Revue de presse Avignon 2015 – 2

Revue de presse Avignon 2015 du 20 juillet 2015

 

 

1. Angelin Preljocaj dans la Cour d’Honneur divise :

– “Le chorégraphe célèbre ses trois décennies de créations et présente à Avignon  sa nouvelle œuvre, « Retour à Berratham ».” – Paris Match

– “Retour à Berratham n’a rien du conte de fées. La danse, ici, dit un monde troublé.” – Les Inrocks

– “Prejlocaj invente ici une comédie-ballet des temps contemporains où la danse prolonge le sens, provoque ou pousse plus loin encore l’émotion et la prise de conscience du spectateur.” – Telerama

– “Dommage que la danse ne vienne qu’en appui du texte et n’envahisse pas continûment la cour d’Honneur.” – Le Figaro

 

2. “Dinamo” du metteur en scène argentin Claudio Tolcachir déçoit :

– “Dinamo tire malheureusement trop vers le comique boulevardier.” – Telerama

– “L’action progresse à un faux-rythme et les gags font le plus souvent un flop (Marisa revenant avec son armure de plâtre après s’être cogné les épaules).” – Les Echos

– “Claudio Tolcachir et ses deux acolytes, Melisa Hermida et Lautaro Perotti qui cosignent la pièce, ont voulu “raconter une histoire sans presque recourir à la parole.” – L’Express

– “Il manque un peu de profondeur à cette Dinamo pour qu’elle se mette vraiment à turbiner.” – Toute la Culture

 

3. “Fugue” de Samuel Achache séduit :

– “Dans la très sérieuse programmation du festival d’Avignon, la “Fugue”, concoctée par le jeune comédien et musicien Samuel Achache, 33 ans, jette jusqu’au 22 juillet une note loufoque et joliment musicale.” – Le Parisien

– “Le propos est loufoque, décousu, décalé, pertinent, touchant, et finalement plus profond qu’il n’y parait.” – Toute la Culture

– “Fugue, c’est « Singing in the Snow » : un voyage dans le Grand Nord, où des âmes perdues, censées percer les secrets d’un lac ancien enfoui sous les glaces, donnent libre cours à leurs délires existentiels.” – Les Echos

– “Cette bande de jeunes acteurs-musiciens fait un bien fou à la scène française, c’est très sérieusement qu’ils ne se prennent pas au sérieux!” – France Info

 

4. “Réparer les vivants”, le spectacle “In” du Off :

– “Ce marathon romanesque de vingt-quatre heures ramassées ici en une, bat au rythme imprimé par Emmanuel Noblet, jeune comédien prodigieux.” – Libération

– “Emmanuel Noblet est seul sur la scène du théâtre de la condition des soies, préparez vos mouchoirs, c’est un petit bijou.” – France Info

– “C’est absolument remarquable. Un grand comédien qui illumine l’écriture même de Maylis de Kerangal.” – Le Figaro

– “Sur la scène du petit théâtre de la Condition des Soies, le comédien tient tous les rôles ou presque dans la course contre la montre engagée pour prélever le coeur de Simon.” – Le Parisien

 

Revue de presse Avignon 2015 – 1

Revue de presse Avignon 2015 du 15 juillet 2015

 

1. Conçu par Olivier Martin-Salvan, un Ubu itinérant, potache et grand guignol :

– “Il faut prendre la route, quitter la touffeur avignonnaise, pour assister à l’Ubu itinérant proposé par Olivier Martin Salvan dans le cadre du festival officiel.” – France TV Info

– “Olivier Martin-Salvan a eu la bonne idée de s’appuyer sur Ubu sur la butte, la version tranchante, car réduite pour marionnettes par Jarry lui même en 1898.” – Telerama

– “Reste un théâtre de tréteaux, cocasse et potache, très adapté à son parcours de lieu en lieu pendant toute la durée du festival.” – Le Point

 

2. “A mon seul désir”, la folle performance de Gaëlle Bourges au Gymnase Saint-Joseph :

– “Avec cette création, Gaëlle Bourges referme son triptyque «Vider Vénus». ” – Libération

– “Les quatre danseuses, Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland (il y aura des guest plus tard, mais c’est un secret), sont devant nous, nues, dans un signe que la peau est celle de la bête.” – Toute la Culture

