Revue de presse du 16 mars 2016 : La Mer, Les Gens d’Oz et Notre crâne comme accessoire

 

 

1. La rencontre d’exception entre Edward Bond et Alain Françon aboutit à une Mer largement saluée par la critique :

– « L’intelligence profonde entre les deux hommes éclate à chaque seconde lors de cette soirée qui surprendra plus d’un spectateur : ceux qui connaissent l’œuvre de Bond à travers ses diverses Pièces de guerre montées depuis vingt ans ; ceux qui ne la connaissent pas, tant derrière sa facture en apparence classique, Bond creuse loin dans le parcours existentiel de ses personnages. » – Le Monde

– « Les morceaux de bravoure s’enchaînent (…) Le théâtre brille comme un phare dans la nuit du monde. Edward Bond et son noir humanisme sont entrés au Français par la grande porte. » – Les Echos

– « L’ancrage de la pièce dans le passé la prive d’une lecture plus contemporaine. » – L’Express

– « La troupe très bien dirigée est au diapason (...) Une entrée au répertoire aussi accomplie que réussie. » – Publik’Art

– « La Mer est un spectacle qui donne à aimer, ou à aimer plus encore, le Théâtre.«  – Froggy’s Delight

– « Le titre original de la pièce est « The sea, a comedy ». La mer de Françon colle à une comédie drôle et cruelle. Les scènes de la fureur d’Hasch  de la répétition amateur d’Orphie ou de la dispersion des cendres à la Big Lebowsky sont très drôles. » – Toute la Culture

– Interview d’Alain Françon pour Le Monde

– Interview d’Edward Bond pour Le Figaro

 

2. Galin Stoev crée au Théâtre de la Colline Les Gens d’Oz de sa compatriote bulgare Yana Borissova :

– « Tous ces personnages assènent sans se poser de questions des phrases définitives sur la vie, l’amour, la mort. Les comédiens ont l’air très convaincus. Nous, pas du tout. » – Telerama

– « La mise en scène fluide de Galin Stoev convient parfaitement à ce registre d’écriture, la distribution est judicieuse et l’interprétation homogène s’avère idéale. » – Froggy’s Delight

– « Il y a une joie qui parcourt cette aventure. On en ressort plus jeune. A ne pas rater. » – Toute la Culture

– « Seuls quelques moments de grâce sauvent de justesse un spectacle somme toute un peu bancal. » – Les 5 pièces

– « On parle écriture, édition, musique, art, panne d’inspiration, vie, amour, espérance, renoncement. C’est d’une légèreté cristalline et d’une profondeur puissante. » – Le  Blog du Figaro

– Interview de Galin Stoev pour La Terrasse

 

3. La Compagnie Les Sans Cou investit le Théâtre des Bouffes du Nord avec sa nouvelle création, Notre crâne comme accessoire inspirée du théâtre ambulant Chopalovitch :

– « L’art, arme de résistance ? A cette question pour toujours d’actualité, les Sans Cou esquissent une réponse provocatrice, poétique, impertinente, méchante et délicate. » – Les Inrocks

– « Poser les questions qui nous agitent, qui nous mettent en mouvement dans un dialogue permanent avec le public : tel est le projet des Sans cou, avec ce nouvel opus d’un répertoire qui compte désormais parmi les plus originaux de la scène théâtrale contemporaine. » – La Terrasse

– « Les comédiens trouvent le ton juste, sans emphase mais avec force, pour montrer la possibilité d’un théâtre engagé et réflexif, où les acteurs descendent de leur tour d’ivoire pour combattre l’ignorance et la barbarie. » – Un fauteuil pour l’orchestre

– « Un rendez-vous intense avec le public, donc, sur les libertés du théâtre. » – France Culture

– Interview d’Igor Mendjisky

 

Revue de presse du 9 mars 2016 : Dorothy Parker, les liaisons dangereuses et What if they went to Moscow ?

 

1. Sur la scène du Lucernaire, Natalia Dontcheva incarne Dorothy Parker avec un réel talent :

– « Tiercé gagnant avec, à l’écriture, Jean-Luc Seigle, à la mise en scène Arnaud Sélignac, en sus baptême du feu théâtral réussi pour les deux, au jeu, Natalia Dontcheva et carton plein pour ce très réussi spectacle consacré à Dorothy Parker, figure du milieu intellectuel newyorkais des années folles. » Froggy’s Delight

– « Natalia Dontcheva prête chair et sang à Dorothy Parker avec aplomb et maîtrise. La partition n’est pas des plus faciles et la comédienne s’en sort avec maestria. » – Marie-France

– « Natalia Dontcheva a l’œil vif et la voix rauque. Elle incarne une Dorothy Parker avec un humour sans égal. » – Les 5 pièces

– « La pièce écrite par Jean-Luc Seigle et mise en scène par Arnaud Sélignac démarre sur le deuxième mariage de Dorothy Parker en pleine crise, accrochée à sa bouteille, mais toujours en vison et collier de perles, aussi drôle quand elle parle de ses mésaventures que quand elle décrit le quotidien de son anti-modèle: la femme d’intérieur. » – Libération-le blog

