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Revue de presse du 9 décembre 2015 : l’Orestie, En attendant Godot, la Cerisaie et le méridien

 

1. Vingt ans après, Roméo Castellucci remonte son Orestie et divise la critique :

– “Reprise troublante d’un spectacle créé il y a vingt ans. Comme un vieux pull que l’on retrouve dans une armoire : il a beau être un peu usé aux coudes, on l’aime encore.” – Blog Mediapart

– “Choc des images, qui depuis ont été beaucoup imitées, et des sons.” – Le Monde

– “Dans ce magma théâtral, il y a certes des éclairs de grâce, des coups d’audace (Agamemnon réincarné en bouc sanglant), mais l’abus d’effets racoleurs et de pathos, le trash convenu, le rythme mal maîtrisé rendent l’ensemble indigeste.” – Les Echos

– “Un délire orgiaque charrie les effluves d’un monde en décomposition, avec des scènes sidérantes de force auxquelles succèdent de (longs) moments d’errance qui pousseraient à l’assoupissement si le spectacle n’était aussi bruyant.” – Marianne

 

2. En cette fin d’année, la tournée de la pièce de Jean-Pierre Vincent En attendant Godot passe par les Bouffes du Nord :

– “La mise en scène de Jean-Pierre Vincent donne à voir et à entendre la pièce sous un prisme nouveau qui s’impose et éclate d’évidence.” – Le JDD

– “Le Godot idéal pour découvrir la pièce ou la redécouvrir – pour entendre la moindre nuance de ce que nous dit Beckett, qui non seulement n’a pas vieilli, mais prend un sens tout à fait particulier aujourd’hui.” – Le Monde

– “En allant chercher du côté des clowns tristes que sont Laurel et Hardy et parfois Buster Keaton, la mise en scène de Jean-Pierre Vincent offre un moment de pur plaisir.” – L’Express

– “Jean-Pierre Vincent livre un Godot fait de silences et de rires.” – France TV Info

 

3. Au Théâtre de la Colline, le fameux collectif belge tg Stan s’attaque à La Cerisaie de Tchekhov :

– “La langue de Tchekhov passée à la moulinette du bien entendre par tous, ponctuée de blagues et d’apartés, de clins d’œil rieurs et de petites crises d’hystérie attractives devient, par l’art consommé du nivellement, d’une confondante et grossière quotidienneté.” – Les Inrocks

– “S’il fallait qualifier d’un mot “La Cerisaie” proposée par les tg STAN, le mot choisi serait limpidité.” – Froggy’s Delight

– “La force de ce théâtre-là est d’éloigner cette pièce monstre de Tchekhov de son habituelle pesanteur mélancolique.” – Telerama

– “Un théâtre qui s’envisage comme « une invitation au dialogue » plutôt que comme la conception d’un produit achevé.” – La Terrasse

 

4. Au Rond-Point, Nicolas Bouchaud joue seul sur scène Le méridien de Paul Celan, et c’est une performance :

– “Le Méridien, spectacle vraiment bouleversant par ailleurs, est le troisième solo que l’acteur Nicolas Bouchaud crée avec le metteur en scène Eric Didry, après La Loi du marcheur et Un métier idéal.” – Le Monde

– “Bouchaud, c’est Brel chantant sur scène et donnant tout. La poésie le possède. Il a une ­confiance absolue dans le verbe.” – Les Echos

– “Magie du théâtre, Nicolas Bouchaud fait de la pensée, un personnage, il trace à la craie sur le sol une carte du raisonnement de Paul Celan.” – France Info

– “On voudrait retenir chaque phrase, s’arrêter sur chaque fragment, en interroger le sens profond. – L’Humanité

– “Qui dit le texte, qui voit-on sur scène ? Celan ressuscité, Bouchaud lui-même, l’acteur, le poète ? Tous ceux-là et, en même temps, aucun d’entre eux seulement.” – La Terrasse

Revue de presse du 25 novembre 2015 : Eugénie, Madame, A ce projet personne ne s’opposait et Au nom du père et du fils et de JM Weston

 

1. Après le succès d’Amédée, le talentueux Côme de Bellescize débarque au Rond-Point avec son nouveau spectacle, Eugénie :

– “Comme dans sa précédente pièce, Côme de Bellescize met au jour les impensés d’une société axée sur la rentabilité et la performance, qui ne sait plus faire de place à la grande vulnérabilité.” – La Croix

– “Côme de Bellescize a l’art de mêler le sérieux du propos et le burlesque déjanté. Les scènes sont dignes des Marx Brothers à l’hôpital.” – Marianne

