Interview d’Anne Delbée

Interview du 2 septembre 2016
Au sujet de son spectacle Racine ou la leçon de Phèdre à découvrir au Théâtre de Poche-Montparnasse

“Un jour viendra où l’on croira que le monde est mort. Alors le Théâtre réinventera l’humanité.” – Anne Delbée

Quelle grande dame du Théâtre ! Bientôt 70 ans, 50 ans de scène. Elle a connu les plus grands : Alain Cuny, Louis Jouvet, Jean Vilar, Jean-Louis Barrault, Patrice Chéreau, Antoine Vitez… Ses mises en scène ont voyagé du Théâtre de la Ville à la Comédie-Française, d’Avignon au Grand Théâtre de Karlsruhe en Allemagne en passant par le Centre Dramatique National de Nancy qu’elle dirigea (elle fut la première femme nommée à la tête d’un CDN). Passionnée de Racine, elle en fait son axe de travail et de création principal, tout en restant fidèle à Paul Claudel qui la fit pénétrer dans l’univers magique du théâtre à l’âge de 12 ans. L’une des ses plus grandes fiertés reste d’avoir fait sortir de l’ombre Camille Claudel grâce à l’écriture d’un livre intitulé Une femme, Camille Claudel.

Aujourd’hui, après avoir pris une sorte de retraite, après s’être retirée de la lumière pour tenter d’échapper à une forme de médiocrité, Anne Delbée remonte sur scène. Elle nous offre un spectacle touchant, passionné, enflammé, poignant. Une véritable déclaration d’amour à Racine, au Théâtre et à la vie.

 

 

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