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Revue de presse du 13 avril 2016 : Old Times, Nos serments et Cabaret Léo Ferré

 

 

1. La pièce du londonien Harold Pinter Old Times ne convainc pas, en dépit d’un remarquable trio de comédiens :

– “La mise en scène esthétisante de Benoit Giros ne parvient pas à rendre le mystère et la tension dramaturgies inhérents à la structure de l’écriture au détriment d’une lecture trop sage, trop objective, dommage.” – Publik’Art

– “De bons acteurs seuls ne suffisent pas à envoûter un parterre de spectateurs ni à extirper un texte plat et cryptique de sa torpeur.” – Time Out

– “Il y a beaucoup de talents réunis. Les deux comédiennes ont une autorité intérieure face à l’homme, plus fragile...” – Le blog du Figaro

“Piégé par la construction diabolique de la pièce, Benoît Giros gâche ses atouts.” Le Point

“Benoît Giros ne parvient pas à trouver le ton juste des abîmes pintériens et l’interprétation, trop pragmatique, passe à côté.” Le JDD

“Si Emmanuel Salinger, en contre-emploi et au jeu démonstratif, convainc peu, le duo formé par Marianne Denicourt et Adèle Haenel fonctionne parfaitement.” Froggy’s Delight

– “La pièce de Pinter est filandreuse, molle ; la mise en scène fantomatique. Pourquoi être allé rechercher cette vieille et faible pièce des années 1970 ?” – Telerama

– Interview d’Adèle Haenel pour L’Express

 

2. Nos serments, la nouvelle création très réussie de Julie Duclos de retour au Théâtre de la Colline :

– “Un spectacle marquant et attachant porté par une inspiration singulière.” – Publik’Art

– “Julie Duclos fait du théâtre au présent à partir d’un film du passé et réussit un coup d’éclat : restituer, en la réinventant, la trame narrative du film de Jean Eustache, La Maman et la Putain.” – Les Inrocks

– “Le spectacle devient vaudeville sentimental habité par la grâce. Affranchi du cinéma, Nos serments distille la micro-magie du vécu propre au théâtre.” – Les Echos

– “Julie Duclos, dont c’est seulement la troisième mise en scène, se révèle une excellente directrice d’acteurs dans sa capacité à toujours laisser respirer les situations sans rien hâter.” – Libération

– “Ces amours temporaires, abondamment commentées par ceux et celles qui les vivent, ont quelque chose de rohmérien, à l’image de la vaillante héroïne, jouée par la lumineuse Alix Riemer. L’ensemble est savoureux et très juste.” – Telerama

– “La scénographie, les lumières, le son, la mise en scène : tout est travaillé avec précision, tout est réalisé avec un indéniable talent.” – La Terrasse

– “Les comédiens de la compagnie l’In-quarto dégagent une présence immédiate, réelle et théâtrale, en étant à la fois eux-mêmes et le personnage.” – Le JDD

 

3. Comme chaque année, la Comédie-Française propose son Cabaret ; cette année Léo Ferré à l’honneur :

– “Le charme du spectacle repose sur l’interprétation sensible, ciselée, à fleur de peau -jamais ampoulée ou mélo.” – Les Echos

– “Aucun de ces comédiens n’a de disque à vendre. Relayer l’émotion est leur seul but.” – TV5 Monde

– “Les morceaux choisis évoquent, la révolte, la mélancolie, l’amour des femmes, de Paris, des mots et même des poètes.” – Le Huffington Post

– “Sous la direction artistique de Claude Mathieu, sept Comédiens-Français (Martine Chevalier, Véronique Vella, Alexandre Pavloff, Julie Sicard, Serge Bagdassarian, Christophe Montenez et Pauline Clément) parviennent à restituer par bribes le style d’un artiste solitaire qui cultivait le mélodrame, les effets du chanté/parlé et tutoyait les anges.” Le Telegramme

– “La scénographie, les lumières, le son, la mise en scène : tout est travaillé avec précision, tout est réalisé avec un indéniable talent.” – La Terrasse

– “Un cabaret parfaitement composé, accompagné par l’habituel complice et directeur musical Benoît Urbain au piano et à l’accordéon, Paul Abirached à la guitare, Olivier Moret à la contrebasse et Alain Grange au violoncelle.” – Le JDD

 

Cabaret LeoFerré_2

Cabaret Léo Ferré au Studio-Théâtre

Cabaret Léo Ferré – Spectacle vu le 19 mars 2016
A l’affiche du Studio-Théâtre de la Comédie-Française jusqu’au 8 mai 2016
De Léo Ferré
Direction artistique : Claude Mathieu
Direction musicale :  Benoît Urbain
Avec les comédiens : Martine Chevallier, Véronique Vella, Alexandre Pavloff, Julie Sicard, Serge Bagdassarian, Christophe Montenez et Pauline Clément
Et les musiciens : Benoît Urbain, Paul Abirached, Olivier Moret et Alain Grange

Ni Dieu, ni Maître !

Spectacle d’une heure sur les œuvres du chanteur libertaire, la magie est liée à l’interprétation subtile des 17 chansons par les 7 comédiens du Français ; le choix des œuvres paraissant en parfaite harmonie avec la personnalité que chacun a voulu nous offrir. Toutes les dimensions du poète en ressortent magnifiées et nous sommes emportés par l’utopie, la soif de liberté et le jusqu’au boutisme de cet auteur au genre unique.

Parmi ce voyage de 50 ans de créations, quelles seraient les 3 chansons qui nous entraineraient particulièrement dans la passion et l’émotion ?

Le trio de la Maffia constitué par Serge Bagdassarian, Alexandre Pavloff et Christophe Montenez (quelle voix !), nous terrorise, et nous sommes prêts à accepter à peu près n’importe quoi et « Tant pis si t’es au bas d’l’affiche, t’avais qu’à êt’ dans la Maffia ».

Cabaret LeoFerré_Studio-Théâtre_1

©Vincent Pontet – coll. Comédie-Française

Le Paris Canaille des années 1955 nous saute au visage grâce à la fougue et à la puissance unique de Véronique Vella et à « ses Brins des Lilas, Fleurs de Pantin et ses p’tits tapins qui font merveille ».

Enfin, La Mélancolie incarnée par Martine Chevallier nous transperce, aligne en nous l’humain et le divin !

Au-delà d’une interprétation alliant profondeur et légèreté, c’est le travail de l’équipe sur tout le spectacle qui émane. « Concentration, fraternité et attention qualifient autant nos répétitions que les relations entre nous, et cela à chaque représentation », nous dévoile Martine Chevallier.

Le spectateur le sent et en ressort transformé. Sans hésiter, offrez-vous ce présent avec ces compagnons respectueux de Léo Ferré !

Magali Rosselo