, nous arrachent des rires nerveux, nous terrorisent, nous interrogent.
Pour un peu, on se croirait derrière une vitre sans tain, à épier deux dangereux meurtriers en puissance. A moins que cette vitre ne soit le reflet de nos propres questionnements et agissements…

Merci à la Compagnie Rémi de Vos pour ce spectacle quasi « chirurgical » :

1 – Un texte percutant, sans fioriture, un texte qui met en exergue la cruauté et la bassesse humaine.
2 –  Une scénographie au scalpel, mitonnée avec soin par le talentueux Othello Vilgard.
3 –  Deux comédiens prodigieux, qui parviennent à traverser le quatrième mur, aussi vitré soit-il…

 

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