– « Seule en scène, Natalia Dontcheva vous emporte dans le tourbillon de la vie de Dorothy. » – Pleine Vie

2. Les Liaisons dangereuses entre Dominique Blanc et Vincent Perez s’installent au Théâtre de la Ville, dans une mise en scène de Christine Letailleur :

– « C’est Dominique Blanc (avant son entrée à la Comédie-Française) et Vincent Perez qui s’affrontent ici. Elle est royale, il joue les prédateurs vieillissants. » – Telerama

– « Véritable machine de guerre, le roman épistolaire est un champ de bataille vertigineux dont Christine Letailleur garde la sève : entièreté du récit et richesse de la langue, érotisme de tête, rythme haletant et dénouement dramatique. » – France Inter

– « Christine Letailleur et ses comédiens tiennent la juste distance. On n’oublie jamais la littérature, mais on est happé par le théâtre et l’on tremble, et l’on rit, et l’on pleure... » – Le Figaro

– « Christine Letailleur a, de façon pour le moins inattendue, choisi le registre de la comédie-vaudeville ce qui, au demeurant, divertit beaucoup le public dont les rires récurrents ne cessent qu’avec les grandiloquents inserts musicaux annonçant le châtiment des méchants. » Froggy’s Delight

– « Dominique Blanc est superbe de bout en bout, aussi sensuelle que cruelle, elle est cette marquise révolutionnaire, farouchement attachée à sa liberté, qui place son combat pour l’égalité au-dessus de l’amour. » – Les Echos

– « C’est du cousu main, de la broderie aussi fine que les dessous des jeunes femmes succombant aux approches du vicomte, aussi fin dans ses paroles qu’il peut être rustre dans ses gestes. » – Marianne

– « Blanc en Merteuil, reine des garces, et Perez en Valmont libidineux comme pas deux, ça donne un fascinant duo lubrique. » – Elle

– « Pour Christine Letailleur, le message féministe de Choderlos de Laclos, qui n’avait lui-même rien d’un libertin, est toujours d’actualité, même s’il a été publié sept ans avant la Révolution. » – L’Express

 

3. Avec What if they went to Moscow ? la metteuse en scène et cinéaste brésilienne Christiane Jatahy signe à la Colline une adaptation très originale des Trois sœurs  :

– « Et si les trois sœurs allaient à Moscou ? (…) Pour l’expérimenter, il faut aller au Théâtre national de la Colline, à Paris, où les spectateurs sont répartis en deux groupes, qui vont, chacun, dans une salle, et en changent après l’entracte. Ils voient ainsi la même pièce, sous deux angles. » – Le Monde

– « Après une extraordinaire version de Mademoiselle Julie, l’artiste brésilienne construit un spectacle prétentieux et stérile d’après Tchekhov.«  – Le Figaro

– « Si nous sortons interpellés, concernés et touchés par ce spectacle, nous émettons quelques réserves. Cette scission du spectacle en deux parties ne manque pas d’intérêt dramaturgie mais constitue également sa faille. » – Artistik Rezo

– « Et Tchekhov dans tout cela ? Merveilleuses comédiennes (et actrices) Julia Bernat (Irina) Stella Rabello (Maria) et Isabel Teixeira (Olga) expriment avec une intensité de chaque instant la demande d’amour, le désir de fuite, de « changement » de leur personnage. » – Les Echos

– « En état de grâce, Julia Bernat, Stella Rabello et Isabel Teixeira sont trois sublimes comédiennes, formidablement complices et d’un naturel confondant. » – Toute la Culture

 

Revue de presse du 2 mars : Traces, les Cavaliers et L’Etranger

 

 

1. Traces à Bobino, c’est du cirque contemporain dans la veine du Cirque Eloize, énergisant, bluffant, jouissif :

– « Les numéros de cirque sont tellement intégrés sans roulement de tambour comme dans une pièce de théâtre que le public a parfois du mal à les interrompre par des applaudissements. » – France Info

– « Les 7 Doigts, ce sont sept artistes du Cirque du Soleil qui, un beau jour, ont décidé de rassembler leurs économies et de monter une compagnie. » – Le Figaro

– « Ils sautent, ils rebondissent, ils virevoltent : les artistes de Traces ont un corps qui n’est pas comme le nôtre, un corps léger comme une plume, agile et souple. » – Sortir à Paris

– « Un spectacle juvénile, rock et direct, au point de faire crier d’enthousiasme le public. » – Le Monde

– « On aime leur côté ultra-urbain, toujours un peu ado et rare en France, à la fois technique, esthétique et brillant. » – Telerama

– « Ce show à l’énergie explosive est diablement efficace pour prendre votre dose d’adrénaline, avec un effet montagnes russes garanti. » – Les 5 pièces

– Interview de Sébastien Soldevila pour Le Parisien

 

2. Après le succès dans le Off d’Avignon en 2014 et 2015, reprise des Cavaliers, d’après l’œuvre de Joseph Kessel, au Théâtre la Bruyère :