– “Drôle, poignante, insupportable parfois – quand on en vient au paroxysme des débats et de la douleur – mais toujours finement interprétée, Eugénie évacue la langue de bois et la bien-pensance avec un courage salvateur et une justesse remarquable.” – La Terrasse

– “Abordant un thème sociétal majeur, Eugénie ne ménage pas son spectateur.” – Froggy’s Delight

– “Pour traduire la perte de repères, Côme de Bellescize convoque tous les genres : farcesque, pour faire rire de sa vaine tentative de procréer ; épique pour aider à comprendre le parcours de combattant des gens recourant à la fécondation in vitro ; fantastique, pour représenter bébés fantomatiques et fantasmés ; tragique, pour nous émouvoir de ce drame.” – Les Trois Coups

 

2. Au Théâtre de l’Oeuvre, Catherine Jacob interprète Madame, une pièce écrite et mise en scène par Rémi de Vos :

– “La comédienne incarne une mère maquerelle dans Madame. Elle est épatante dans ce texte argotique.” – Le Parisien

– “Catherine Jacob s’amuse avec un plaisir évident à goûter chacun des mots que lui offre Rémi De Vos.” – La Terrasse

– “Dirigée par l’auteur, Catherine Jacob prend à bras-le-corps ce personnage de femme qui est moins une rebelle frondeuse qu’une femme lucide face au principe de réalité qu’elle accepte avec une résignation.” – Froggy’s Delight

– “C’est à la fois Gabin et Arletty, Audiard et Ventura. Une actrice qui sait tout faire passer, sans avoir l’air d’y toucher.” – Paris Match

– Interview de Catherine Jacob pour France Inter

 

3. Le Théâtre de la Colline présente A ce projet personne ne s’opposait – comédie dramatique d’après une oeuvre d’Eschyle :

– “Toujours séduisant et déroutant, la compagnie Théâtre à cru explore la possibilité d’inventer un nouveau modèle de société. Au croisement du politique et de l’écologique.” – La Terrasse

– “Un spectacle pour les amateurs d’art conceptuel dans lequel l’idée et/ou l’argument prévaut sur la matérialisation artistique. – Froggy’s Delight

– “Les cinq comédiens se jettent à fond dans la bataille philosophique, avec une justesse sans faille et un humour décalé de bon aloi.” – Les Echos

– “A ce projet personne ne s’opposait a sans aucun doute un côté bancal voire complètement foutriquet qui peut et a, le soir où nous assistions à la représentation, déconcerté les spectateurs.” – Toute la culture

 

4. Au Tarmac, Julien Mabiala Bissila raconte l’après-guerre civile au Congo dans Au nom du père et du fils et de JM Weston :

– “Julien Mabiala Bissila, jeune artiste congolais au talent protéiforme, est l’auteur d’un texte incongru, poétique et humoristique sur la guerre et les massacres.” – La Terrasse

– “Il y a une puissante propension à l’absurde, proche du théâtre de Beckett, dans l’écriture de ce jeune auteur congolais, également acteur et metteur en scène d’un spectacle en forme de quête théâtrale qui se joue sous nos yeux. – Les Inrocks

– “Métaphore de l’errance, portée par la langue riche et provocatrice de Julien Mabiala Bissila et le jeu fort des trois comédiens, Julien Mabiala Bissila, Marcel Mankita, Criss Niangouna, Au nom du père, du fils et de JM Weston raconte un Congo haut en couleurs.” – Toute la culture

– “Infiniment sensible et pétillante de vie, la pièce de Julien Mabiala Bissila résonne avec puissance dans la période que nous vivons.” – Les Trois Coups

– Interview de Julien Mabiala Bissila pour RFI

Revue de presse du 11 novembre 2015 : Ça ira (1) – fin de Louis, Nobody et Fin de l’Histoire

 

1. Aux Amandiers, Joël Pommerat fait sa révolution avec Ça ira (1) – fin de Louis :

– “On sort sonnés et électrisés à la fois de l’épopée historique dans laquelle Joël Pommerat et sa troupe nous ont embarqués plus de quatre heures durant.” – Telerama

– “Le spectacle a un aspect pédagogique, en dépit des voix qui se chevauchent, de la violence des enjeux, de la confusion du réel recréé, et surtout, de l’absence d’imagerie révolutionnaire.” – Libération

– “Tous les débats philosophiques et politiques depuis deux siècles sur la liberté, l’égalité, la justice, l’autorité de l’Etat… brillent d’un éclat nouveau.” – Les Echos

