Le Chagrin, George Kaplan, Open Space et Les sans-papiers au Théâtre de la Commune

Revue de presse du 13 mai 2015

 

 

1. Le Chagrin à la Colline, quand Caroline Guiela Nguyen et sa compagnie parlent du deuil :

– “Issue de l’école du Théâtre national de Strasbourg, cette jeune femme invente avec une intuition très sûre un théâtre sensible.” – Libération

– “Sur le plateau, un frère et une soeur, leur grand-mère et une amie. Le père vient de mourir.” – L’Express

– “Caroline Guiela Nguyen emmène quelque chose de tout à fait neuf, et réinvestit des territoires oubliés, au fil de ses spectacles.” – Le Monde

– “Caroline Guiela Nguyen sait instiller le trouble, inventer des gestes inédits, de belles images insolites.” – Les Echos

 

2. Reprise de George Kaplan au Théâtre de la Tempête, l’humour aux trousses :

– “En un temps où les gouvernants veulent tout surveiller, quitte à flirter avec Big Brother, voilà une pièce qui tombe à pic, d’autant qu’elle est menée comme un thriller comique. Elle s’appelle « George Kaplan », mise en scène par Frédéric  Sonntag.” – Marianne

– “Ce singulier spectacle créé il y a deux ans entre sans cesse en collision avec l’actualité brûlante : les guerres, les attentats, les obsessions sécuritaires, la coupure entre les élites et le peuple, la législation controversée sur le renseignement.” – Les Echos

– “George Kaplan ou comment le nom d’un personnage fictif, le macguffin hitchcockien du célèbrissime film “La mort aux trousses”, devient un support idéologique, un stéréotype télévisuel et un enjeu politique.” – Froggy’s Delight

 

3. Reprise également d’Open Space, la pièce de Mathilda May au Théâtre de Paris :

– “Open Space, créée en octobre 2013, vole de succès en succès et une deuxième tournée se prépare pour la saison prochaine. On aimerait que la vraie vie de bureau soit aussi cocasse que dans la pièce.” – Le Point

– “Pas prétentieuse pour un sou, la pièce ne refait pas le monde mais dépeint joliment une brochette de caractères attachants qui pourraient être nos voisins de bureau.” – L’Express

– “On pense à du Vinaver revisité par Tati. Le travail est inventif, les gags se multiplient.” – Telerama

– “La comédienne a conçu et mis en scène un spectacle sans parole mais aux borborygmes bien léchés et à la chorégraphie millimétrée.” – Le Monde

 

4. Les sans-papiers sur la scène du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers :

– “Sur le plateau, les hommes prennent un à un la parole, dans une grande simplicité. Ils racontent l’arrachement au pays, l’errance puis l’attente, interminable, pour obtenir les papiers. La forme, frontale et brechtienne, opère magnifiquement.” – Le Monde

– “C’est du théâtre militant plutôt bien fait. La mise en scène ne tombe pas dans le misérabilisme. Ces sans papiers ne sont pas dans la prostration, ils ont créé une dynamique.” – Le Parisien

– “Ce spectacle s’inscrit dans le cycle des pièces d’actualité initié, cette saison, par Marie-José Malis, la directrice du Centre national dramatique.” – La Croix

Poésie de Fabrice Luchini, la carte du temps, 24h de la vie d’une femme et Murmure des murs

Revue de presse du 6 mai 2015

 

 

1. La Carte du Temps, une comédie dramatique de Naomi Wallace au Théâtre 13 :

– “En trois mouvements symboliques, Naomi Wallace s’empare du conflit israélo-palestinien.” – Froggy’s Delight

– “Voilà encore un spectacle qui avait connu un franc succès dans le Off d’Avignon, en 2013.” – Marianne

– “Tout cela est très lourd, très démonstratif, très schématique.” – Le Figaro

 

2. Clémentine Célarié incarne l’une des plus connues des nouvelles de Stefan Zweig :

– “C’est un monologue, porté à bout de bras par une Clémentine Célarié émouvante, digne, très juste.” – Le Parisien

– “Rencontre avec la comédienne Clémentine Célarié.” – BFMTV

 

3. Aurélia Thierrée murmure aux murs du Rond-Point :

– “Danseuse, interprète, égérie du band londonien excentrique des Tiger Lillies, Aurélia Thierrée invente, visite et expose son monde, bestiaire fou ou cauchemar joyeux.” – France TV Info

