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Je suis Fassbinder

Revue de presse du 18 mai 2016 : Je suis Fassbinder, Britannicus et Le Vide essai de cirque

 

1. Je suis Fassbinder, le spectacle créé par Stanislas Nordey et Falk Richter est à (re)découvrir au Théâtre de la Colline :

– “Le ton de la dernière création écrite par Falk Richter et mise en scène par l’auteur et Stanislas Nordey, Je suis Fassbinder, est donné : un texte sur le climat délétère de notre société et son écho irradiant dans nos vies personnelles. Décidé après les attentats à Charlie Hebdo, ce spectacle inclut jusqu’aux événements du soir du réveillon de Cologne. Crise des réfugiés, terrorisme, état d’urgence en France, montée de la xénophobie en Allemagne, dictatures en Europe : l’inquiétude grandit, le radicalisme avec. Sans pincettes, la confrontation orale sur scène est à fleur de ressenti. Exit le politiquement correct.” – Libération

– “Au départ, il était question du cinéaste Rainer Werner Fassbinder (1945-1982), à qui le dramaturge allemand Falk Richter et le metteur en scène français Stanislas Nordey voulaient consacrer un spectacle. Ils en étaient aux prémices quand a eu lieu la fusillade de Charlie Hebdo, en janvier 2015. Comme tout le monde, ils se sont posé la question : un artiste peut-il tout dire ? Oui, répond Je suis Fassbinder, dont Falk Richter a écrit le texte au jour le jour, en tenant compte des cinq interprètes et de l’actualité, qu’il confronte à celle des années 1970.” – Le Monde

– “Entre Nordey et Richter, le compagnonnage a débuté en 2008, à Avignon. Quand il pris la direction du Théâtre national de Strasbourg, Nordey a fait appel à ce “frère de théâtre” pour créer une nouvelle pièce, écrite après les attentats de janvier 2016. Ils sont Fassbinder comme on est Charlie ou comme on est en terrasse. Entre la terreur des années 70 et celle d’aujourd’hui, Fassbinder est le lien dramaturgique. Et ça attise et gratte férocement.”  Le JDD

– “Les scènes sur l’Europe et ses faillites sont frappantes. Au sol, par endroits le tapis blanc du film Les Larmes amères de Petra von Kant, et aussi une foule d’images nées d’un créateur et travailleur acharné qui fut incroyablement prolifique (une quarantaine de films en moins de quinze ans). Judith Henry (superbe actrice !), Laurent Sauvage, Eloïse Mignon, Stanislas Nordey et Thomas Gonzalez (qui devrait se présenter à l’Eurovision) sont formidables.” – La Terrasse

– “Au fil des divers tableaux et des différents moments, on retrouve les poncifs d’un discours unilatéral, globalisateur, culpabilisateur sur la prochaine arrivée de la « bête immonde » qui hante certains esprits incapables de se détacher de l’obsession du nazisme, au point de ne pas voir ce qui fait la singularité des questionnements contemporains. La pièce n’en demeure pas moins un grand moment de théâtre, servi par des acteurs formidables (Stanislas Nordey et Laurent Sauvage, Judith Henry, Eloise Mignon et Thomas Gonzalez). Tous se glissent avec talent et entrain dans les doutes de Fassbinder et de ses épigones.” – Marianne

– “Stan (Fassbinder) Nordey est un « héros » magnétique et d’une grande clarté. Laurent Sauvage impressionne dans le rôle de la mère désemparée. Judith Henry incarne avec autant de justesse une femme stressée qu’un continent blessé. Thomas Gonzalez et Eloïse Mignon irradient de leur fraîche insolence ce grand barnum politique et polémique. « Je suis Fassbinder », c’est le théâtre qui dit le monde en direct. Et croit pouvoir encore le changer, peut-être.” – Les Echos

– “Stanislas Nordey et Falk Richter prennent modèle sur le cinéma de Fassbinder pour réinventer un théâtre politique puisant à l’intime.
Leur brûlot commun met à nu les fractures de notre continent dévasté.” – Les Inrocks

– “On s’est posé la question de la parole des artistes… Mourir pour des idées… L’artiste n’a plus le droit de dire ce qu’il pense. Fassbinder était totalement libre. Il ne se censurait jamais. Le spectacle raconte une société en mouvement. Un des points de départ a été la nuit de Cologne, les agressions sur les femmes.” – Interview de Stanislas Nordey pour Madame Figaro

 