– « Une histoire poignante d’homme et d’honneur posé sur le plateau comme un diamant dans son écrin, une sorte d’imaginaire romanesque que les comédiens nous servent magistralement. » – Reg’Arts

– « L’on sent bien l’influence de Peter Brook sur Éric Bouvron, tant dans le choix du thème – un récit épique – que dans l’allure générale de la mise en scène. » – Les trois coups

– « Il y a aussi Grégori Baquet, révélation masculine des Molières 2014, qui rugit, boite et nous emporte dans sa douloureuse et sa quête de fils incompris, tel Hémon à la recherche de Créon dans l’Antigone de Sophocle. » – Le Point

– « Le récit, dont les multiples rebondissements prennent forme grâce aux inventifs jeux de scène, trouve dans l’ambiance sonore beaucoup mieux qu’un accompagnement : un stimulant puissant. » – La Terrasse

– « La musique et les bruitages de Khalid K nous font entendre le son mystérieux des steppes. Le spectacle mêle avec bonheur théâtre et danse. » – Telerama

– « D’un livre à grand spectacle de Joseph Kessel dont John Frankenheimer avait tiré un film trépidant en cinémascope avec Omar Sharif, Eric Bouvron a réussi l’impossible adaptation pour la scène, celle qui fait vivre un vrai beau moment de théâtre. » – Froggy’s Delight

 

3. Au Théâtre des Abbesses, le chorégraphe Jean-Claude Gallotta propose une adaptation de L’Etranger de Camus : 

– « Cette pièce , créée pour trois danseurs avec qui il travaille depuis longtemps, Ximena Figueroa, Thierry Verger et Béatrice Warrand, a finalement été la dernière montée en tant que directeur du Centre Chorégraphique National de Grenoble qu’il a quitté à la fin de l’année, après 30 années à sa tête. »  – France Inter

– « Ces trois danseurs permanents du Groupe Emile Dubois (la compagnie de Jean-Claude Gallotta) sont magnifiquement mis en valeur – et en lumière. » – Les Echos

– « Célébration du roman, du romancier bien sûr, de son importance dans le monde de la littérature et dans l’histoire contemporaine de notre pays, ce spectacle est aussi une célébration du «  fils de la mer, de la lumière et du soleil ». Un spectacle qui se promet envoutant. » – Sortir à Paris

– « Jamais le chorégraphe, fils d’immigrés italiens, né à Grenoble où il vit toujours, n’avait évoqué son enfance en Algérie. Jamais non plus il n’avait osé un lien fantasmé entre la réalité et la fiction. » – Le Monde

– « Avant chaque courte scène dansée (qui alterne avec les mots et des clichés familiaux ou des films de chevet), Gallotta installe un certain climat : chaleur d’un côté, menace sourde de l’autre, absurdité du monde au milieu. » – Telerama

– « L’inadéquation volontaire entre langage littéraire et langage chorégraphique crée ici un espace de liberté saisissant, dans lequel s’engouffrent nos trois interprètes avec une incroyable sensualité. » – Les 5 pièces

– Interview de Jean-Claude Gallotta pour La Terrasse

 

Revue de presse du 24 février : Couple, Une trop bruyante solitude, Dialogues d’exilés et Encore une histoire d’amour

 

 

1. Une histoire de couple ordinaire, c’est au Rond-Point et cela s’appelle tout simplement Couple  :

– « Gilles Gaston-Dreyfus met en scène une grinçante relation sentimentale qu’il interprète avec Anne Benoît. » – Libération

– « Aucun réalisme dans cette scène de la vie conjugale, mais le plaisir de l’absurde exacerbé. » – Elle

– « Un vieux couple de cinquantenaires, a priori plutôt ennuyeux, mais qui transporte le spectateur aux confins de la banalité la plus absurde, ou de l’absurde le plus banal. » – RFI

– « Dans un décor minimaliste de Nicolas Sire, salon aux murs gris béton et canapé jaune, deux officiants de poids : Anne Benoît, ogresse aux trémolos qui n’est jamais aussi juste que dans les éclats, et Gilles Gaston-Dreyfus dont l’affuté humour pince-sans-rire fait merveille. » – Froggy’s Delight

– « Gille Gaston-Dreyfus a-t-il trouvé en elle son alter ego sur les planches ? A voir la façon dont le couple se houspille dans la pièce Couple, on jurerait que oui. » – France Culture

– « Difficile de pas tomber amoureux d’Anne Benoît et de sa voix, qui représente à elle seule un délice pour l’ouïe. » – Les 5 pièces

– « Théâtre dans le théâtre, apartés, répétitions : l’auteur-acteur ose bien des formes et des styles pour nous dire avec un humour cannibale sa haine du vivre ensemble. » – Telerama

 

 

2. Puissance et plaisir de la littérature contre la barbarie avec Une trop bruyante solitude mise en scène par Laurent Fréchuret au Théâtre de Belleville :

– « D’abord diffusé clandestinement à Prague en 1976, Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal dénonce les normes totalitaires avec un sens aigu du grotesque et de la dérision. » – La Terrasse