– “Bienvenus dans le monde poétique de Victoria Thierrée-Chaplin qui fait s’échapper Aurélia dans une Venise déserte.” – Sortir à Paris

 – “Pas de parole, mais c’est bien du théâtre. Un grand théâtre des sortilèges avec danse, jeu expressif. Quelque chose d’un mimodrame poétique.” – Le Figaro

 

4. Le théâtre des Mathurins affiche déjà complet, en attendant la reprise en septembre de Poésie de Fabrice Luchini :

– “À part Fabrice Luchini, qui serait capable de remplir à ras bord le Théâtre des Mathurins, avec un spectacle intitulé Poésie ? – Le Parisien

– “C’est cela que l’on aime et que l’on vient chercher : le commentaire luchinien après la récitation luchinienne.” – Le Point

– “Avec Poésie?, le comédien convoque Paul Valéry, Rimbaud, Flaubert et les autres aux Mathurins, à Paris.” – Le Figaro

– “En 2015, on se presse donc, on se bouscule encore pour aller écouter un homme qui, seul en scène, en appelle à Paul Valéry, déclame du Rimbaud et du Baudelaire, cite Gaëtan Picon, paie sa dette à Jouvet, Bouquet et Terzieff.” – L’Obs

 

 

Antigone, La mort de Tintagiles, Entre les Actes… Sans oublier le palmarès des Molières 2015!

 

Revue de presse du 29 avril 2015

 

1. Juliette Binoche interprète Antigone en anglais au Théâtre de la Ville :

– “Le soir de la générale, devant une salle pleine et impatiente, cette troupe britannique accueillait donc Juliette Binoche, seule française, dans le rôle titre.” – Paris Match

– “Juliette Binoche compose une Antigone plus douce que violente, déterminée, mais égarée dans un monde trop impitoyable pour elle.” – Le Point

– “Dans Antigone de Sophocle, qui débarque au Théâtre de la Ville dans une mise en scène d’Ivo van Hove, la comédienne interprète avec maestria le rôle-titre : Antigone, la rebelle de dix-huit ans.“- Les Echos

– “La comédienne fait du personnage la plus bravache des justicières. Une féministe avant l’heure, qui se démène contre les lois d’un phallocrate.“- Elle

 

2. Denis Podalydès met en scène “La mort de Tintagiles” de Maurice Maeterlinck :

– “Denis Podalydès s’attaque à un théâtre réputé irreprésentable.” – Théâtral Magazine

– “Ce mariage entre belles images et musiques baroques est certes admirable et envoûtant mais demeure pour autant très froid.” – Toute la Culture

– “Denis Podalydès est l’invité d’Augustin Trapenard pour son émission Boomerang.” – France Inter

 

3. Première adaptation théâtrale du dernier roman de Virginia Woolf au Vingtième Théâtre :

– “Une soirée totalement réussie qui donne tour à tour envie de lire le roman et de voir plus souvent un théâtre où, comme ici, le metteur en scène sait utiliser ses acteurs.” – Froggy’s Delight

– “L’atmosphère? Un peu tchekhovienne, un peu à la Mikhalkov, plus exactement.” – Le Figaro

 

4. Palmarès et meilleurs moments des Molières 2015 :

 

CONSULTER LE PALMARES COMPLET EN CLIQUANT ICI

 

 “Molière du meilleur spectacle public pour les Coquelicots des Tranchées” 

 Lire aussi l’article avec l’interview de Xavier Lemaire pour Pianopanier ici

 

 “Molière de la meilleure comédienne dans un spectacle privé pour Marie Gillain” 

 

 “Molière de la révélation féminine pour Marie Rémond” 

 Voir aussi l’interview de Marie Rémond pour Pianopanier ici

 

 “La cérémonie des Molières en 3 minutes” 

Les Enfants du Silence, Germinal, Voyages avec ma tante et Hallo

Revue de presse du 22 avril 2015

 

 

1. Les Enfants du Silence à la Comédie-Française, la pièce qui divise les sourds-muets et la critique :

– “La pièce n’est certes pas un chef-d’œuvre dramatique (…) Elle est trop didactique, n’évite pas le pathos et ses personnages secondaires sont un peu caricaturaux.” – Les Echos