– “Il s’agit de questionner les représentations des corps dans la peinture, plus que de traiter du corps féminin.” – La Terrasse

 

3. Guy Pierre Couleau met en scène dans le Off  la pièce de Horvath, Don Juan revient de guerre :

– “Trente-cinq femmes et un homme composent les personnages, interprétés par  Nils Öhlund (Don Juan), Carolina Pecheny et Jessica Vedel.” – La Terrasse

– “Autour de Nils Ohlund (Don Juan écorché et énigmatique), Carolina Pecheny et Jessica Vedel incarnent avec une verve et une violence superbes tous les visages féminins de la saga découpée au couteau telle une toile d’Egon Schiele.” – Telerama

– “Joué devant un simple rideau de théâtre changeant d’actes en actes, ce Don Juan-là passionne et touche sans esbroufe.” – L’Express

 

4. La rencontre souterraine entre Yann Collette et Peter Handke, l’une des “pépites du Off” :

– “Le comédien Yann Colette reprend «Souterrain blues», où un homme, dans un métro imaginaire, invective le monde, qui tournait mieux avant.” – Libération

– “Autre merveille, la présence de Yann Collette dans Souterrain Blues, un texte de Peter Handke, déjà joué il y a deux ans, mais recréé dans une nouvelle mise en scène par Xavier Bazin.” – Le JDD

– “On ne tergiverse pas avec un acteur bestial et un texte sidérant. On ne prend pas de chemin de traverse. On affronte la bête de face.” – Blog.rue89.NouvelObs

 

 

Mummenschanz à Paris, Le Roi Lear, Richard III et Valère Novarina à Avignon

Revue de presse du 8 juillet 2015

 

1. Du 3 au 12 juillet, la troupe du Mummenschanz débarque au Théâtre Antoine  :

– “La seule certitude reste l’univers magique dans lequel vous entraine cette troupe d’artistes atypique.” – Europe 1

– “Tout n’est que poésie, délicatesse, et surprises.” – Sortir à Paris

– “L’esthétique de Mummenschanz n’est pas sans rappeler l’univers du Cirque invisible – de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin – avec ces costumes fabuleux qui s’animent sur scène.” – La Presse

– “What is very fascinating is that in a world like today where people are so much into their computers and high-tech communication, they still adore and have fun interacting and playing with just about nothing.” – Chicago Tribune

 

2. Le Roi Lear d’Olivier Py divise la critique…

– “Olivier Py ne cache pas sa joie de monter ce Roi Lear qu’il couve depuis trente ans.” – Le Point

– “Dérangeant, inabouti, ce « Roi Lear » gonflé d’un Olivier Py furieux est un spectacle clivant, qui va déchaîner les passions.” – Les Echos

– “Seul Jean-Damien Barbin, un fou au bonnet de laine blanc à pompon, est comme toujours surréaliste et décapant.” – Telerama

– “Paresseuse, boursouflée, la mise en scène part dans tous les sens, et rend incompréhensible le point de vue d’Olivier Py.” – Le Monde

 

3. …et le Richard III d’Ostermeier la réconcilie :

– “Un triomphe comme une évidence, tant ce théâtre-là est à la fois d’une intelligence magistrale et totalement accessible, jouissif et inscrit dans une modernité qui n’a rien de cosmétique.” – Le Monde

– “Les spectateurs, déçus par le “Roi Lear” d’Olivier Py donné dans la Cour d’Honneur par des acteurs vociférants, n’ont pas boudé leur plaisir à la vue de ce “Richard III” virtuose.” – Le Parisien

– “La puissance de ce spectacle teigneux, pas une seconde ennuyeux, vif comme le feu — ou le rock qui le baigne — est en effet comme toujours chez Ostermeier de déplacer les frontières.” – Telerama

– “À la rigueur de la mise en scène s’ajoute celle du jeu des comédiens, pour la plupart complices d’Ostermeier depuis des années.” – La Croix

 

4. “Vivier des noms”, le spectacle de Valère Novarina, délicieux vivier de mots :

– “La troupe de Valère Novarina dévoile Le Vivier des noms, stupéfiante et savoureuse méditation sur le théâtre, le langage et la mort.” – Le JDD

– “Un régal de théâtre, novarinien en diable.” – Les Inrocks

– “Il suffit de s’abandonner pour se laisser prendre au piège de cette langue généreuse, chatoyante, étourdissante, aussi jubilatoire que du Rabelais.” – La Croix