– « Thierry Gibault adopte un jeu volontairement figé sur sa palette de bois d’où cet ouvrier amoureux de son petit métier se raconte comme écrasé par son destin. » – Artistik Rezo

– « A un moment où, bouleversée par l’irruption de la violence sur le sol national et par la dérive droitière du gouvernement, la scène française commence à interroger la possibilité d’un retour à un théâtre politique, cette adaptation d’Une trop bruyante solitude par Laurent Fréchuret ébranle. » – Time Out

– « Il serait dommage de ne pas se laisser emmener dans ce voyage, qui va bien au-delà, évidemment, de l’Histoire et de la politique : un spectacle qui nous parle de résistance… et de vie. » – Reg’Arts

– « Il est rare de se confronter à un texte qui aborde tous les grands thèmes traités à la fois dans l’art et la littérature. » – Les 5 pièces

 

 

3. Au Lucernaire, Olivier Mellor et sa Compagnie du Berger proposent un intelligent voyage sur la route des Dialogues d’exilés de Bertolt Brecht :

– « La pièce est l’une des moins connues de Bertolt Brecht, qui l’a écrite pendant son exil américain, après avoir été obligé de fuir le nazisme. »  – Marianne

– « Si l’on rit et se réjouit dans ces Dialogues du buffet de la gare, on n’en sort pas indemne pour autant. Le veau d’or est toujours debout, et la bête immonde aussi. » – L’Humanité

– « Sur scène ils sont donc trois musiciens, Séverin Jeanniard à la contrebasse, Romain Dubuis au piano et Cyril Schmidt aux percussions et guitare, et deux comédiens à faire swinguer le texte de Brecht et les chansons de Kurt Weill, Jean Yanne ou encore Léo Ferré, dans une complicité gouailleuse, rafraîchissante qui mêle l’absurde à l’autodérision. » – Froggy’s Delight

– « Le plaisir avec lequel la petite troupe s’anime sur scène tient pour beaucoup à la force du texteLa parole brechtienne est pleine de justesse et de subtilité. » – Toute la Culture

– « Tout l’humour de Brecht fait ici des flammes. Toute son analyse aussi. » – Reg’Arts

 

 

4. Ladislas Chollat met en scène Encore une histoire d’amour au Studio des Champs-Elysées, avec Elodie Navarre et Thierry Godard :

– « Cette pièce de Tom Kempinski adapté en français par Jean-Claude Grumberg (L’Atelier, Rêver peut-être, Moi, je crois pas !), c’est beaucoup plus que la confrontation de deux solitudes, c’est la naissance d’un amour, le regard que l’on peut porter sur les différences, les valises que chacun porte en soi… » – Marie-France

– « En écrivant cette pièce, Tom Kempinski, devenu obèse et agoraphobe après le succès de Duo pour violon seul, évoquait ses propres difficultés. » – Le JDD

– « Thierry Godard surjoue, Elodie Navarre est attachante. L’astuce scénographique pour marquer la distance des deux lieux est efficace mais d’une esthétique peu convaincante. » – Telerama

– « Un dispositif ingénieux permet de voir les deux appartements, l’un à Londres l’autre à New-York, les deux comédiens jouant chacun chez soi et faisant parfois irruption chez l’autre sans pour autant que cela soit perturbant. » – Reg’Arts

– Interview de Ladislas Chollat pour Europe 1

 

 

Revue de presse du 17 février : Cyrano de Bergerac, La Rivière et un diptyque Tchekhov

 

 

1. La reprise de l’excellent Cyrano mis en scène par Dominique Pitoiset avec Philippe Torreton, c’est au Théâtre de la Porte Saint-Martin et c’est à ne louper sous aucun prétexte :

– « Créé en 2013 au Théâtre national de Bretagne, à Rennes, le spectacle surprend avec son Cyrano crâne rasé, bipolaire à la limite pathologique. » – Le JDD

– « Sur scène, Philippe Torreton possède un corps, une présence, un phrasé impeccable qui permet aux spectateurs de comprendre le moindre murmure, du premier au dernier rang. Il est une bête de scène. » – RTL

– « Le comédien se métamorphose sur les planches pour rentrer dans la peau du mythique personnage créé par Edmond Rostand. La mise en scène de ce Cyrano de Bergerac est très originale. » – France TV Info

– « Dominique Pitoiset, le metteur en scène, transpose la pièce de Rostand dans un hôpital psychiatrique d’aujourd’hui, où le Cyrano de Philippe Torreton est un homme qui s’imagine qu’il a été Cyrano. C’est puissamment mélancolique, profondément sensible, magistralement joué. » – Le Monde

– « On est surtout emporté par la sincérité et le panache de Philippe Torreton, totalement investi dans son personnage. Il est exceptionnel. » – Le Parisien

– « En situant la scène dans la salle de jour d’un hôpital psychiatrique, Dominique Pitoiset opère une mise en abîme de ce classique tant rebattu et lui donne un éclat nouveau, vif et cinglant. » – La Terrasse

– Interview de Philippe Torreton pour France Inter

 

