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Les Chatouilles ou la danse de la colère Andrea Bescond

Les Chatouilles ou la danse de la colère : résili-danse

Copyright : Stefan M. Photography

“Andréa Bescond nous fait entrer dans une danse aussi émouvante qu’énergisante, une danse dont on ne ressort pas indemne, une danse qu’il serait criminel de ne pas accepter : la danse des Chatouilles…”

Voici un spectacle que j’ai découvert à Avignon l’été dernier et qui m’avait “mis les poils”… Sortie de la salle en larmes, il m’avait fallu un bon moment pour m’en remettre. Comment vous en parler sans trop dévoiler le contenu de ce “Seule en scène”? Simplement en vous présentant la comédienne, Andréa Bescond, visage d’ange sur morphologie d’athlète. Envoûtante, rieuse, révoltée, belle, sauvage, enragée, fragile : Andréa est le personnage principal de sa pièce, la petite Odette.

Andréa a écrit le spectacle “les Chatouilles ou la danse de la colère“ et a demandé à Eric Métayer de la mettre en scène. Il la connaît bien : il partage sa vie depuis 10 ans… Des mois et des mois de travail à deux, des producteurs qui croient en ce projet “casse-gueule”… et enfin le Chêne Noir, salle emblématique d’Avignon pour 20 représentations “coup de poing”. Au départ, Andréa vient de la danse. La danse qui est très présente dans son spectacle. Et Andréa danse tellement bien.

Ce spectacle nous touche au plus profond. Il nous touche autant que le ferait une petite fille de six ans qui nous prendrait par la main…

Pourquoi se précipiter voir  “ les Chatouilles” ?

1 – Pour le thème central : ce spectacle est un formidable moyen d’aborder le sujet encore trop souvent tabou de la pédophilie.
2 – Pour Andréa Bescond qui incarne une bonne vingtaine de personnages, dont un flic légèrement borné, l’immense artiste Noureev, une fillette en proie à ses démons, un professeur de danse haut en couleur, une psychanalyste plutôt sensée, un junkie totalement paumé… Andréa est une comédienne drôle et touchante, en même temps qu’une formidable danseuse!
3 – Pour “avoir les fameux poils” et vous laisser embarquer dans la danse de la colère et de la résilience.

LES CHATOUILLES OU LA DANSE DE LA COLÈRE
De et avec Andréa Bescond
Mise en scène : Eric Métayer
Vu à Avignon en juillet 2014
À l’affiche du Théâtre du Chêne noir du 3 au 21 juillet 2024

INTERVIEW

LES CHATOUILLES (BAweb 2’30”) from Bonne Idée Prod on Vimeo.

Revue de presse du 20 janvier 2016 : Qui a peur de Virginia Woolf ? la Médiation et les Chatouilles

 

1. Alain Françon propose une mise en scène percutante de “Qui a peur de Virginia Woolf ?” au Théâtre de l’Œuvre :

– “Qui a peur de Virginia Woolf ? Pas Dominique Valadié, en tout cas, qui se coule avec superbe dans la peau de Martha, l’héroïne de la pièce d’Edward Albee (1962).” – Les Echos

– Un travail au scalpel, minutieux et précis. Une mise en scène fluide, débarrassée de toutes scories, désencombrée de tout artifice, de toutes références.” – Un Fauteuil pour l’orchestre

– “Dans l’affrontement de ces deux fauves que sont Martha et George ressort toute l’interrogation d’Albee sur ce qui sépare – ou plutôt ne sépare pas – l’homme et l’animal, et sur le rôle du langage dans toute cette affaire.” – Le Monde

– “Wladimir Yordanoff, d’une assurance qui se lézarde, cruauté décidée, lâcheté toxique de George. Dominique Valadié, hallucinante dans le tourbillon de la destruction, le sarcasme, le venin, l’alcool.” – Le Figaro

– “La mise en scène d’Alain Françon consiste uniquement, ce qui n’est toutefois pas une mince affaire, à encadrer subtilement ce gigantesque et malestromique affrontement pour garder le cap et un train d’enfer sans qu’il ne s’égare ni ne vacille. Et ce parce que la distribution est émérite.” – Froggy’s Delight

– Interview d’Alain Françon pour La Terrasse

 

2. La comédienne Chloé Lambert propose sa première pièce, “La Médiation” mise en scène par Julien Boisselier au Théâtre de Poche-Montparnasse :

– Chloé Lambert nous livre un magnifique guignol pour adultes divorcés. Chaque rebondissement déclenche les éclats de rire.” – Toute la Culture

– On est pris du début jusqu’à la fin par cette Médiation, qui questionne celui ou celle que l’on est, face aux moments de la vie, avec humour et énergie, même si l’on reste un peu sur sa faim, face à ce spectacle qui répond presque trop bien à ce qu’on lui demande.” – Un Fauteuil pour l’orchestre

– Chloé Lambert a choisi le thème de la médiation familiale pour bâtir une pièce qui explore des sujets sérieux sur un mode fougueux : personnages plus grands que nature, rythme soutenu et péripéties à la clé.” – Les trois coups

– “Héritière de la comédie cinématographique italienne d’antan, Chloé Lambert mêle les situations drôles et les moments de réelle tension.” – Froggy’s Delight

– “Tour à tour mordant, piquant et émouvant, le texte que signe Chloé Lambert réunit toutes les qualités dramaturgiques. Ses répliques font mouche et sa pièce ne manque ni de tendresse, ni de délicatesse.” – Femme Actuelle

 

3. Après avoir été remarquées deux ans de suite à Avignon et entre deux tournées, “Les Chatouilles” d’Andréa Bescond s’installent au Théâtre du Petit-Montparnasse :

– Seule sur scène pendant une heure et demie, la jeune femme incarnée par l’incroyable comédienne Andréa Bescond raconte une terrible histoire.” – Le Figaro

– “De sa danse saccadée, heurtée, secouée, Andréa Bescond exprime sa rage et sa douleur avec une rare énergie.” – Le Parisien

– “Dans ce spectacle mis en scène par Eric Métayer, la jeune femme est hors norme. Seule sur le plateau, elle assume tous les rôles avec maestria, culot, enthousiasme, faisant passer les spectateurs des larmes aux rires et du malaise à l’ébahissement.” – Marianne

– “L’ensemble de la pièce tient sur cette proposition intéressante que l’on peut parler du trauma sans jamais l’évaluer, que le seul énoncé des faits crée événement émotionnel et spirituel.” – Toute la Culture

– “Subtilement mise en scène par Éric Métayer, Andréa Bescond, auteure et interprète du spectacle parvient, avec distance, à conter cette histoire terrible sans tomber dans une représentation trop difficile à supporter par le public.” – Les Echos

– Interview d’Eric Métayer pour France Inter