– “C’est éminemment politique et philosophique. Passionnant !” – Les Trois Coups

– “Avec ce nouveau spectacle, Joël Pommerat opère une rupture esthétique, abandonnant les dispositifs circulaires ou en bi‑frontal qu’il avait explorés précédemment.” – France Inter

 

2. Le Montfort présente Nobody, un spectacle entre performance scénique et cinématographique :

– “La pièce, filmée en temps réel par deux cadreurs, se joue derrière de grands panneaux de verre tout en étant montée et projetée simultanément au-dessus de la scène créant ainsi chez le spectateur l’impression discordante d’être en immersion et en observation, dans l’empathie et le jugement.”- Froggy’s Delight

– “Performance filmique. C’est le nom donné par le metteur en scène Cyril Teste, du collectif MxM, pour qualifier la forme de spectacle qu’il élabore depuis quelques années, entre théâtre filmé et cinéma éphémère.” – L’Express

– “Au cœur de ce spectacle d’une intelligence folle et jubilatoire, le spectateur va découvrir le destin de Jean Personne, consultant en restructuration d’entreprise.” – Sortir à Paris

– “Les interprètes évoluent dans différentes situations : «case meeting», entretiens en binôme, accueil d’un stagiaire et même pot. La caméra se focalise sur un visage, une situation, un échange.” – Libération

– “Nobody est une tragédie contemporaine. Celle de la perte du « moi » dans le monde de la surveillance généralisée.” – Time Out

 

3. Fin de l’Histoire, le nouveau spectacle de Christophe Honoré à la Colline divise la critique :

– “Une nuit d’attente qui va partir en vrille, interprétée par une bande d’acteurs capables d’aller très loin dans les dérapages et le politiquement incorrect.” – Les Inrocks

– “Le texte trop brouillon, les bonnes idées gâchées font de cette « Fin de l’Histoire » une machine folle qui tourne trop souvent à vide.” – Les Echos

– “On a bien envie de tirer à boulets rouges sans sommation, au sortir de Fin de l’histoire, le nouveau spectacle que Christophe Honoré.”– Le Monde

– “Fin de l’histoire, spectacle désordonné, furieux, spectacle qui nous égare et s’égare parfois, éloge joyeux du désordre et de l’hétérogénéité du monde.”– Le Figaro

– “Fin de l’histoire, d’après l’œuvre de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz (1904-1969), interminable pensum que l’on classera dans la catégorie des ratés à oublier au plus vite.” – Marianne

 

Lancement du Festival d’Automne à Paris

Revue de presse du 9 septembre 2015

 

 

1. Coup d’envoi du Festival d’Automne à Paris :

– “Demeurer épris de différences et fervent d’étrangeté, défier, bousculer les canons : si le Festival d’Automne reste fidèle à l’esprit de ses fondateurs, il sait aussi s’adapter aux conjonctures actuelles.” – France Musique

– “Lepage, Castellucci, Jolly, Pommerat, Ostermeier, Bondy : quel programme!“- Les Echos

– “Nom de code : 887 (prononcer 8-8-7) pour un souvenir d’enfance, celui de l’auteur-acteur-metteur en scène québécois Robert Lepage, qui revient à Paris, où il fait l’ouverture du Festival d’automne, avec un de ces solos où il excelle.“- Le Monde

 

2. A la Colline, Stéphane Braunschweig donne le coup d’envoi de sa saison avec une mise en scène des Géants de la montagne de Pirandello :

– “Stéphane Braunschweig revient à Pirandello avec son ultime pièce, qu’il laissa inachevée.” – La Terrasse

– “A la Colline, Stéphane Braunschweig rend compte avec précision et tact des énigmes posées par «les Géants de la montagne», sans doute la plus belle pièce du dramaturge sicilien.” – Libération

– “Braunschweig n’est pas qu’un habile faiseur d’images : gérant avec brio le “dehors” et le “dedans”, le chassé-croisé constant entre le réel et l’illusion, il dirige au cordeau la troupe de comédiens ambulants et de « poissards » rêveurs.” – Les Echos

3. Pédagogies de l’échec, l’un des succès d’Avignon 2015 repris au Vingtième Théâtre :

– “C’est une des grandes réussites théâtrales de la rentée.” – Elle

– “La scénographie signée Alain Timàr est remarquable.” – Time Out 

– “Pierre Notte flirte avec un absurde débridé comme peu de nos contemporains.” – Telerama

– “La mise en scène d’Alain Timár les soumet à rude épreuve, avec ce plateau qui s’incline insensiblement jusqu’à 45°.” – Le JDD

 

4. Au Théâtre Hébertot, Rachida Brakni met en scène Victor de Henri Berstein :

– “Puissant jusqu’à en perdre son souffle, Grégory Gadebois livre une prestation marquante.” – Froggy’s Delight