– “Valère Novarina tente une nouvelle aventure langagière, Le Vivier des noms, réminiscence enrichie des milliers de figures ayant déferlé dans son oeuvre.” – Telerama

Les fiancés de Loches, Bartabas aux Nuits de Fourvière, le Théâtre de l’Aquarium et le 50ème Festival Avignon Off

Revue de presse du 1er juillet 2015

 

 

1. Reprise des Fiancés de Loches au Théâtre du Palais-Royal :

– “Tout est à l’unisson de la réussite de la soirée, pétillante de fantaisie, légère et enjouée.” – Le JDD

– “Voilà un spectacle idéal pour la période estivale et un bienvenu divertissement en ces temps de rigueur et de morosité hexagonales.” – Froggy’s Delight

– “Les interprètes déploient une belle énergie mutine. Du théâtre musical estival, frais et léger.” – Telerama

– “Pas une minute de répit. Les comédiens s’en donnent à cœur joie : c’est un vrai succès auprès du public.” – Artistikrezo

 

2. “On achève bien les anges”, le nouveau spectacle équestre de Bartabas aux Nuits de Fourvière à Lyon :

– “Bartabas est de retour sur scène dans “On achève bien les anges”, une élégie grinçante, présentée lundi aux Nuits de Fourvière, où les clowns sont des bouchers, les anges des cavaliers face aux burqas qui rôdent.” – Le Parisien

– “Bartabas dédie le treizième opus de son théâtre Zingaro aux ministres ailés, aux messagers joufflus de Dieu : les anges, qui avaient raison d’être patients. Car ce spectacle est magnifique.” – L’Obs

– “Bartabas, à la manière de Charlie Hebdo, est volontairement explicite et n’a pas peur d’être provocateur. Cabu était son ami.” – France TV Info

– “Bartabas est au sommet de son art. Tout est fusion dans ce spectacle en noir et blanc: l’homme, l’animal, l’ange, le théâtre, la musique, les lumières forment un tout organique et mouvant.” – Les Echos

 

3. Le Théâtre de l’Aquarium, qui fait partie de l’ensemble de la Cartoucherie de Vincennes, inquiet pour son avenir :

– “Une pétition lancée sur Internet sous le titre «Pour que le Théâtre de l’Aquarium demeure un théâtre de service public» a recueilli en trois jours 3300 signatures.” – Le Figaro

– “Le projet pour 2016-2018 de François Rancillac, qui brigue un troisième mandat de 3 ans, est en cours d’examen, pour une décision attendue à la rentrée.” – Le Point

– “Une fois encore les services du ministère de la culture (que le gouvernement aille de droite à gauche ou inversement) ne brillent ni par leur élégance, ni par leur savoir vivre, ni par leur sens de l’écoute et de la concertation.” – Mediapart

– “François Rancillac fait partie de ces metteurs en scène de talent qui se mettent corps et âme au service du public et des auteurs, et laissent leur gloire de côté.” – L’Express

 

4. Lancement samedi 4 juillet du 50ème Festival Avignon Off  :

– “Le Festival Off d’Avignon fête cette année son cinquantième anniversaire. A cette occasion, de nouveaux théâtres voient le jour.” – France TV Info

– “Cette année, de nombreuses manifestations permettront de célébrer le cinquantième anniversaire. La pièce « Statues » en hommage à André Benedetto sera donnée au Village du Off, le 10 juillet.” – Marianne

– “1,3 million d’entrées en 2014, 13 millions de tracts distribués, 500 000 affiches posées.” – Midi Libre

 

Rebecca Marder au Français, Ostermeier au Théâtre de la Ville, Podalydès aux Bouffes du Nord et deux festivals d’été

Revue de presse du 24 juin 2015

 

1. La toute dernière pensionnaire de la Comédie-Française est aussi la benjamine de la troupe :

– “C’était le plus beau jour de ma vie, dit Rebecca Marder, qui est la deuxième pensionnaire, après Dominique Blanc, engagée par Eric Ruf.” – Le Monde

– “Une jeune fille de 20 ans, loin d’être une inconnue parce qu’elle appartient à une famille qui a à voir avec le monde du spectacle et qui peut déjà s’enorgueillir d’un très joli parcours.” – Le Figaro