2. A la Comédie des Champs-Elysées, Jérémie Lippmann met en scène La Rivière avec Nicolas Briançon et Emma de Caunes… sans convaincre :

– « Mais d’où sort donc cette pièce incompréhensible et prétendument mystérieuse, poétique, voire fantasmatique, dans ses décors piètrement oniriques… » – Telerama

– « Jérémie Lippmann met beaucoup d’énergie dans sa mise en scène. Mais, pris au piège du naturalisme, il ne parvient pas à créer suffisamment de mystère et de tension. » – Les Echos

– « La mise en scène bucolique et sauvage de Jeremie Lippmann enchante le public, en faisant notamment appelle à la vidéo projection. » – RTL

– « Jérémie Lippmann a eu un coup de cœur à New-York lorsqu’il a vu Hugh Jackman. La version française a peut-être perdu de sa poésie en traversant l’Atlantique. » – Scene Web

– Interview d’Emma de Caunes pour France TV Info

 

3. Maëlle Poésy pousse la porte de la Comédie-Française avec un diptyque de Tchekhov, Le Chant du cygne et l’Ours :

– « La jeune metteuse en scène met en regard deux petits vaudevilles tchekhoviens qui ravissent par leur férocité comique. » – La Terrasse

– « L’Ours – la plus comique des deux – est d’ailleurs celle qu’on a le plus de plaisir à voir : celle où le duo Julie Sicard/Benjamin Lavernhe nous convainc. » – Telerama

– « A un microdrame (les derniers feux d’un comédien has been qui dialogue la nuit avec le souffleur) succède sans temps mort une micromédie (le coup de foudre entre une jeune veuve inconsolable et son créancier énervé), le tout en une heure chrono. » – Les Echos

– « Deux pièces rarement jouée et rarement vues ensemble, qui fonctionnent assez bien dans leurs contrastes. » – Toute la Culture

– « Qu’il est beau qu’une jeune femme d’aujourd’hui ouvre son premier spectacle à la Comédie-Française par cet hommage au théâtre si délicat, si déchirant qu’est Le Chant du cygne » – Le Monde

– « Curieusement, c’est par ces deux petits bijoux que le grand Tchekhov est entré par la petite porte à Comédie-Française, en 1944 et 1945. » – Le Parisien

– « Maëlle Poésy donne vie à la phrase, à l’espace, à la durée, à l’acteur et aux émotions. » – France Culture

Revue du presse du 10 février 2016 : Les derniers jours de l’humanité, Revenez demain et La Nuit des Rois

 

1. Au Vieux-Colombier, David Lescot propose une mise en scène de la pièce de Karl Krauss, Les derniers jours de l’humanité :

– « David Lescot, qui aime croiser les genres, a réalisé un spectacle en forme de caf’ donc  associant texte, dialogues, chansons et images d’archives. » – Le JDD

– « Deux heures denses, intenses, ramenant, par l’effet d’un montage extraordinairement tricoté, à l’essence de l’œuvre. » – La Croix

– « Ça tient du cabaret et du music-hall. C’est burlesque et pathétique à la fois. Magnifique. » – Telerama

– « Sylvia Bergé, Bruno Raffaelli et Pauline Clément (nouvelle pensionnaire du Français) en plus de jouer différents personnages, chantent avec talent aux côtés de Denis Podalydès. » – France TV Info

– « Trop d’images d’archives, une gestuelle de café-concert un brin stéréotypée à la longue, un rythme un peu lâche… le spectacle ne décolle pas. » – Les Echos

– « Une allégresse et un humour indéniables s’offrent aux spectateurs mais tout semble complaisant, peu inventif, moins incisif encore. » – Toute la Culture

– Interview de David Lescot et Denis Podalydès pour Le Monde

 

2. Au Rond-Point, Laurent Fréchuret explore les relations de couple dans Revenez demain :

– « Sous la direction de Laurent Fréchuret, Marianne Basler et Gilles Cohen investissent les mystères de la liberté individuelle quand on est deux. » – La Terrasse

– « Laurent Fréchuret trace les grandes lignes de failles, laisse flotter au milieu du plateau une frontière invisible, codifie le face à face, installe chacun dans son rôle social et sexuel. » – Un fauteuil pour l’orchestre

– « La mise en scène de Laurent Fréchuret est précise. Marianne Basler suit le fil avec brio, entre fragilité et force. » – Telerama

– « Par une voie très intellectualisée, Blandine Costaz réussit à démontrer que dans ce duel inégal, Marianne Basler joue sa peau à pile et face. » – Froggy’s Delight

– « Leur jeu est remarquable et s’inscrit dans une partition aussi subtile qu’insolite, que la mise en scène de Laurent Fréchuret sert avec vigueur. » – Reg’Arts

 

3. Après le Théâtre des Quartiers d’Ivry la saison dernière, c’est à présent à La Tempête que Clément Poirée fait résonner les accents burlesques de sa mise en scène de La Nuit des Rois :

– « Formé à l’école de la Tempête et de Philippe Adrien, Clément Poirée réussit le parfait dosage entre humour et poésie, pour raconter cette histoire d’amours folles et de travestissements dans le pays imaginaire d’Illyrie. » – Les Echos

