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Livret de famille, une création d’Eric Rouquette

Voici l’un de mes coups de coeur, déjà présent au Festival Off d’Avignon 2015 et 2016. Un spectacle qui a été créé au Théâtre du Pavé de Toulouse en septembre 2015 et que j’ai découvert lors d’une des deux représentations parisiennes exceptionnelles. Avignon est donc une “vraie-fausse” création pour cette pièce écrite et mise en scène par Eric Rouquette (“Signé Dumas”).

Je pense à “Fenêtre sur cour”, parce que le fabuleux décor d’Olivier Hébert installe le spectateur, malgré lui, dans la posture du voyeur. Un voyeur qui assiste aux retrouvailles de deux frères que tout semble opposer. Deux frères qui s’étaient perdus de vue et sont contraints de passer une partie de la nuit ensemble, suite à la subite disparition de leur mère. L’occasion de revenir sur des blessures anciennes, de s’affronter, de tenter de se retrouver.

© Justine Ducat
 

En chaque “spectateur/voyeur” résonnent ces thèmes de fratries cabossées. Ces histoires de familles, ces secrets que l’on a enfouis, ces névroses plus ou moins graves : nous sommes forcément touchés par les mots d’Eric Rouquette. D’autant plus que ces mots sont chuchotés, clamés, hurlés, scandés, murmurés par deux comédiens tout en finesse. Christophe de Mareuil et Guillaume Destrem incarnent le cadet Jérôme et l’aîné Marc. Celui qui semble “avoir réussi” et celui qui semble se “foutre de cette réussite”. Le premier affolé par la disparition de la mère, le second prenant l’événement avec une indifférence mi-douteuse mi-provocatrice.

Les deux comédiens sont parfaits. Ils se connaissent, ils ont déjà partagé la scène. Ils se retrouvent pour cette belle aventure. Un peu comme deux frères qui auraient tant à se dire. Tant à dire sur eux, sur nous-mêmes aussi. On se croirait dans un film de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui. Un de ces films où l’on navigue si subtilement entre rires et larmes. Un de ces films qui nous content des histoires si intimes qu’elles nous rapprochent, l’air de rien, de nos proches…

Avant qu’il n’y ait plus de place, bouche à oreille oblige, réservez au Théâtre Essaïon ce Livret de famille et soyez touché :

1 – Touché en tant que frère, fils, fille, mère, père… les histoires de famille résonnent forcément en chacun de nous.
2 –  Touché par la finesse de jeu des deux comédiens : Christophe de Mareuil et Guillaume Destrem nous embarquent avec brio dans ce huis-clos émouvant.

Sabine Aznar

INTERVIEW

LIVRET DE FAMILLE
À l’affiche de l’Essaïon Théâtre du 7 au 30 juillet 2017 – 12h45
Texte et mise en scène : Eric Rouquette
Avec Christophe de Mareuil et Guillaume Destrem

 

Deux Pierre Lericq valent mieux qu’un

“A mon père” (Théâtre de la Luna) et “Just married sauvage romance” (Théâtre du Rempart) : spectacles vus à Avignon le 13 juillet 2015
Deux spectacles écrits et mis en scène par Pierre Lericq
Dates de tournée sur le site de la Compagnie Les Epis Noirs

 

Cet artiste complet, poète et rocker, investit deux lieux d’Avignon pour un nouveau départ…

Déjà un quart de siècle que Pierre Lericq et sa compagnie Les Epis Noirs nous proposent un rendez-vous annuel à Avignon. « Nous sommes nés ici » – déclare le prolifique auteur interprète et metteur en scène. Avignon point de départ de chaque tournée de spectacles. Avignon point d’ancrage. Avignon point de rendez-vous de tous les aficionados de Pierre Lericq. Avignon qui célèbre de formidables succès : Fatrasie, Andromaque, L’opéra d’un fou… Avignon qui réserve aussi de mauvaises surprises – l’échec de Festin ou la véritable histoire de Don Juan l’année dernière.