– “Rebecca Marder interprètera son premier rôle à la Comédie-Française dans «Les Rustres» de Carlo Goldoni mis en scène par Jean-Louis Benoît au Théâtre du Vieux-Colombier, du 25 novembre au 10 janvier.” – Le Parisien

 

2. Le mariage de Maria Braun au Théâtre de la Ville, dans une mise en scène d’Ostermeier :

– “Thomas Ostermeier s’attaque ici à l’histoire de son pays, à la fin de la RFA, à un peuple qui tente de retrouver un semblant d’espoir dans un monde détruit.” – Sortir à Paris

– “À la fois dense et fluide, cette adaptation du chef d’œuvre de Rainer Werner Fassbinder est menée avec brio par des acteurs impeccables.” – Les Inrocks

– “Ostermeier respecte scrupuleusement la chronologie du film de Fassbinder, son balancement entre destruction et reconstruction.” – Libération

 

3. Reprise du Bourgeois Gentilhomme de Denis Podalydès aux Bouffes du Nord :

– “Après l’Opéra de Versailles en avril dernier, reprise estivale et parisienne de la mise en scène de Denis Podalydès aux Bouffes du Nord.” – La Terrasse

– “Denis Podalydès excelle dans le rôle de celui qui rend à cette pièce ce qu’elle était à sa création : une comédie-ballet.” – Sortir à Paris

– “La distribution est de belle étoffe et si l’on en croit les notes du programme, Denis Podalydès a puisé dans des bassins divers avec beaucoup de sagacité.” – Le Figaro

 

4. Zoom sur le 66ème Festival d’Anjou et sur Viva Cité :

– “Le Festival d’Anjou débute lundi soir par la création de son directeur artistique, “Paris Broadway”, au château du Plessis-Macé. Le premier jour d’une quinzaine éclectique et qualitative.” – Angers Mag

– “Petit frère du festival, le Concours des Compagnies a bien grandi depuis sa création en 2005.” – Angers Mag

– “Pour sa dernière, le directeur historique de Viva Cité, Daniel Andrieu, revient sur l’histoire et l’actualité du festival des arts dela rue qui a lieu le week-end prochain à Sotteville-lès-Rouen.” – Normandie Actu

90 000 personnes sont attendues durant ces trois jours, qui constituent l’un des plus grands festivals du genre en Europe.” – Normandie Actu

 

Saison 2015-2016 d’Eric Ruf, les nuits de Fourvière, Trahisons des tg STAN et Journal de ma nouvelle oreille

Revue de presse du 17 juin 2015

 

 

1. La première saison d’Eric Ruf au Français fait plutôt l’unanimité :

– “L’administrateur général, qui a succédé à Muriel Mayette-Holtz en août 2014, entend donner un nouvel essor à la Maison de Molière, qu’il connaît par cœur” – Le Monde

– “Le ciné et le rock s’invitent à la Comédie Française.” – L’Express

– “Le coup d’audace du début de saison, en septembre, est l’invitation faite au cinéaste Arnaud Desplechin de mettre en scène « Le Père » d’August Strindberg, salle Richelieu.” – Les Echos

– “Cette nouvelle saison marque aussi l’arrivée de jeunes metteurs en scène” – Telerama

– “La création se fait autant de volontarisme que d’imprévu, a confié Eric Ruf au micro de France Inter ce matin.” – Le Figaro

2. Zoom sur les Nuits de Fourvière 2015 :

– “Les Nuits de Fourvière 2015 requalifiées en célébration inopinée de l’animalité ?” – Libération

– “Du 2 juin au 31 juillet, les Nuits de Fourvière fêtent leur soixante-dixième édition.” – Le Monde

– “Le festival lyonnais fête ses 70 ans, en forme, fier de ses coproductions et de son grand âge.” – Le JDD

 3. Trahisons de Pinter pour le retour des Tg STAN au Théâtre de la Bastille :

– “Les trois personnages sont interprétés à la perfection par Jolente De Keersmaeker, Frank Vercruyssen et Robby Cleiren avec une fine dose de distanciation qui fait tout le sel de ce spectacle aussi intelligent que spirituel.” – Libération

– “Une pièce qui semble avoir été écrite pour les tg STAN(…) fidèles à leur goût pour mettre à la casserole et faire rissoler des pièces du répertoire en leur donner un coup de fouet, une nouvelle jeunesse.” – Mediapart