– “Monter la pièce à la Comédie-Française, temple de la langue de Molière, n’est pas anodin : c’est toucher d’emblée une large audience et ouvrir l’institution au handicap, à la différence.” – Le Parisien

– “Les poncifs le disputent aux bonnes intentions dans ce spectacle « bilingue », suspendu entre gestes et moralité.“- Telerama

– “Plaidoyer pour le droit à la différence et histoire d’amour impossible, Les Enfants du silence est une pièce bilingue, en langue parlée et en langue des signes.” – Le Figaro

 

2. Reprise de Germinal au Théâtre du Rond-Point, la pièce au succès mondial :

– “Très particulière, pas loin d’une merveilleuse anomalie dans le contexte actuel par sa modestie et sa cocasserie, cette pièce connaît un succès invraisemblable dans le monde entier depuis sa création en 2012.” – Le Monde

– “En tournée depuis deux ans « Germinal » la création du duo Halory Goerger et Antoine Defoort, tout deux venus du monde des arts plastiques, s’est taillée une jolie réputation.” – Les Echos

– “Sur scène, quatre personnages anonymes font ensemble l’apprentissage de la sociabilité, du sens et de leur propre existence.” – Libération

– “C’est mené tambour battant, avec beaucoup d’humour, un poil de poésie, une dose de surréalisme, une once d’absurde et une pointe de provocation savamment dosée.” – Marianne

 

3. “Voyages avec ma tante”, la comédie qui continue de garnir le Théâtre de la Pépinière :

– “Voyages avec ma tante, une comédie de bonnes tenues.” – Libération

– “Si on a souvent l’impression d’être plongé dans un film d’espionnage en noir et blanc, on sent pointer l’univers délirant des sixties – le roman a été publié en 1969, en plein Swinging London.– Les Echos

– “Humour pince-sans-rire et rebondissements romanesques sont au programme de ce voyage initiatique et libérateur.“- Le Parisien

– “L’adaptation par Nicolas Briançon de la version scénique du roman réalisée par Giles Havergal est une réussite absolue.” – Le JDD

 

4. “Hallo”, le seul en scène de Martin Zimmermann au Théâtre des Abbesses  :

– “Martin Zimmermann, l’homme-caoutchouc au visage émacié, fait merveille.” – Froggy’s Delight

– “Hallo est un hommage au cirque qui ne dit pas son nom : burlesque et saut dans le vide s’y entrechoquent avec entrain.” –  Les Echos

– “Il dit « Hallo !» et il fait rire. Il le redit et le résultat est le même.” – Le Monde

“Ancien Malade des hôpitaux de Paris” à l’Atelier, “La Révolte” aux Bouffes du Nord, “Les Inquiets et les Brutes” au Lucernaire et “Don Juan revient de guerre” à l’Athénée

Revue de presse du 15 avril 2015

 

Ancien Malade

1. Olivier Saladin dans un Seul en scène d’après le récit de Daniel Pennac :

– “Olivier Saladin excelle à donner vie à tous les personnages hauts en couleur qui se croisent dans l’hôpital. Il donne de la chair à chacun, sans composer lourdement.” – Le Figaro

– “Telle une maladie nosocomiale, le rire insufflé par Daniel Pennac et porté par Olivier Saladin se transmet en une soirée le long de chacune des rangées du théâtre.” – Froggy’s Delight

– “Olivier Saladin s’empare avec brio de ce conte médical délirant, véritable course- poursuite burlesque, truffée de péripéties, dans les différents services d’un hôpital.” – Artistik Rezo

 

2. Anouk Grinberg et Hervé Briaux dans une sombre mise en scène de Marc Paquien  :

– “Marc Paquien installe une atmosphère cauchemardesque, un territoire d’ombres animé par les fantastiques lumières de Dominique Bruguière (…) Un grand moment de théâtre abstrait.” – Les Echos

– “La mise en scène dépouillée de Marc Paquien – un bureau, quelques fauteuils, un grand rideau drapé en fond de scène – habillée des belles lumières de Dominique Bruguière, laisse toute sa place au texte et aux acteurs.” – Le Parisien

– “Dans le rôle écrasant d’Élisabeth, Anouk Grinberg est à son meilleur. Elle enchaîne les reproches et les espérances, frôle le triomphe, esquive la défaite et crée un personnage de femme au charisme étonnant.“- Froggy’s Delight