Cette année, Pierre Lericq ne présente pas un, mais deux spectacles. Tout d’abord son seul en scène : « A mon père », nouvelle version du si émouvant « Compas dans l’œil ». Et puis une création : « Just married sauvage romance», dans laquelle il partage la scène avec Manon Andersen, l’une des “pierres fondatrices” des Epis Noirs. Un duo “rock and drôle”, dans cette veine si caractéristique de Pierre Lericq.

Le point commun entre ces deux spectacles ? Tous deux nous parlent d’origine, de retour aux sources. Comment Pierre Lericq est-il venu au théâtre, pourquoi a-t-il choisi cette forme de résilience ? Réponse dans « A mon père ».
Quel fut le point de départ, quelle rencontre, quelle histoire d’amour ? Réponse dans « Just married sauvage romance ».
Seul en scène intimiste, touchant et plein de finesse d’un côté. Duo déjanté, musical et pétillant de l’autre.

Entre un Pierre Lericq « fondateur » et un Pierre Lericq « renouveau », faites comme moi, ne choisissez pas :

1 – Le premier vous cueillera à coup sûr, et vous fera découvrir d’où vient l’enfant prodige
2 – Le second vous fera rire, sourire, fredonner, chanter, taper des mains, danser… bref, il vous rendra gai.
3 – A voir dans l’ordre ou dans le désordre, à revoir pourquoi pas, à regarder comme une seconde naissance.

 

INTERVIEW

Amédée, ma délicieuse pépite du Off

Spectacle vu à Avignon le 10 juillet 2015
Au Théâtre de l’Entrepôt jusqu’au 26 juillet 2015 à 13h45
Une pièce écrite et mise en scène par Côme de Bellescize
Dates de tournée sur le site de la Compagnie Théâtre du Fracas
 


 

A ceux qui se demandent ce que je cherche en enchaînant les spectacles, voici la réponse : d’énormes claques comme celle que m’a flanquée Amédée!

Voici un spectacle rattrapé par l’actualité. Plus précisément par ce qu’il est convenu d’appeler “l’affaire Lambert“.
En référence à Vincent Lambert, maintenu en alimentation artificielle depuis son accident de la route survenu en 2008.
Amédée nous raconte un autre Vincent. Vincent Humbert, accidenté lui aussi, qui réclama pendant des années “le droit de mourir”. Amédée incarne donc ces deux Vincent, pour nous parler du droit à l’euthanasie.

Il ne peut plus danser Amédée, ni s’abrutir de jeux vidéo, ni faire l’amour avec Julie, ni conduire très vite, ni chanter, ni rire. Il ne peut même plus en finir avec la vie, Amédée… C’est de cela que traite la pièce. Sans jamais prendre partie, l’auteur nous amène à réfléchir, à nous questionner sur un sujet tellement sensible.
La prouesse de Côme de Bellescize : raconter la paralysie, l’immobilité, le silence, la vacuité. En faire un spectacle tout en mouvements, ultra énergique et dynamique. Au travers notamment des combats entre Amédée et le personnage imaginaire de Clov – son désir ? son inconscient ? son « bon génie » ?
Et puis, Amédée n’est pas seul. Il est bien entouré. Sa mère, l’équipe médicale, son amoureuse, ses copains, les pompiers qui l’ont secouru : tous s’agitent et bruissent et dansent et rient et pleurent auprès de lui. Jusqu’au jour où…

Ce spectacle que le talentueux metteur en scène considère comme « le coup d’envoi » de son parcours mérite amplement le bouche à oreille sur Avignon. Tout est réuni pour un grand moment de théâtre. Un sujet « qui dérange », une écriture sensible et moderne, une mise en scène brillante et énergique, une brillante pléiade de comédiens – Eric Charlier, Eléonore et Vincent Joncquez, Teddi Melis, Chantal Trichet et Benjamin Wangermée. C’est pour découvrir et vivre des moments de grâce comme celui-ci que je vais au théâtre. Pour citer Ariane Mnouchkine : « Du beau, du vrai théâtre, c’est beaucoup plus rare qu’on ne le dit ». Alors, très sincèrement, merci cher Côme de Bellescize, et vivement votre « coup d’Eugénie » !…

Bonne nouvelle : Amédée part en tournée, surfant sur la vague du succès d’Avignon.