– “On ne peut qu’apprécier une utilisation exceptionnelle des silences, qui, comme chacun sait peuvent en dire long, et dont les acteurs jouent toutes les variations.” – La Dépêche

4. Journal de ma nouvelle oreille au Théâtre du Rond-Point :

– “Isabelle Fruchart est l’auteur de ce monologue que Zabou Breitman a tout de suite voulu adapter.” – France Info

– “Dans la petite salle Roland-Topor du Rond-Point, dans une proximité touchante avec l’interprète, on découvre ces aventures et mésaventures.” – Le Figaro

– “Au-delà des anecdotes, nombreuses, écrites sur le vif, Isabelle Fruchart nous livre une expérience profonde et nous réapprend à profiter de la musique du monde.” – Télérama

– “La pièce de Zabou est à la fois fine et réaliste, elle évite les poncifs et le voyeurisme sur le handicap.” – France TV Info

 

L’Art du rire, le Festival Rambert à nu et le Printemps des Comédiens

Revue de presse du 10 juin 2015

 

1. Reprise de l’Art du rire de Jos Houben au Théâtre du Rond-Point :

– “Houben, véritable absurde, véritable belge, de ce pays de l’entre-deux, convainc et entraine dans sa folie un public libéré du conformisme ambiant et du nuage toxique du “politiquement correct.” – Froggy’s Delight

– “Dans ce spectacle, “L’Art du rire”, Jos Houben explique à qui voudra l’entendre comment fonctionne le rire, et peut-être, comment le déclencher chez autrui.” – Sortir à Paris

– “Le rire étant le propre de l’homme, L’Art du rire de Jos Houben a de beaux jours devant lui.” – Les Inrocks

 

2. Festival Rambert à nu du 9 au 20 juin au Théâtre de Bouffes du Nord :

– “Le Théâtre des Bouffes du Nord met en lumière 20 ans du travail d’un auteur singulier, Pascal Rambert, dramaturge, metteur en scène, chorégraphe, acteur et performeur, qu’il résume lui-même en trois mots: Parler, aimer, souffrir” – L’Express

– “Le pari du festival est de donner cinq pièces “à nu”, sans décor, dans le cadre patiné du théâtre des Bouffes du Nord.” – Le Parisien

– “« Rambert à nu », ou comment Pascal Rambert, directeur de théâtre et metteur en scène, se voit confronter à repenser intégralement les scénographes de ses pièces de théâtre.” – Sortir à Paris

 

3. Coup d’envoi du 28ème Printemps des Comédiens à Montpellier :

– “Créé à l’initiative du Conseil Général de l’Hérault en 1987, le Printemps des Comédiens accueille entre vingt et vingt cinq spectacles et plus de 40 000 spectateurs payants.” – France Inter

– “Annulée soir après soir par le combat des intermittents, la saison dernière, la manifestation renaît en ce 10 juin sous la houlette de Jean Varela et le soutien du conseil général de l’Hérault.” – Le Figaro

– “Cyril Teste met en scène “Nobody”. Une création qui tournera en France jusqu’en février 2016.” – Midi Libre

 

 

La maison de Bernarda Alba, Semianyki Express, Liliom et Extinction

Revue de presse du 3 juin 2015

 

 

1. La maison de Bernarda Alba à la Comédie-Française dans une mise en scène signée Lilo Baur :

– “Un huis clos féminin captivant qui dénonce le verrouillage de la société espagnole sous Franco.” – L’Express

– “La distribution est impeccable, de Martirio, la soeur dévorée de jalousie (Jennifer Decker) à l’impitoyable Bernarda (Cécile Brune).” – Le Point

– “Lilo Baur ne cache pas qu’en mettant en scène pareille pièce, elle a songé à toutes ces femmes humiliées de par le monde en raison de lois iniques ou de préceptes moraux infâme.” – Marianne

– “Tout est beau et profond dans ce spectacle où même la splendeur de la scénographie d’Andrew D Edwards, subtilement éclairée par Fabrice Kebour, n’a rien d’ornemental puisqu’elle ne fait que prolonger le geste de Garcia Lorca : conférer à l’enfer une beauté salvatrice” – Le Monde

 