Britannicus_affiche_Comédie-Française

2. Britannicus, première mise en scène de Stéphane Braunschweig à la Comédie-Française et premier rôle de Dominique Blanc en tant que nouvelle pensionnaire :

– “Britannicus est l’une des tragédies les plus connues de Racine. Véritable tissu d’intrigues politiques où se mélangent les histoires intimes, amoureuses et familiales, elle met en scène la métamorphose d’un homme, Néron, en tyran, dans une lutte pour le pouvoir avec sa mère Agrippine.” – Arte Info

– “Ne boudons pas les plaisirs qu’offre ce Britannicus année 2016, qui redonne une actualité à une pièce écrite en 1669, laquelle va chercher son sujet dans l’Antiquité romaine, et pose une question d’importance : comment un homme de pouvoir se transforme-t-il en tyran ?” – Le Monde

– “La langue de Racine coule de la bouche des acteurs, sans que les alexandrins ne sonnent appuyés ou déclamatoires. Tous donnent à leur personnage cette ambivalence si racinienne et que creuse Braunschweig avec dextérité, passionné par ce point de rupture qui voit soudain l’homme de pouvoir se décomposer.” – France TV Info

– “Dans ce thriller glacé vu par Braunschweig, la violence est feutrée, subtile, sans aspérités. Le jeu finement nuancé de Dominique Blanc marie fermeté, habileté et douceur. Laurent Stocker compose un tyran en devenir froid, lisse, à l’image de certains dirigeants actuels. Hervé Pierre est un Burrhus humain, Stéphane Varupenne, un jeune Britannicus tout en sincérité, Benjamin Lavernhe un Narcisse terrifiant et Georgia Scalliet une sensible Junie. Tous dignes interprètes de la tragédie.”  Le JDD

– “Les interprètes réunis sont excellents. Mais Stéphane Braunschweig exige d’eux, à l’exception de Dominique Blanc, une énonciation très rapide et blanche qui arase volontairement toute émotion. Quelle drôle d’idée! Pourquoi rajouter à la froideur sans harmonie de l’esthétique générale cet autre carcan formel? Si la langue, si les âmes ne palpitent pas, on trahit Racine.” – Le Figaro

– “Tout en nuance et virtuosité, Dominique Blanc est une Agrippine solaire. Tour à tour volontaire et manipulatrice, séductrice et habile, elle porte haut cette distribution à l’unisson où le cristal de la langue scande au rythme de la passion et de la turpitude des êtres. Dans le rôle de Néron, Laurent Stocker incarne tout le trouble de son personnage aux prises entre le désamour de sa mère et la distanciation cruelle de son action.” – Publik’Art

– “Entendre Burrhus, entendre Narcisse, entendre Agrippine c’est comprendre une dialectique aussi précise que concise. C’est dans la fluidité du discours et sa maîtrise que l’intelligence des personnages éclate. Laurent Stocker, Néron, en joue habilement qui heurte la scansion racinienne tant que n’est pas abouti son projet. C’est d’autant plus flagrant face à Agrippine. C’est avant tout par le discours et sa maîtrise obtenus qu’il devient le tyran.” – Un Fauteuil pour l’orchestre

– “On ne voit pas passer ces deux heures de thriller politique aux répliques cinglantes. Le public aux anges fait un triomphe à la reine déchue et à l’empereur maudit. Plus haletant qu’un 49-3 ou qu’une course à la présidence...” – Les Echos

– “Britannicus est basée sur les intrigues du pouvoir. Stéphane Braunschweig l’inscrit dans un décor d’aujourd’hui pour en faire l’écho de batailles politiques qui pourraient se dérouler à notre époque. Son parti pris est très contemporain. Incarner une femme politique de notre siècle me permet d’aller dans le sens de la grande modernité qui existe dans le personnage d’Agrippine.” – Interview de Dominique Blanc pour Le Monde

 

le vide essai de cirque_Monfort

 

3. Reprise au Monfort Théâtre du Vide – essai de cirque, un spectacle de Fragan Gehlker, cordéliste incroyablement talentueux :

– “Où il est permis de parler de come-back triomphal, puisqu’une première série de représentations dans la salle excentrée du XVe arrondissement parisien avait fait grand bruit en 2014. Public enthousiaste, salle comble, critique dithyrambique….” – Libération