1 – Ne vous laissez pas impressionner par le thème qui peut rebuter.
2 – Pénétrez dans l’univers mi-réalité, mi-imaginaire proposé par un jeune auteur metteur en scène avec lesquels il faudra désormais compter.
3 – Et découvrez ou redécouvrez une formidable troupe de comédiens, énergique, homogène, habitée.

INTERVIEW

 

ELECTRONIC KIT PRESS

Revue de presse Avignon 2015 – 2

Revue de presse Avignon 2015 du 20 juillet 2015

 

 

1. Angelin Preljocaj dans la Cour d’Honneur divise :

– “Le chorégraphe célèbre ses trois décennies de créations et présente à Avignon  sa nouvelle œuvre, « Retour à Berratham ».” – Paris Match

– “Retour à Berratham n’a rien du conte de fées. La danse, ici, dit un monde troublé.” – Les Inrocks

– “Prejlocaj invente ici une comédie-ballet des temps contemporains où la danse prolonge le sens, provoque ou pousse plus loin encore l’émotion et la prise de conscience du spectateur.” – Telerama

– “Dommage que la danse ne vienne qu’en appui du texte et n’envahisse pas continûment la cour d’Honneur.” – Le Figaro

 

2. “Dinamo” du metteur en scène argentin Claudio Tolcachir déçoit :

– “Dinamo tire malheureusement trop vers le comique boulevardier.” – Telerama

– “L’action progresse à un faux-rythme et les gags font le plus souvent un flop (Marisa revenant avec son armure de plâtre après s’être cogné les épaules).” – Les Echos

– “Claudio Tolcachir et ses deux acolytes, Melisa Hermida et Lautaro Perotti qui cosignent la pièce, ont voulu “raconter une histoire sans presque recourir à la parole.” – L’Express

– “Il manque un peu de profondeur à cette Dinamo pour qu’elle se mette vraiment à turbiner.” – Toute la Culture

 

3. “Fugue” de Samuel Achache séduit :

– “Dans la très sérieuse programmation du festival d’Avignon, la “Fugue”, concoctée par le jeune comédien et musicien Samuel Achache, 33 ans, jette jusqu’au 22 juillet une note loufoque et joliment musicale.” – Le Parisien

– “Le propos est loufoque, décousu, décalé, pertinent, touchant, et finalement plus profond qu’il n’y parait.” – Toute la Culture

– “Fugue, c’est « Singing in the Snow » : un voyage dans le Grand Nord, où des âmes perdues, censées percer les secrets d’un lac ancien enfoui sous les glaces, donnent libre cours à leurs délires existentiels.” – Les Echos

– “Cette bande de jeunes acteurs-musiciens fait un bien fou à la scène française, c’est très sérieusement qu’ils ne se prennent pas au sérieux!” – France Info

 

4. “Réparer les vivants”, le spectacle “In” du Off :

– “Ce marathon romanesque de vingt-quatre heures ramassées ici en une, bat au rythme imprimé par Emmanuel Noblet, jeune comédien prodigieux.” – Libération

– “Emmanuel Noblet est seul sur la scène du théâtre de la condition des soies, préparez vos mouchoirs, c’est un petit bijou.” – France Info

– “C’est absolument remarquable. Un grand comédien qui illumine l’écriture même de Maylis de Kerangal.” – Le Figaro

– “Sur la scène du petit théâtre de la Condition des Soies, le comédien tient tous les rôles ou presque dans la course contre la montre engagée pour prélever le coeur de Simon.” – Le Parisien

 

Trois ruptures disséquées au scalpel

Trois Ruptures : spectacle vu à Avignon le 12 juillet 2015
Au Théâtre des Halles jusqu’au 26 juillet 2015 à 22h30
Une pièce de Rémi de Vos mise en scène par Othello Vilgard

© Othello Vilgard

Pour faire vivre ce texte tranchant de Rémi de Vos, Othello Vilgard n’hésite pas à nous installer dans la posture du scientifique…