2. Le nouveau spectacle de la troupe de clowns russe “Les Semianyki” débarque au Rond-Point :

– “Dans ce train en marche, rien ne fonctionne comme prévu : la cantatrice s’envole dans une pluie de confettis, deux vieilles stars du muet rivalisent de minauderie, les serveuses font trembler les bouteilles...” – Paris Normandie

– “A la manière de “La croisière (ferroviaire) s’amuse (sous la neige)”, les Semianyki se livrent à une jubilatoire farandole.” – Froggy’s Delight

– “Moins puissante que le phénoménal Semianyki (« famille » en russe), cette nouvelle création est pleine de rêve et de poésie, avec ses clins d’œil au cinéma des années 20, et démontre que la troupe sait se réinventer à un très haut niveau d’exigence.” – Telerama

– “On retrouve bien la bande des six dans ­différents personnages, du chef de train, barman ou serveuse, mais la machine comique semble s’être enrayée.” – Les Echos

 

3. Reprise de Liliom à Odéon-Berthier, dans une mise en scène de Jean Bellorini :

– “Un orchestre et une troupe unie, une délicatesse dans la direction d’acteurs, une joliesse dans les décors et les lumières (signés du metteur en scène lui-même), on retrouve dans ce spectacle la manière Bellorini, et cette manière est particulièrement en harmonie avec la pièce de Ferenc Molnar.” – Le Figaro

– “Bellorini crée un univers hypnotique entre mélodrame forain, cirque ambulant (irrésistibles gendarmes-détectives du ciel) et comédie musicale mélancolique.” – Les Echos

– “Jean Bellorini applique ses fondamentaux que sont le rejet de l’illusion théâtrale à laquelle il substitue le théâtre d’histoires à la manière de l’histoire du soir racontée aux enfants.” – Froggy’s Delight

 

4. Et reprise d’Extinction, au Théâtre de l’Oeuvre avec le formidable Serge Merlin :

– “Les aventures exceptionnelles, au théâtre, ne sont pas forcément celles qui font le plus de bruit. Ainsi en va-t-il du chemin que parcourt le comédien Serge Merlin, depuis vingt ans, en compagnie du grand écrivain autrichien Thomas Bernhard.” – Le Monde

– “Immense texte et immense acteur, épaulé avec talent par Blandine Masson et Alain Françon, qui captive plus d’une heure durant, le corps et le visage toujours en mouvement, d’une rage sourde et profonde.” – Froggy’s Delight

– “Rares sont les acteurs qui savent, comme Serge Merlin, restituer sur scène la prose de l’écrivain autrichien.” – Libération

 

La Vie de Galilée, Bourlinguer, Les heures souterraines et Du domaine des Murmures

Revue de presse du 27 mai 2015

 

 

1. Reprise de “La vie de Galilée” de Jean-François Sivadier au Monfort – la pièce de Brecht plus actuelle que jamais :

– “Le spectacle a déjà 13 ans d’âge. Il semble avoir été créé hier. Mais, comme un bon whisky ou un bon vin, il s’est bonifié avec le temps.” – Le Monde

– “A travers “La Vie de Galilée”, Brecht parle de la lutte de la vérité contre le pouvoir, de la responsabilité des intellectuels dans la société, mais aussi du théâtre et beaucoup de lui-même.” – La Terrasse

– “Tout comme Galilée déchaîna les passions de ses contemporains, cette “Vie de Galilée” déchaîne l’enthousiasme du public – et c’est notamment grâce à la performance titanesque de Nicolas Bouchaud.” – Toute la Culture

 

2. Bourlinguer au Théâtre du Grand Parquet – quand le formidable Jean-Quentin Châtelain s’empare du texte de Blaise Cendrars  :

– “Transmettre un tel texte en en respectant l’équilibre avec une économie de moyens ahurissante, en y prêtant son propre souffle et une sensibilité d’autant plus rare qu’elle est toujours au service de la nuance, n’est pas à la portée de n’importe qui.” – Libération

– “Il incarne, il invoque, il ressuscite, un morceau de la vie de Blaise Cendrars en 1906, à Naples : nous voilà sur le Pausilippe, au-dessus de la baie de Naples dans les baies et les ronces, pour le récit d’un amour d’enfance.” – Le Nouvel Economiste

– “Ce que le comédien réalise pendant près d’une heure trente tient de la magie pure.” – Froggy’s Delight