– “La forme aussi innove ici, comme le souligne une mise en scène tout ensemble sobre et étrangement opératique.” – Telerama

 

3. Pour la première fois en France, une pièce de l’allemand Nis-Momme Stockmann :

– “Une comédie noire qui bascule en long voyage dans la nuit, par Nis-Momme Stockmann, pour la première fois traduit et mis en scène en France.” – Artistik Rezo

– “Les inquiets et les brutes réussit à aborder des thèmes difficiles comme les conflits de loyauté dans la famille et l’incapacité de faire face à la mort le moment venu.” – Goethe Institut

– “Faire connaître et découvrir un auteur allemand en France est le point de départ de cette mise en scène par Olivier Martinaud.” – Les Inrocks

 

4. Une mise en scène élégante du Don Juan revient de guerre d’Odon Von Horvàth :

– “Le travail d’Osinski est rigoureux, intelligent. On reprochera juste à sa mise en scène un manque de rythme.” – Les Echos

– “Cette partition pour Don Juan et 35 femmes présente une structure atypique car composée de micro scènes, de surcroît ambivalentes, qui signifient l’état du monde de l’époque sous forme de miniatures acerbes.” – Froggy’s Delight

– “Habitué du théâtre de Horvath, Jacques Osinski déroule, d’une main aussi légère que ferme, le fil de cette errance d’un homme que la guerre avait rendu meilleur.” – La Croix

 

Le Faiseur aux Abesses, des guêpes au Rond-Point et Schitz à la Bastille

Revue de presse du 8 avril 2015

 

 

1. Reprise de l’excellent “le Faiseur” de Balzac par Demarcy-Mota :

– “Emmanuel Demarcy-Mota dirige allègrement ce petit monde en équilibre instable qui fait trois petits tours et puis s’en va après avoir entrainé le public dans une folle comédie humaine.” – Froggy’s Delight

– “Sur fond de combine, magouille, cynisme, cupidité, délits d’initiés et délits tout court, l’ignoble et le sordide triompheraient au point d’écœurer sans le jeu enlevé des comédiens, donnant chair à la galerie des personnages, tantôt insupportables, tantôt croquignolets ou touchants.” – La Croix

– “Le spectacle joue aussi avec le registre de la comédie musicale : à plusieurs reprises, les comédiens chantent Money, des Pink Floyd et d’Abba, ou un extrait de The Man Who Sold thé World, de David Bowie.” – Le Monde

 

2. En ce début de printemps, “les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre” :

– “Ce spectacle offre l’occasion de découvrir l’écriture insolite d’Ivan Viripaev et le solide talent de ses trois interprètes.” – La Terrasse

– “Répliques obsessionnelles, questions sur Dieu et la place des femmes dans la société (à l’ironie puissance dix), semblent faire écho aux interrogations de la Russie d’aujourd’hui.” – Telerama

– “Les comédiens du Collectif ildi! Eldi, qui se mettent eux-mêmes en scène et sont aussi responsables de ce convaincant décor déclinant une salle de répétition ou des coulisses, se sortent sans encombre de ce terrain miné par Ivan Viripaev.” – Froggy’s Delight

– “L’échange est savoureux, avec appel par téléphone des témoins possibles des parties adverses, rebondissements, quiproquos, relances, engueulades, soupçons. C’est rondement mené.” – Marianne

 

3. Cynique et grotesque, le “Schitz” de Hanokh Levin débarque au Théâtre de la Bastille :

– “Avec les références à la guerre, on pense bien sûr au conflit sans fin entre Israël et la Palestine, mais c’est toute la planète à feu et à sang, aujourd’hui comme hier, qu’Hanokh Levin met en cause.” – Les Echos

– “Rien n’est épargné. Ni les personnages, égoïstes, mesquins, cyniques, emportés dans une course à l’argent et à la consommation. Ni la société sans morale qui les tient, les façonne, un peu partout dans le monde en général.” – La Croix

– “Ce qui est merveilleux dans ce théâtre, et dont cette mise en scène rend parfaitement compte, c’est que les personnages ont beau être des affreux, ils sont en même temps profondément sympathiques.” – Libération

 

 

 

 

 

 

 

 

Orlando d’Olivier Py, Innocence de Dea Loher et Hinkemann d’Ernst Toller

Revue de presse du 1er avril 2015

 