Elle lui reproche de lui préférer sa chienne. Il lui avoue son amour fou pour un pompier. Ils ne supportent plus leur progéniture.
Trois points de départ. Trois fins d’histoires d’amour. Trois ruptures. Disséquées devant nous. Façon laboratoire.
Car le metteur en scène prend le parti de nous exposer ces couples au bord de l’implosion. De les « mettre sous cloche ». Nous installant dans la posture d’un chercheur, d’un scientifique qui étudierait les différentes étapes de toute rupture.
Cette scénographie nous surprend, nous gêne, nous met parfois mal à l’aise.
Mais un texte aussi cru, aussi tranchant, un texte au scalpel, valait bien un bocal de 3 mètres sur 5.
De même qu’il méritait deux formidables interprètes. Johanna Nizard et Pierre-Alain Chapuis sont magistraux, saisissants de justesse. Ils nous émeuvent, nous arrachent des rires nerveux, nous terrorisent, nous interrogent.
Pour un peu, on se croirait derrière une vitre sans tain, à épier deux dangereux meurtriers en puissance. A moins que cette vitre ne soit le reflet de nos propres questionnements et agissements…

Merci à la Compagnie Rémi de Vos pour ce spectacle quasi « chirurgical » :

1 – Un texte percutant, sans fioriture, un texte qui met en exergue la cruauté et la bassesse humaine.
2 –  Une scénographie au scalpel, mitonnée avec soin par le talentueux Othello Vilgard.
3 –  Deux comédiens prodigieux, qui parviennent à traverser le quatrième mur, aussi vitré soit-il…

 

ELECTRONIC KIT PRESS

Revue de presse Avignon 2015 – 1

Revue de presse Avignon 2015 du 15 juillet 2015

 

1. Conçu par Olivier Martin-Salvan, un Ubu itinérant, potache et grand guignol :

– “Il faut prendre la route, quitter la touffeur avignonnaise, pour assister à l’Ubu itinérant proposé par Olivier Martin Salvan dans le cadre du festival officiel.” – France TV Info

– “Olivier Martin-Salvan a eu la bonne idée de s’appuyer sur Ubu sur la butte, la version tranchante, car réduite pour marionnettes par Jarry lui même en 1898.” – Telerama

– “Reste un théâtre de tréteaux, cocasse et potache, très adapté à son parcours de lieu en lieu pendant toute la durée du festival.” – Le Point

 

2. “A mon seul désir”, la folle performance de Gaëlle Bourges au Gymnase Saint-Joseph :

– “Avec cette création, Gaëlle Bourges referme son triptyque «Vider Vénus». ” – Libération

– “Les quatre danseuses, Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland (il y aura des guest plus tard, mais c’est un secret), sont devant nous, nues, dans un signe que la peau est celle de la bête.” – Toute la Culture

– “Il s’agit de questionner les représentations des corps dans la peinture, plus que de traiter du corps féminin.” – La Terrasse

 

3. Guy Pierre Couleau met en scène dans le Off  la pièce de Horvath, Don Juan revient de guerre :

– “Trente-cinq femmes et un homme composent les personnages, interprétés par  Nils Öhlund (Don Juan), Carolina Pecheny et Jessica Vedel.” – La Terrasse

– “Autour de Nils Ohlund (Don Juan écorché et énigmatique), Carolina Pecheny et Jessica Vedel incarnent avec une verve et une violence superbes tous les visages féminins de la saga découpée au couteau telle une toile d’Egon Schiele.” – Telerama

– “Joué devant un simple rideau de théâtre changeant d’actes en actes, ce Don Juan-là passionne et touche sans esbroufe.” – L’Express

 

4. La rencontre souterraine entre Yann Collette et Peter Handke, l’une des “pépites du Off” :

– “Le comédien Yann Colette reprend «Souterrain blues», où un homme, dans un métro imaginaire, invective le monde, qui tournait mieux avant.” – Libération

– “Autre merveille, la présence de Yann Collette dans Souterrain Blues, un texte de Peter Handke, déjà joué il y a deux ans, mais recréé dans une nouvelle mise en scène par Xavier Bazin.” – Le JDD