– « Les interprètes (pour beaucoup excellents) n’ont rien à se reprocher. Sans leur efficacité comique, sans leur indéniable générosité, cette Nuit des Rois se révèlerait sans doute indigeste. » – La Terrasse

– « Musique et sons, verbe et notes règnent étrangement dans cette tragi-comédie où Clément Poirée multiplie aussi les clins d’oeil potaches. » – Telerama

– « L’univers déployé ici par le metteur en scène s’inspire du 7ème art du début du XXème siècle. Les scènes sont construites comme des courts-métrages, certaines dignes des Marx Brothers, d’autres de Laurel et Hardy. » – Reg’Arts

 

Revue de presse du 3 février 2016 : Roberto Zucco, la Cerisaie et Amok

 

 

1. La mise en scène de Roberto Zucco par Richard Brunel débarque au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis :

– « Pour le rôle titre du tueur en série à la beauté brûlante, le metteur en scène Richard Brunel a choisi le comédien Pio Marmaï. » – France TV Info

– « Marmaï est un acteur physique, une masse musclée, comme l’avoue lui-même son personnage dans une scène inquiétante où il repousse lentement de la tête le vieux monsieur. » – Telerama

– « Dans un grand décor déglingué fait d’estrades et de palissades mobiles, le metteur en scène orchestre un bal de fantômes grimaçants, où s’exprime toute la misère humaine. » – Les Echos

– « Comme l’écriture de Koltès, la mise en scène de Richard Brunel est éminemment cinématographique. » – Time Out

– « Equilibrée, fluide, profondément vivante, la vision de Roberto Zucco portée par le directeur de la Comédie de Valence privilégie au contraire le groupe, la choralité. » – La Terrasse

 

2. Poursuivant son incroyable conversation avec Tchekhov, Christian Benedetti s’installe au Théâtre du Soleil ; sa Cerisaie est un enchantement :

– « Grand adepte de l’auteur russe, dont il a monté l’intégrale de l’œuvre dramatique, Christian Benedetti n’a pas oublié les recommandations du maître : du rythme pour une pièce subversive qui doit être jouée comme une comédie dans un décor réduit au strict nécessaire. » – Marianne

– « Si la mort plane constamment, et ses fantômes, le dispositif nerveux et monacal, le jeu concentré à l’extrême des acteurs font un vif et électrique effet. » – Telerama

– « Rugueuse, anguleuse, la mise en scène orchestre de façon vive et resserrée cette multiplicité de points de vue qui jamais ne s’accordent, car ces ratages et ces manques tragiques n’offrent aucune perspective. » – La Terrasse

– « Cette mise en scène est haletante et moderne. Elle dépoussière le théâtre de Tchekhov. Depuis 5 ans, Christian Benedetti vit avec Tchekhov. » – France Inter

– « Outre la direction d’acteurs, très exigeante pour les comédiens, tirée au cordeau par le metteur en scène Christian Benedetti (lui-même incarnant un Lopakhine changeant, complexe, écartelé entre des aspirations contradictoires), cette mise en scène au rythme effréné rétrécit l’espace-temps, nous fait paraître cette Cerisaie bien proche de nous. » – Les trois coups

 

3. Au Théâtre de Poche-Montparnasse, on peut découvrir Amok, monologue dramatique d’après la nouvelle éponyme de Stefan Zweig :

– « Alexis Moncorgé réalise une version sous tension. Le jeu des lumières, entre ombre et clarté, crée une atmosphère mystérieuse. » – Telerama

– « Grâce à un jeu extrêmement maîtrisé et une mise en scène très inventive, le texte de Stefan Zweig est montré avec toute sa puissance dramatique. » – Sortir à Paris

– « Une fois lancé à plein régime dans la reconstitution d’un destin pétri par la plus sombre fatalité, Alexis Moncorgé tient son auditoire suspendu à ses lèvres. «  – Froggy’s Delight

– « Gageons que cet Amok, déjà très bien accueilli au festival d’Avignon 2015, saura conquérir le cœur du public parisien. » – Reg’Arts

Revue de presse du 27 janvier 2016 : Kings of War, Argument et Bettencourt Boulevard

 

1. L’un des événements de ce début d’année, c’est sans doute le « Kings of War » d’Ivo van Hove à Chaillot :

– « Le plus inventif des metteurs en scène s’empare de cinq pièces de Shakespeare pour un spectacle événement à Chaillot. » – Paris Match

– « Kings of war est un bon cru du grand entrepreneur de spectacles. Comme souvent, il cherche à y analyser les fondements du pouvoir, de tout pouvoir. » – Telerama

– « Kings of War est ainsi sous-tendu de bout en bout par une inflexion nerveuse qui confère à l’ensemble l’intensité dramatique d’une série télé. » – Liberation

« Kings of War est une réflexion brillante, souvent ironique et parfois un peu trop dense sur l’exercice du pouvoir et son corollaire, faire la guerre ou pas. » – France TV Info