– “Avec 22 mètres de hauteur sous plafond, au Monfort, à Paris, ce qui finit par ressembler à un long numéro qui ne marche jamais prend le goût d’un bad trip, les chutes fracassantes des cordes scandant les grimpes et les descentes de l’acrobate. Vingt-deux mètres sans cesse mesurés à l’aune du vertige et de la brutalité d’accidents qui surgissent à l’improviste.” – Le Monde

– “La maîtrise de l’agrès, la perfection des figures, la prise de risque sont époustouflants. La mise en scène, en ce qu’elle dynamite complètement l’espace scénique (entrée par les coulisses, fauteuils déboulonnés, inversion du code lumières allumées/lumières éteintes, etc.) et le temps de la représentation (artistes en scène dès l’entrée du public, qui continuent la représentation tandis que le public sort) est déboussolante autant que captivante.” – Toute la Culture

– “Fragan Gehlker a donc la grimpette aiguë et s’esquive par le toit pointu de la salle. Normal, puisqu’il n’a plus de corde pour redescendre autrement. On entend ses pas sur la paroi, on le voit réapparaître par le parterre. C’est simple comme tout mais passablement dangereux.”  Les Inrocks

– “Drôle parce que jouant avec la peur des chutes et le contrepoint entre scène et enregistrements cocasses ; spectaculaire parce que repoussant sans cesse les limites du risque jusqu’à le laisser croire excessif ; émouvant surtout lorsque l’accompagnement au violon – musique sur un fil, malingre et fragile – accompagne quelques ascensions et descentes de corde ; mais aussi superbe parce s’achevant dans un final aussi bouleversant qu’intelligent.” – La Terrasse

– “Faire, refaire. Cette modeste sagesse imprègne l’histoire du spectacle lui-même  : monté dix-neuf fois depuis sa création en 2009, réécrit par Maroussa Diaz Verbeke en 2012, sans cesse ajusté aux lieux qui l’accueillent, il est de retour au Monfort pour la seconde fois.” – La Croix

– “Les cordes finissent toutes par le lâcher mais il continue, accompagné par la musique classique et sublime qu’interprète Alexis Auffray, le violoniste. Le mythe de Sisyphe n’est pas loin.”  Telerama

 

Revue de presse du 20 avril 2016 : La Ménagerie de verre, Le Monde d’hier, Romance sauvage

La ménagerie de verre_afficheLe Monde d'hier - Les Mathurins Romance sauvage - Lucernaire

1. La Ménagerie de verre, mise en scène par Daniel Janneteau : une atmosphère flottante et raffinée, qui envoûte certains mais, malgré la qualité incontestée de l’interprétation, en laisse quelques-uns de marbre :

“Une mise en scène onirique et distancée. Pendant la première heure, on peut juger le spectacle un brin formel et figé, mais le rêve de verre se teinte d’une émotion soudaine… La poésie glacée de Daniel Jeanneteau sert ce texte délicat comme le verre. Le sensible l’emporte sur la sensiblerie.” Les Echos

“Une version ouatée et envoûtante. L’écriture fut [pour Tennessee Williams] un antidépresseur sublime. Le théâtre peut l’être aussi.Télérama

“[Daniel Jeanneteau] restitue cette œuvre avec doigté, finesse et sensibilité… Dominique Reymond irradie la scène de sa présence. Elle est bouleversante, intrigante, dérangeante, au point parfois de déclencher des rires suscités par une souffrance pathétique qui confine parfois à l’absurde.” Marianne

“Le metteur en scène a abordé la pièce pour une commande au Japon en 2011 et son travail a gardé un maniérisme gestuel propre au théâtre japonais, qui a tendance à boursoufler les caractères.” Rue du théâtre

“Une mise en scène maniérée et installée de La Ménagerie de verre en restituant certes la beauté fragile de la pièce mais pas sa viscérale intensité. [Les acteurs] ont beau développer un jeu fin et touchant, ils perdent en relief et en épaisseur dans cette atmosphère chimérique hors sujet.” Toute la culture

“La tentation est forte de rechercher les influences japonaises dans cette mise en scène… Elles apparaissent sans excès avec l’apparition de certains codes du théâtre nô, ou dans la création d’un vocabulaire d’images qui semble issu de la poésie du haïku japonais. Une belle réussite également obtenue par l’interprétation…” Webtheatre

“Dominique Reymond, lumineuse et libre, merveilleuse figure de mère réinventée, poétique… Tout en délicatesse, la mise en scène et la scénographie plongent dans un univers de songe éveillé…JDD ***

 

