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Revue de presse du 4 avril 2016 : Constellations, Six personnages en quête d’auteur, To be Hamlet or not to

 

 

1. Au Théâtre du Petit Saint-Martin, les Constellations de Nick Payne mises en scène par Marc Paquien scintillent et charment :

Loin de l’exercice de style gratuit, les acteurs instillent une sensibilité et une émotion tenaces.” – Le JDD

La direction d’acteurs au cordeau, la traduction très fine, permettent de garder le fil, entre exercice formel et mélodrame.” – Telerama Sortir

“Grâce à une écriture en apparence simple mais qui se révèle profonde, Payne offre une ribambelle de subtiles variations…” – Time Out

“Remarquable, la mise en scène laisse émerger toutes les aspérités et toute l’humanité de cette histoire profondément touchante.- La Terrasse

“Des répliques légères, drôles ou dramatiques qui vous laissent soudain la gorge nouée. Brillant. Astucieux. Intelligent.” – Reg’Arts

“L’exercice est brillant mais un peu systématique. On s’en lasserait si la mise en scène de Marc Paquien ne donnait à ce fonctionnement paradoxal une nervosité continue, une vie concrète… Beaux interprètes, les interprètes savent aller au-delà de la virtuosité sur laquelle se fonde le texte de Nick Payne.”  Webtheatre

 

2. Quand on aime on ne compte pas : Emmanuel Demarcy-Mota remet encore et encore Six personnages en quête d’auteur sur le plateau, ici au Théâtre de la Ville :

“On aime passionnément. Un face-à-face sans demi-mesure” – La Vie

“Emmanuel Demarcy-Mota magnifie ici la magie du plateau. Envoûtant et inquiétant.” – Télérama Sortir

“Emmanuel Demarcy-Mota fait montre de la pleine maturité de son art.” – La Terrasse

“Aujourd’hui la pièce, devenue un classique, ne dérange personne. Raison de plus pour Emmanuel Demarcy-Mota de la rendre aussi inquiétante qu’éclairante en nous la livrant à nouveau vibrante, débarrassée de ses lourdeurs didactiques et baignée d’une belle dose d’humour dans la fluide traduction signée François Regnault. Un régal.” – Les Inrocks

“Bénéficiant d’une mise en scène au cordeau et magistralement délivrée par les comédiens de la troupe, la partition déjà bien rodée en tournée porte haut la magie du théâtre dramatique.” Froggy’s delight

“Cette confusion des rôles à la fois troublante, dérangeante et fascinante, Emmanuel Demarcy-Mota l’a imaginée dans un espace clair-obscur ingénieux et poétique, à la lisière du fantastique…” – PublikArt

 

3. To be Hamlet or not, en toute légèreté, une pièce écrite et mise en scène par Charlotte Rondelez au Lucernaire :

“…un divertissement un peu désinvolte… Un spectacle vif, très bien rythmé et très drôle… C’est du théâtre simple, probe, enjoué et sans prétention aucune. To be Hamlet or not est dirigé avec intelligence, joué avec une conviction qui enchante.” – Figaroscope

“Un texte intelligent, drôle, délirant… merveilleux d’innovations et de surprises. Sous la fausse apparence d’une improvisation désordonnée, l’ensemble de la troupe joue cette farce joyeuse de façon accomplie.” – Toute la culture

“Une absurdité revendiquée parfois un peu déroutante… Un humour intelligent, qui amuse tout en donnant à réfléchir…” – Reg’Arts

“…une déstructuration débridée de la célébrissime tragédie de Shakespeare. La pièce brille par un scénario certes décalé mais au foisonnement d’intrigues et de références déroutant. To be Hamlet or not donne l’illusion de l’improvisation pour transporter les spectateurs, avec le risque d’en perdre certains en route. Obligation donc de rester l’esprit ouvert et la curiosité en éveil. L’humour et la complicité des acteurs feront le reste, pour un pur moment de détente théâtrale.” – PublikArt

“Un souffle joyeux de rébellion… une pièce dont l’écriture dramatique, le propos, la mise en scène et l’interprétation obéissent à
 un principe fédérateur : la Liberté” – Artistik Rezo

StephanieTessonCharlotteRondelez

A la tête du Poche-Montparnasse…

Interview de Charlotte Rondelez et Stéphanie Tesson – 2 octobre 2015
En direct du Théâtre de Poche-Montparnasse qu’elles dirigent avec Philippe Tesson

 

Grâce à une complicité née d’une passion commune pour le théâtre, ces deux-là ont repris les rênes d’un lieu qui monte qui monte…

Elles se connaissent depuis près de quinze ans. Depuis bien plus longtemps que cela, elles ont pour passion commune le théâtre.
Charlotte Rondelez, diplômée de l’Essec, n’est pas restée bien longtemps en entreprise. A 27 ans, pressentant que sa place est sans doute ailleurs, elle suit une formation intensive de comédienne, et rejoint en parallèle un centre culturel de la Ville de Paris. Elle y rencontre plusieurs compagnies, puis crée la sienne et monte ses propres spectacles… Et voilà : sa place, elle l’a trouvée ! Près de 15 ans plus tard, son CV est plutôt impressionnant, tant dans le rôle de comédienne que dans celui de metteur en scène, et d’auteure (To be Hamlet or not en 2013). Elle a été dirigée à plusieurs reprises par Stéphanie Tesson, notamment dans Ribes en Campagne, Fantasio, et ses Fantaisies bucoliques, microscopiques et potagères…
De son côté, Stéphanie, fille du célèbre journaliste et patron de presse Philippe Tesson, est ancienne élève de l’ENSATT. Metteur en scène et auteure, chef de troupe et comédienne (très remarquée notamment dans Histoire d’un merle blanc d’Alfred de Musset), Stéphanie privilégie les univers de la fantaisie, de la poésie et de l’humour.
Depuis 2013, ces deux filles d’exception dirigent donc le théâtre de Poche-Montparnasse aux côtés du propriétaire…Philippe Tesson. En un an de travaux, elles ont réussi à donner un “coup de peps” à ce lieu historique de la rive gauche. Véritable théâtre d’art et d’essai, “le Poche” est aussi un point de rencontre privilégié avec les artistes. Au fond de l’impasse, il est possible d’embarquer chaque soir pour des aventures aussi variées qu’enrichissantes, à l’image de leurs hôtesses…