– Interview d’Ivo van Hove pour La Terrasse

 

2. Pascal Rambert propose sa nouvelle création au T2G, « Argument », un texte magnifique porté par deux immenses comédiens :

– « Tout ici subjugue et déroute : le décor crépusculaire de Daniel Jeanneteau fait de rideaux d’eau, de fumées blanches et de clair-obscur ; le texte poétique et politique du dramaturge ; le jeu intense de deux comédiens d’exception, Laurent Poitrenaux et Marie-Sophie Ferdane. » – Les Echos

– « La joute verbale prend des airs de conte gothique, parce que la pluie tombe sur la lande où se situe une partie du récit, et que les lumières magnifiques d’Yves Godin, complice habituel du dramaturge, composent la blancheur d’un linceul... » – Telerama

– « On se retrouve ainsi dans l’affrontement de deux êtres qu’affectionne particulièrement Pascal Rambert. » – Marianne

– « La puissance du jeu des deux comédiens, dans cet entrelacs de cris et de chuchotements, comme le dépouillement du dispositif, incarnent dans une sorte de corps oniriques cette folle révolte. » – Mag’Centre

– « En propulsant au temps de la Commune la crise conjugale entre un bourgeois conservateur et sa femme sensible aux idées socialistes, Pascal Rambert fait de l’amour une donnée fondamentalement politique. » – Les Inrocks

– Interview de Pascal Rambert pour France Inter

 

3. « Bettencourt Boulevard », la pièce de Michel Vinaver mise en scène par Christian Schiaretti débarque à la Colline :

– « La vie est un théâtre et cette affaire Bettencourt, où telle la star Gloria Swanson au crépuscule de sa vie dans Sunset Boulevard, la « star » Liliane fait son grand numéro, même sans le vouloir, fait partie de notre patrimoine. » – Le Point

– « Pas de dénonciation, mais la mise en perspective d’une affaire qui pourrait prendre la valeur d’un mythe de notre époque. » – Le Monde

– « Le spectacle pourrait en être insupportable, sans l’écriture de Vinaver extraordinairement éclatée, bousculant les temps, enchevêtrant les dialogues et les situations. » – La Croix

– « Les personnages portent leurs noms réels, et leur interprétation n’hésite pas non plus à se rapprocher du réel par la voix ou les manières. » – La Terrasse

– « On est bluffés de tant d’intelligence allègre. D’autant que jamais Vinaver ne juge ses drôles de protagonistes. » – Telerama

– Interview de Christian Schiaretti pour Les trois coups

Revue de presse du 20 janvier 2016 : Qui a peur de Virginia Woolf ? la Médiation et les Chatouilles

 

1. Alain Françon propose une mise en scène percutante de « Qui a peur de Virginia Woolf ? » au Théâtre de l’Œuvre :

– « Qui a peur de Virginia Woolf ? Pas Dominique Valadié, en tout cas, qui se coule avec superbe dans la peau de Martha, l’héroïne de la pièce d’Edward Albee (1962). » – Les Echos

– « Un travail au scalpel, minutieux et précis. Une mise en scène fluide, débarrassée de toutes scories, désencombrée de tout artifice, de toutes références. » – Un Fauteuil pour l’orchestre

– « Dans l’affrontement de ces deux fauves que sont Martha et George ressort toute l’interrogation d’Albee sur ce qui sépare – ou plutôt ne sépare pas – l’homme et l’animal, et sur le rôle du langage dans toute cette affaire. » – Le Monde

– « Wladimir Yordanoff, d’une assurance qui se lézarde, cruauté décidée, lâcheté toxique de George. Dominique Valadié, hallucinante dans le tourbillon de la destruction, le sarcasme, le venin, l’alcool. » – Le Figaro

– « La mise en scène d’Alain Françon consiste uniquement, ce qui n’est toutefois pas une mince affaire, à encadrer subtilement ce gigantesque et malestromique affrontement pour garder le cap et un train d’enfer sans qu’il ne s’égare ni ne vacille. Et ce parce que la distribution est émérite. » – Froggy’s Delight

– Interview d’Alain Françon pour La Terrasse

 

2. La comédienne Chloé Lambert propose sa première pièce, « La Médiation » mise en scène par Julien Boisselier au Théâtre de Poche-Montparnasse :

– « Chloé Lambert nous livre un magnifique guignol pour adultes divorcés. Chaque rebondissement déclenche les éclats de rire. » – Toute la Culture

– « On est pris du début jusqu’à la fin par cette Médiation, qui questionne celui ou celle que l’on est, face aux moments de la vie, avec humour et énergie, même si l’on reste un peu sur sa faim, face à ce spectacle qui répond presque trop bien à ce qu’on lui demande. » – Un Fauteuil pour l’orchestre

– « Chloé Lambert a choisi le thème de la médiation familiale pour bâtir une pièce qui explore des sujets sérieux sur un mode fougueux : personnages plus grands que nature, rythme soutenu et péripéties à la clé. » – Les trois coups

– « Héritière de la comédie cinématographique italienne d’antan, Chloé Lambert mêle les situations drôles et les moments de réelle tension. » – Froggy’s Delight