– “Darius Peyamiras, qui signe la mise en scène, a adapté le texte d’un des plus longs et des plus bouleversants récits du livre, Gênes, en le réduisant sans perdre sa sève.  – Le Figaro

 

3. Les Heures souterraines – l’adaptation du roman de Delphine le Vigan au Théâtre de Paris :

– “On aimerait que la vraie vie de bureau soit aussi cocasse que dans la pièce. Mais pour certains, l’entreprise est le lieu du harcèlement moral et de la dépression, thème du roman de Delphine le Vigan.” – France TV info

– “Dès la première scène dans laquelle il est l’amant au bord des larmes tandis que sa compagne dort tranquillement, Thierry Frémont attrape immédiatement le spectateur par ce charme composé de sincérité et de virilité.” – Artistik Rezo

– “Confrontée à un texte fait de déclarations linéaires, sagement découpées et explicatives, la mise en scène d’Anne Kessler ne peut pas grand-chose.” – Le Point

 

4. Du Domaine des Murmures – un huis clos envoûtant au Théâtre de Poche-Montparnasse  :

– “Adapté du roman de Carole Martinez, cette pièce emprisonne le spectateur dans une parenthèse à la croisée du songe, de l’expérience mystique et charnelle.” – Froggy’s Delight

– “Grâce à un subtil jeu de clair-obscur, Valentine Krasnochok semble tout droit sortie d’un tableau de Georges de La Tour.” – Le Figaro

 

 

 

 

 

Affabulazione, “Un amour qui ne finit pas” et Thabet et Bolze au Rond-Point

Revue de presse du 20 mai 2015

 

 

1. Affabulazione au Théâtre de la Colline, les retrouvailles de Nordey et de Pasolini :

– “Au Théâtre national de la Colline, Stanislas Nordey retrouve Pier Paolo Pasolini dans « Affabulazione », une pièce centrée sur la complexité des rapports entre un père et son fils.” – Marianne

– “Stanislas Nodey a choisi une mise en scène opératique dans une scénographie à la Visconti, pour accompagner d’une image lumineuse un propos complexe.” – Théâtral Magazine

– “L’auteur italien n’a cessé d’accompagner le metteur en scène, qui a inventé son théâtre à partir de la réflexion pasolinienne sur le “théâtre de parole” opposé au “théâtre de bavardage” et au “théâtre de l’Underground” du geste et du cri.” – Le Monde

– “L’aventure que Stanislas Nordey offre au public d’Affabulation est une vraie expérience poétique, presque une transe antique.” – Telerama

 

2. Un amour qui ne finit pas,  avec le comédien-metteur en scène Michel Fau :

– “Au jeu ultra-lunaire de Michel Fau (Jean) répond celui, explosif, de Léa Drucker (Germaine), forcément sublime en bourgeoise « choucroutée » et calculatrice.” – Les Echos

– “Michel Fau nous permet de redécouvrir cette pièce oubliée et l’on ne peut que le louer : ce n’est pas la première fois qu’il va puiser dans un répertoire à difficile distance.” – Le Figaro

– “En tête d’affiche, des comédiens aguerris à la scène, bien distribués en terme d’emploi, qui maîtrisent une partition délicate car faite de ruptures dont ils déjouent habilement les pièges et difficultés.” – Froggy’s Delight

– “Les clichés de la comédie de l’adultère, de la société bourgeoise et de la sexualité sont ici provoqués, secoués, mis en cause par un dialogue brillant qui ne se grise pas de son brio.” – Le Point

 

3. “Nous sommes pareils à ces crapauds qui…” et “Ali” au Rond-Point :

– “Dans “Nous sommes pareils à ces crapauds” et de manière plus elliptique dans “Ali”, les danseurs-équilibristes qui tournent sur la scène sont accompagnés d’un groupe musical associant musiciens arabes et grecs pour une synthèse entre rebétiko et musique arabo-andalouse.” –  Froggy’s Delight

– “Ce long titre, tiré d’un poème de René Char, nous dit-il tout de cette pièce qui réunit deux frères,  Ali et Hédi Thabet ? En un sens, oui.” – Les Inrocks

– “L’assemblage est parfait, les deux volets du diptyque, bien que conçus séparément, se répondent et se combinent en un trajet d’émotions indiscutable.” – Mediapart

– “Deux hommes et une femme sur scène s’emportent dans un tsunami de situations et font voltiger la robe de mariée.” – France Inter