2. Le Monde d’hier, d’après Zweig, salué par les critiques tant pour le fond que pour la forme :

“Un spectacle minimal, mais de grande portée.”  Le Monde

“Dans une interprétation sobre, tendue et fine, Jérôme Kircher dit l’émotion de Zweig, laisse entendre dans les légers tremblements de sa voix le désenchantement, l’inquiétude, la peur des noirs lendemains. Dans une résonance sensible avec le monde d’aujourd’hui.” JDD

“L’adaptation de ce texte, peu évident pour le théâtre, est juste et claire. Seul en scène, Jérôme Kircher donne très finement corps à cette histoire fondamentale pour comprendre le monde d’aujourd’hui.” Télérama Sortir

“On ne peut rendre à Stefan Zweig hommage plus vibrant. Simple, solennel, authentique.” Figaro Magazine

“Un spectacle nécessaire. Le regard de Kircher est intense… Avec panache, il porte les derniers mots du poète désespéré, qui malgré «l’ombre qui le n’a pas quitté à travers toutes ces années» sont une ode à la vie.” Les Echos

“La partition élaborée par Laurent Seksik à partir d’extraits de l’œuvre originale empreinte de gravité ne se prête pas aux effets scéniques mais à l’écoute, ce que privilégient Patrick Pineau et Jérôme Kircher. Jérôme Kircher, comédien rare, se concentre sur l’incarnation sensible d’un texte qui éclaire et interroge le monde présent et l’homme d’aujourd’hui.” Froggy’s delight

 

3. Romance sauvage : Les Epis noirs version légère (en duo, Pierre Lericq et Manon Andersen) pour un spectacle survitaminé et intense ! :

“La connivence avec le public est totale et chaque spectateur semble être le troisième larron de cette farce truculente. La mise en scène minimaliste n’empêche aucune fantaisie pour des comédiens en roue libre. Avec cette poésie jubilatoire qui colle à l’esprit longtemps après la pièce.” Publikart

“Pierre Lericq suit sa route, faire de musique, de burlesque, d’incantations, de provocations… son nouveau spectacle est poétique, cocasse, enlevé. Avec la charmante Manon Andersen, il forme un duo très efficace. Figaro Magazine

“Aucune mièvrerie, aucune complaisance mais une force éclatante et dans les mots et dans la musique. Du rythme, de la poésie, un soupçon de philosophie, de la démesure, de l’auto-dérision… éminemment jubilatoire, un spectacle complet où les artistes ne s’économisent pas, nous laissant abasourdis et émerveillés .” Reg’Arts

Les Epis Noirs sont dressés vers le vent de la fantaisie, de l’amour et du bonheur. Pierre Lericq a quelque chose de Higelin dans la voix, le timbre vibre avec les sentiments… Manon Andersen se montre tour à tour pudique, pulpeuse, sage, dévergondée, lyrique et fantasmée. Le duo d’artistes se démène sur scène, le public apprécie et applaudit à tout rompre.” Théâtrothèque TTT

“Une fantaisie débridée et imprévisible. De belles chansons aussi graves que désinvoltes sur l’amour, présentées dans un superbe écrin, mis en valeur par une mise en scène précise et efficace…Un spectacle frais, irrésistible et émouvant.” Froggy’s delight

“Un spectacle total où l’amour et la liberté se mettent en questions et en chansons. Préparez-vous à voyager en haute altitude, entre paroi et précipice, théâtre et concert, burlesque et poésie, en suivant le fil onirique de cette Romance sauvage.” Artistik Rezo

Lancement du Festival d’Automne à Paris

Revue de presse du 9 septembre 2015

 

 

1. Coup d’envoi du Festival d’Automne à Paris :

– “Demeurer épris de différences et fervent d’étrangeté, défier, bousculer les canons : si le Festival d’Automne reste fidèle à l’esprit de ses fondateurs, il sait aussi s’adapter aux conjonctures actuelles.” – France Musique

– “Lepage, Castellucci, Jolly, Pommerat, Ostermeier, Bondy : quel programme!“- Les Echos

– “Nom de code : 887 (prononcer 8-8-7) pour un souvenir d’enfance, celui de l’auteur-acteur-metteur en scène québécois Robert Lepage, qui revient à Paris, où il fait l’ouverture du Festival d’automne, avec un de ces solos où il excelle.“- Le Monde

 

2. A la Colline, Stéphane Braunschweig donne le coup d’envoi de sa saison avec une mise en scène des Géants de la montagne de Pirandello :