© C. Raynaud de Lage

1. Le spectacle “Orlando ou l’impatience” d’Olivier Py créé à Avignon – actuellement en tournée – arrive bientôt à Paris :

– “Loin d’être dupe de sa propre folie, Olivier Py offre à son public quelques répliques cinglantes bourrées d’auto-dérision, une qualité sans borne.” – Time Out

– “Baroque, fou, bien trop long, bien trop bavard, avec de grands élans mystiques à la Paul Claudel, et une écriture emportée et emphatique, entre d’hilarantes scènes comiques.” – Telerama

– “Un texte d’une telle force ne pouvait être porté que par des comédiens d’exception, et il en est qui mériteraient des brassées de roses à chaque représentation.” – Les Trois Coups

– “Malgré ses longueurs, cet autoportrait fragmenté, ou confessions d’un enfant du siècle, mérite la patience qu’il exige et la transforme en plaisir rare.” – L’Express

 

2. L’entrée au répertoire de Léa Doher à la Comédie-Française, un succès :

– “Quand les comédiens du Français sont associés à un metteur en scène d’une telle envergure, on est proche de l’enchantement.” – Marianne

– “Il y a une matière romanesque dans la pièce, comme dans toutes celles de Dea Loher. Il y a un matériau politique très actif aussi.” – Le Figaro

 – “C’est une mise en scène ambitieuse et exigeante que signe Denis Marleau, invité pour la deuxième fois par le Français.” – La Presse

 

3. Stanislas Nordey incarne “Hinkemann” au Théâtre de la Colline :

– “Christine Letailleur a eu l’idée gonflée de monter ce texte méconnu – entre fable socialo-nihiliste et brûlot pacifiste, mâtiné d’une bonne dose de freudisme.” – Les Echos

– “La force de la pièce est d’abord dans sa langue, simple et cinglante, imagée mais nullement fleurie, une langue admirablement servie par les acteurs, comme toujours chez Letailleur, âprement et amoureusement dirigés.” – Mediapart

– “ Stanislas Nordey, metteur en scène et directeur de Théâtre National de Strasbourg est de ces comédiens dont la voix résonne. Elle sort du ventre, et hypnotise.” – Sortir à Paris

 

Des gens bien, Singin’in the rain, Marie Tudor

Revue de presse du 23 mars 2015

 

1. Allez fêter le printemps au Châtelet avec le réjouissant Sing’in in the Rain :

– “Le spectacle qui, depuis le 12 mars, fait pleuvoir vivats et louanges sur une salle qui s’est muée, en moins d’une décennie, en véritable Broadway sur Seine, est un enchantement absolu.” – Le Figaro

– “Après “My Fair Lady”, l’exigeant Robert Carsen recrée “Singin’ In the Rain” pour la scène. Plus qu’une réplique, des numéros visuels très parlants.” – Telerama

– “Les numéros d’ensemble sont éblouissants, servis par des costumes glamour dignes des meilleures revues de Broadway.” – Le Parisien

– “On sent ici l’influence d’un autre succès, « The Artist », dont le sujet n’était pas si éloigné” – Les Echos

 

2. Christina Réali divise les critiques pour son interprétation de Marie Tudor

– “Elle a le charisme d’une femme de tête, la rage d’une lionne blessée, mais pas la noblesse d’une reine...” – Les Echos

– “Magnifique, elle fait flamber la soirée, dont le feu est bien agréable au premier comme au second degré.” – Webtheatre

 – “Une belle prestance de femme mûre, passant par tous les registres, de l’autorité tyrannique au désarroi le plus désarmé.” – Telerama

 

3. Et Miou-Miou les réconcilie avec Des gens bien

– “Lumineuse comédienne qui sait incarner toute la condition humaine.” – Les Echos

– “Dans la pièce qui se joue au théâtre Hébertot, à Paris, depuis le 29 janvier, Miou-Miou incarne avec brio une mère célibataire malmenée par la vie.” – France-Dimanche

– “La troupe est galvanisée par une actrice en pleine maturité épanouie selon des exigences de qualité absolues.” – Agoravox

– “On ne saurait bouder son plaisir face à cette pièce sur des gens « bien » comme dit le titre, à l’image d’une Miou-Miou qui ne lâche jamais le morceau, quitte à semer un beau bordel autour d’elle.” – Marianne