– « Tour à tour mordant, piquant et émouvant, le texte que signe Chloé Lambert réunit toutes les qualités dramaturgiques. Ses répliques font mouche et sa pièce ne manque ni de tendresse, ni de délicatesse. » – Femme Actuelle

 

3. Après avoir été remarquées deux ans de suite à Avignon et entre deux tournées, « Les Chatouilles » d’Andréa Bescond s’installent au Théâtre du Petit-Montparnasse :

– « Seule sur scène pendant une heure et demie, la jeune femme incarnée par l’incroyable comédienne Andréa Bescond raconte une terrible histoire. » – Le Figaro

– « De sa danse saccadée, heurtée, secouée, Andréa Bescond exprime sa rage et sa douleur avec une rare énergie. » – Le Parisien

– « Dans ce spectacle mis en scène par Eric Métayer, la jeune femme est hors norme. Seule sur le plateau, elle assume tous les rôles avec maestria, culot, enthousiasme, faisant passer les spectateurs des larmes aux rires et du malaise à l’ébahissement. » – Marianne

– « L’ensemble de la pièce tient sur cette proposition intéressante que l’on peut parler du trauma sans jamais l’évaluer, que le seul énoncé des faits crée événement émotionnel et spirituel. » – Toute la Culture

– « Subtilement mise en scène par Éric Métayer, Andréa Bescond, auteure et interprète du spectacle parvient, avec distance, à conter cette histoire terrible sans tomber dans une représentation trop difficile à supporter par le public. » – Les Echos

– Interview d’Eric Métayer pour France Inter

Revue de presse du 13 janvier 2016 : Victor F, la Fugue, les Femmes Savantes et les Molière de Vitez

 

1. Laurent Gutmann présente au Théâtre de l’Aquarium Victor F. tiré du «Frankenstein» de Mary Shelley :

– « Des acteurs savoureux, une scénographie surprenante, un curieux spectacle qui ouvre un large spectre de réflexions sur les avancées de notre civilisation et son ensauvagement, sur les bienfaits des progrès de la science et la défiance à l’égard du projet transhumaniste. » – Un Fauteuil pour l’orchestre

– « L’excès de second degré tue à la longue l’intérêt du propos. » – Les Echos

– « La mise en scène et la scénographie sont au rendez-vous du propos. La pièce est belle. Le spectacle est un ravissement. » – Toute la Culture

– « Alliant grotesque et profondeur, il nous gagne immédiatement à la cause de son univers. » – La Terrasse

– « Laurent Gutmann créé une version moderne du mythe de Frankenstein dans laquelle on retrouve la question du transhumanisme mais aussi celle de la responsabilité du créateur. » – Theatral Magazine

 

2. La reprise aux Bouffes du Nord de Fugue de Samuel Achache, l’une des bonnes surprises du in avignonnais 2015 :

– « Sous forme d’une orchestration à plusieurs voix successives, les comédiens, qui sont également musiciens, accompagnent le texte d’airs joués au violoncelle, piano ou clarinette. » – Libération

– « Un spectacle où s’entremêlent la musique et le texte… à l’autre bout du monde : en Antarctique, sur une drôle de base scientifique internationale. » – Arte

– « Les six interprètes ont composé chacun leur partition dans ce travail très collectif, et qui sonne juste, en dépit de longueurs dans la narration par moments. » – Le Parisien

– Interview de Samuel Achache pour La Terrasse

 

3. Après Les Femmes savantes vues par Macha Makaïef, voici celles vues par Elisabeth Chailloux au Théâtre des Quartiers d’Ivry :

– « Elisabeth Chailloux indique procéder à une mise en résonance avec le féminisme des années 1960, parallèle non pertinent dès lors que ses revendications concernent la remise en cause des rôles familiaux traditionnels et la liberté sexuelle. » – Froggy’s Delight

– « Hélas, il y a beaucoup de contresens dans cette transposition interprétée sans homogénéité. » – Le Figaro

– « Elisabeth Chailloux revisite ici la pièce de Molière en l’inscrivant dans une ambiance de fin des années 1960. »–  Le Parisien

– Interview d’Elisabeth Chailloux pour La Terrasse

 

4. Pour rester chez Molière, le pari fou de Gwenaël Morin de remonter ceux deVitez aux Amandiers :

– « Pour jouer L’École des femmes, Tartuffe, Dom Juan et Le Misanthrope, Morin a travaillé avec des élèves acteurs du Conservatoire de Lyon. » – Le Figaro

– « C’est Molière en lâcher prise que nous offrent le directeur du Point du Jour et sa jeune troupe – du théâtre vibrant, fiévreux, intemporel, qui semble inventé à même le grand plateau. » – Les Echos

– « La distribution s’est faite au hasard, par tirage au sort, sans tenir compte des rôles d’hommes ou de femmes, des personnages principaux ou secondaires. » – France Inter

– « Le texte, rien que le texte, mais tout le texte joué hors de toute tentation psychologique, sous le regard du metteur en scène Gwénaël Morin. » – Le Progrès