– “Stéphane Braunschweig revient à Pirandello avec son ultime pièce, qu’il laissa inachevée.” – La Terrasse

– “A la Colline, Stéphane Braunschweig rend compte avec précision et tact des énigmes posées par «les Géants de la montagne», sans doute la plus belle pièce du dramaturge sicilien.” – Libération

– “Braunschweig n’est pas qu’un habile faiseur d’images : gérant avec brio le “dehors” et le “dedans”, le chassé-croisé constant entre le réel et l’illusion, il dirige au cordeau la troupe de comédiens ambulants et de « poissards » rêveurs.” – Les Echos

3. Pédagogies de l’échec, l’un des succès d’Avignon 2015 repris au Vingtième Théâtre :

– “C’est une des grandes réussites théâtrales de la rentée.” – Elle

– “La scénographie signée Alain Timàr est remarquable.” – Time Out 

– “Pierre Notte flirte avec un absurde débridé comme peu de nos contemporains.” – Telerama

– “La mise en scène d’Alain Timár les soumet à rude épreuve, avec ce plateau qui s’incline insensiblement jusqu’à 45°.” – Le JDD

 

4. Au Théâtre Hébertot, Rachida Brakni met en scène Victor de Henri Berstein :

– “Puissant jusqu’à en perdre son souffle, Grégory Gadebois livre une prestation marquante.” – Froggy’s Delight

– “On sent néanmoins Cantona plus retenu, un poil moins virtuose que ses partenaires.” – Paris Match

 

5. Les Voisins de Michel Vinaver au Poche Montparnasse :

– “Les Voisins sont plus qu’une comédie. Un mythe, un conte pour notre temps, avec Lionel Abelanski et Patrick Catalifo.” – Theatral Magazine

– “Marc Paquien place sa mise en scène non dans le hasard, mais dans l’entre-deux. Entre Laheu et Blason, entre Alice et Ulysse, entre le drôle et le grave.” – Mediapart-leblog

– “Interview de Marc Paquien” pour La Terrasse

 

Orlando d’Olivier Py, Innocence de Dea Loher et Hinkemann d’Ernst Toller

Revue de presse du 1er avril 2015

 

© C. Raynaud de Lage

1. Le spectacle “Orlando ou l’impatience” d’Olivier Py créé à Avignon – actuellement en tournée – arrive bientôt à Paris :

– “Loin d’être dupe de sa propre folie, Olivier Py offre à son public quelques répliques cinglantes bourrées d’auto-dérision, une qualité sans borne.” – Time Out

– “Baroque, fou, bien trop long, bien trop bavard, avec de grands élans mystiques à la Paul Claudel, et une écriture emportée et emphatique, entre d’hilarantes scènes comiques.” – Telerama

– “Un texte d’une telle force ne pouvait être porté que par des comédiens d’exception, et il en est qui mériteraient des brassées de roses à chaque représentation.” – Les Trois Coups

– “Malgré ses longueurs, cet autoportrait fragmenté, ou confessions d’un enfant du siècle, mérite la patience qu’il exige et la transforme en plaisir rare.” – L’Express

 

2. L’entrée au répertoire de Léa Doher à la Comédie-Française, un succès :

– “Quand les comédiens du Français sont associés à un metteur en scène d’une telle envergure, on est proche de l’enchantement.” – Marianne

– “Il y a une matière romanesque dans la pièce, comme dans toutes celles de Dea Loher. Il y a un matériau politique très actif aussi.” – Le Figaro

 – “C’est une mise en scène ambitieuse et exigeante que signe Denis Marleau, invité pour la deuxième fois par le Français.” – La Presse

 

3. Stanislas Nordey incarne “Hinkemann” au Théâtre de la Colline :

– “Christine Letailleur a eu l’idée gonflée de monter ce texte méconnu – entre fable socialo-nihiliste et brûlot pacifiste, mâtiné d’une bonne dose de freudisme.” – Les Echos

– “La force de la pièce est d’abord dans sa langue, simple et cinglante, imagée mais nullement fleurie, une langue admirablement servie par les acteurs, comme toujours chez Letailleur, âprement et amoureusement dirigés.” – Mediapart

– “ Stanislas Nordey, metteur en scène et directeur de Théâtre National de Strasbourg est de ces comédiens dont la voix résonne. Elle sort du ventre, et hypnotise.” – Sortir à Paris