– “On ne tergiverse pas avec un acteur bestial et un texte sidérant. On ne prend pas de chemin de traverse. On affronte la bête de face.” – Blog.rue89.NouvelObs

 

 

Jean-Damien Barbin portrait

Jean-Damien Barbin, portrait d’un poète révolté

Ce “fou” de théâtre parvient à communiquer sensations et émotions, à la manière des poètes d’autrefois…

La première chose qui frappe chez Jean-Damien Barbin, c’est sa voix. Une voix chaude, grave, rocailleuse, envoûtante. Pour un peu on fermerait les yeux et on l’écouterait parler pendant des heures. Ce jour-là, justement, le comédien ne voit que d’un oeil. Des suites d’une opération subie la veille. Il espère recouvrer la vue avant la première du Roi Lear d’Olivier Py qui inaugurera dans la Cour d’Honneur le prochain Festival d’Avignon. Un Roi Lear dans lequel il incarnera le fou. Un fou qui guide son Roi et tente de l’éloigner d’une sorte d’aveuglement spirituel. Un aveuglement engendré par le pouvoir et la vanité. Un aveuglement spirituel auquel répond l’aveuglement physique de Gloucester. Car l’aveuglement est bien l’un des thèmes principaux de la pièce de Shakespeare… Etrange collision, non, que celle de son actualité théâtrale avec l’existence de Jean-Damien Barbin?

Cependant, lorsque je le rencontre, le 21 mai 2015, ce n’est pas son oeil morne qui soucie le comédien. C’est la prise de Palmyre, berceau de la civilisation, berceau de la poésie (“Palmyre, c’est Jérusalem!“, s’exclame-t-il). C’est peu de dire qu’il semble bouleversé, lui qui était en Syrie en 2012 pour y tourner un film sur les événements. Ce qui arrive aujourd’hui à Damas, il l’avait prédit. A la manière du fou de Lear qui prédit le chaos…

Que reste-t-il alors?… Le théâtre bien sûr, et la poésie. Par amour de la langue il a fait de la scène son lieu d’habitation, son refuge.  Il a débuté sa formation au Conservatoire National de région de Nantes, sa ville natale, puis à l’école de la rue Blanche à Paris, l’ENSATT et, enfin, au Conservatoire National dans les classes de Denise Bonnal, Michel Bouquet et  Daniel Mesguich. Lequel Daniel Mesguich l’avait nommé professeur au CNSAD, rôle qu’il a tenu passionnément, jusqu’à l’éviction de son ami.
L’une de ses envies, lui qui reconnaît avoir été gâté par ses rencontres? Etre dirigé par le jeune homme ou la jeune femme qu’il aura formé durant toutes ces années. Car il regarde l’avenir en se retournant, à la manière d’Orphée. Poète et philosophe, il “aspire à être libre comme l’oiseau qui suit sa route sans laisser de trace”. Il en laisse forcément une, de trace, dans la mémoire du spectateur qui le croise sur une scène!

Les douze coups de Jean-Damien Barbin 

Piano Panier : Un coup de coeur?

Jean-Damien Barbin : La Syrie

Piano Panier : Un coup de gueule?

Jean-Damien Barbin : La Syrie!

Piano Panier : Coup de blues?

Jean-Damien Barbin : Michel Jonasz

Piano Panier : Coup bas?

Jean-Damien Barbin : L’ONU

Piano Panier : Coup de foudre?

Jean-Damien Barbin : Une main…

Piano Panier : Coup de génie?

Jean-Damien Barbin : La poème

Piano Panier : Coup de sang?

Jean-Damien Barbin : Cou de sang (cf. Apollinaire)

Piano Panier : Coup de tête?

Jean-Damien Barbin : La Corse

Piano Panier : Coup d’essai?

Jean-Damien Barbin : La joie

Piano Panier : Coup dur?

Jean-Damien Barbin : Maman

Piano Panier : Coup d’envoi?

Jean-Damien Barbin : Silence!

Piano Panier : Coup de théâtre?

Jean-Damien Barbin : Jésus…