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Revue de presse du 17 février : Cyrano de Bergerac, La Rivière et un diptyque Tchekhov

 

 

1. La reprise de l’excellent Cyrano mis en scène par Dominique Pitoiset avec Philippe Torreton, c’est au Théâtre de la Porte Saint-Martin et c’est à ne louper sous aucun prétexte :

– “Créé en 2013 au Théâtre national de Bretagne, à Rennes, le spectacle surprend avec son Cyrano crâne rasé, bipolaire à la limite pathologique.” – Le JDD

– “Sur scène, Philippe Torreton possède un corps, une présence, un phrasé impeccable qui permet aux spectateurs de comprendre le moindre murmure, du premier au dernier rang. Il est une bête de scène.” – RTL

– “Le comédien se métamorphose sur les planches pour rentrer dans la peau du mythique personnage créé par Edmond Rostand. La mise en scène de ce Cyrano de Bergerac est très originale.” – France TV Info

– “Dominique Pitoiset, le metteur en scène, transpose la pièce de Rostand dans un hôpital psychiatrique d’aujourd’hui, où le Cyrano de Philippe Torreton est un homme qui s’imagine qu’il a été Cyrano. C’est puissamment mélancolique, profondément sensible, magistralement joué.” – Le Monde

– “On est surtout emporté par la sincérité et le panache de Philippe Torreton, totalement investi dans son personnage. Il est exceptionnel.” – Le Parisien

– En situant la scène dans la salle de jour d’un hôpital psychiatrique, Dominique Pitoiset opère une mise en abîme de ce classique tant rebattu et lui donne un éclat nouveau, vif et cinglant.” – La Terrasse

– Interview de Philippe Torreton pour France Inter

 

2. A la Comédie des Champs-Elysées, Jérémie Lippmann met en scène La Rivière avec Nicolas Briançon et Emma de Caunes… sans convaincre :

– “Mais d’où sort donc cette pièce incompréhensible et prétendument mystérieuse, poétique, voire fantasmatique, dans ses décors piètrement oniriques…” – Telerama

– “Jérémie Lippmann met beaucoup d’énergie dans sa mise en scène. Mais, pris au piège du naturalisme, il ne parvient pas à créer suffisamment de mystère et de tension.” – Les Echos

– “La mise en scène bucolique et sauvage de Jeremie Lippmann enchante le public, en faisant notamment appelle à la vidéo projection.” – RTL

– “Jérémie Lippmann a eu un coup de cœur à New-York lorsqu’il a vu Hugh Jackman. La version française a peut-être perdu de sa poésie en traversant l’Atlantique.” – Scene Web

– Interview d’Emma de Caunes pour France TV Info

 

3. Maëlle Poésy pousse la porte de la Comédie-Française avec un diptyque de Tchekhov, Le Chant du cygne et l’Ours :

– “La jeune metteuse en scène met en regard deux petits vaudevilles tchekhoviens qui ravissent par leur férocité comique.” – La Terrasse

– “L’Ours – la plus comique des deux – est d’ailleurs celle qu’on a le plus de plaisir à voir : celle où le duo Julie Sicard/Benjamin Lavernhe nous convainc.” – Telerama

– “A un microdrame (les derniers feux d’un comédien has been qui dialogue la nuit avec le souffleur) succède sans temps mort une micromédie (le coup de foudre entre une jeune veuve inconsolable et son créancier énervé), le tout en une heure chrono.” – Les Echos

– “Deux pièces rarement jouée et rarement vues ensemble, qui fonctionnent assez bien dans leurs contrastes.” – Toute la Culture

– “Qu’il est beau qu’une jeune femme d’aujourd’hui ouvre son premier spectacle à la Comédie-Française par cet hommage au théâtre si délicat, si déchirant qu’est Le Chant du cygne” – Le Monde

– “Curieusement, c’est par ces deux petits bijoux que le grand Tchekhov est entré par la petite porte à Comédie-Française, en 1944 et 1945.” – Le Parisien

– “Maëlle Poésy donne vie à la phrase, à l’espace, à la durée, à l’acteur et aux émotions.” – France Culture