Les Chiens de Navarre, Frédéric Bélier-Garcia, Marthaler et Nicolas Bouchaud

Revue de presse du 16 mars 2015

 

1. La nouvelle création des Chiens de Navarre, toujours aussi déjantés, au Théâtre des Bouffes du Nord :

– “Un bon blasphème, ça fait du bien. Celui qu’offrent Les Chiens de Navarre en ouverture des Armoires normandes, leur nouvelle et excellente création, secoue de rire les spectateurs des Bouffes du Nord.” – Le Monde

– “Il est rare de rire à un spectacle avant même qu’il commence. On se tient encore les côtes en sortant.” – Les Echos

– “Sans surprise, la magie de la création collective opère et le plaisir du jeu transparaît à tous les étages.” – L’Express

 

2. La délicatesse de Frédéric Bélier-Garcia au service des Caprices de Marianne :

– “Très à son aise pour sa première incursion dans le théâtre de Musset, Frédéric Bélier-Garcia situe les Caprices de Marianne dans un espace chamboulé de fond en comble par une éruption volcanique désormais apaisée.” – Libération

– “Musset, ce n’est pas une pensée, pas un discours, c’est une humeur primordiale, comme il y a des couleurs élémentaires.” – Théâtral Magazine

 

3. La dernière mise en scène du génial Marthaler divise la critique :

– “Une île flottante n’est pas le spectacle le plus réussi du maître de la mise en scène.” – Le Figaro

– “La délicieuse île flottante de Marthaler submerge l’Odéon.” – Le Monde

– “Pourquoi diable (question très naïve que nous posons) ne pas avoir monté la pièce, simplement, génialement, il y avait tout pour cela, et d’abord l’immense talent de Marthaler et de sa troupe ?” – FranceTV Info

– “J’ai vu cette « Ile flottante » bilingue (avec sous titres) un soir ordinaire au théâtre de Vidy à Lausanne et les réactions du public étaient édifiantes : la salle semblait coupée en deux.” – Mediapart

 

4. Formidable Nicolas Bouchaud dans La loi du Marcheur (Reprise au Carreau du Temple) :

– “Nicolas Bouchaud se glisse dans la peau de Serge Daney, cinéphile éclairé, spectateur-citoyen, critique de l’image au journal Libération dans les années 80 et fondateur de la revue Trafic.” – Telerama

– “Nicolas Bouchaud a sans doute un petit quelque chose de Serge Daney qui lui permet de prêter sa carcasse au journaliste et critique de cinéma.” – La Terrasse

– “Un film culte sert de fil conducteur : Rio Bravo, dont plusieurs séquences sont projetées en VO non sous-titrée.” – Liberation

Revue de presse : Le Songe au Français, un nouveau Duras sur les planches et Toujours la Tempête aux Ateliers Berthier

Revue de presse du 9 mars 2015

 

 

1. Le Songe d’une nuit d’été, dernière mise en scène de Muriel Mayette au Français  :

– “La troupe alterne habilement grâce amoureuse et déchaînement sexuel.” – Le Figaro

– “Avec cette bande de jeunes acteurs, tous plus brillants les uns que les autres, Muriel Mayette-Holtz a assuré la relève du Français.” – L’Express

– “Tout est théâtre dans Le Songe d’une nuit d’été, et la mise en abyme que Shakespeare s’amuse à y installer est un plaisant défi.” – La Terrasse

2. La Bête dans la jungle, un nouveau Duras sur les planches  :

– “(…) un des plus beaux spectacles de cet hiver théâtral, par sa qualité littéraire et musicale, son intelligence durassienne (…)” – Le Monde

– “Célie Pauthe met en regard deux pièces de l’auteure, dont l’une est inspirée d’Henry James” – Libération

– “La metteure en scène crée une savante atmosphère onirique, dans un décor de château vide aux murs gris pâle.” – Les Echos

3. Quand Alain Françon met en scène Toujours la Tempête de Peter Handke aux Ateliers Berthier :

– “Un long voyage dans le souvenir, une épopée familiale, une traversée de l’Histoire” – Le Monde

– “Il est des auteurs dans lesquels il faut se couler comme on se glisse dans une cantate de Bach. Peter Handke est de ceux-là.” – Marianne

– “Laurent Stocker campe un merveilleux chef d’orchestre, variant avec subtilité le récit adressé au public et aux personnages, au passé composé, et les dialogues.” – Les Trois Coups