– “On sent néanmoins Cantona plus retenu, un poil moins virtuose que ses partenaires.” – Paris Match

 

5. Les Voisins de Michel Vinaver au Poche Montparnasse :

– “Les Voisins sont plus qu’une comédie. Un mythe, un conte pour notre temps, avec Lionel Abelanski et Patrick Catalifo.” – Theatral Magazine

– “Marc Paquien place sa mise en scène non dans le hasard, mais dans l’entre-deux. Entre Laheu et Blason, entre Alice et Ulysse, entre le drôle et le grave.” – Mediapart-leblog

– “Interview de Marc Paquien” pour La Terrasse

 

Affabulazione, “Un amour qui ne finit pas” et Thabet et Bolze au Rond-Point

Revue de presse du 20 mai 2015

 

 

1. Affabulazione au Théâtre de la Colline, les retrouvailles de Nordey et de Pasolini :

– “Au Théâtre national de la Colline, Stanislas Nordey retrouve Pier Paolo Pasolini dans « Affabulazione », une pièce centrée sur la complexité des rapports entre un père et son fils.” – Marianne

– “Stanislas Nodey a choisi une mise en scène opératique dans une scénographie à la Visconti, pour accompagner d’une image lumineuse un propos complexe.” – Théâtral Magazine

– “L’auteur italien n’a cessé d’accompagner le metteur en scène, qui a inventé son théâtre à partir de la réflexion pasolinienne sur le “théâtre de parole” opposé au “théâtre de bavardage” et au “théâtre de l’Underground” du geste et du cri.” – Le Monde

– “L’aventure que Stanislas Nordey offre au public d’Affabulation est une vraie expérience poétique, presque une transe antique.” – Telerama

 

2. Un amour qui ne finit pas,  avec le comédien-metteur en scène Michel Fau :

– “Au jeu ultra-lunaire de Michel Fau (Jean) répond celui, explosif, de Léa Drucker (Germaine), forcément sublime en bourgeoise « choucroutée » et calculatrice.” – Les Echos

– “Michel Fau nous permet de redécouvrir cette pièce oubliée et l’on ne peut que le louer : ce n’est pas la première fois qu’il va puiser dans un répertoire à difficile distance.” – Le Figaro

– “En tête d’affiche, des comédiens aguerris à la scène, bien distribués en terme d’emploi, qui maîtrisent une partition délicate car faite de ruptures dont ils déjouent habilement les pièges et difficultés.” – Froggy’s Delight

– “Les clichés de la comédie de l’adultère, de la société bourgeoise et de la sexualité sont ici provoqués, secoués, mis en cause par un dialogue brillant qui ne se grise pas de son brio.” – Le Point

 

3. “Nous sommes pareils à ces crapauds qui…” et “Ali” au Rond-Point :

– “Dans “Nous sommes pareils à ces crapauds” et de manière plus elliptique dans “Ali”, les danseurs-équilibristes qui tournent sur la scène sont accompagnés d’un groupe musical associant musiciens arabes et grecs pour une synthèse entre rebétiko et musique arabo-andalouse.” –  Froggy’s Delight

– “Ce long titre, tiré d’un poème de René Char, nous dit-il tout de cette pièce qui réunit deux frères,  Ali et Hédi Thabet ? En un sens, oui.” – Les Inrocks

– “L’assemblage est parfait, les deux volets du diptyque, bien que conçus séparément, se répondent et se combinent en un trajet d’émotions indiscutable.” – Mediapart

– “Deux hommes et une femme sur scène s’emportent dans un tsunami de situations et font voltiger la robe de mariée.” – France Inter

 

 

Le Chagrin, George Kaplan, Open Space et Les sans-papiers au Théâtre de la Commune

Revue de presse du 13 mai 2015

 

 

1. Le Chagrin à la Colline, quand Caroline Guiela Nguyen et sa compagnie parlent du deuil :

– “Issue de l’école du Théâtre national de Strasbourg, cette jeune femme invente avec une intuition très sûre un théâtre sensible.” – Libération

– “Sur le plateau, un frère et une soeur, leur grand-mère et une amie. Le père vient de mourir.” – L’Express

– “Caroline Guiela Nguyen emmène quelque chose de tout à fait neuf, et réinvestit des territoires oubliés, au fil de ses spectacles.” – Le Monde

– “Caroline Guiela Nguyen sait instiller le trouble, inventer des gestes inédits, de belles images insolites.” – Les Echos

 

2. Reprise de George Kaplan au Théâtre de la Tempête, l’humour aux trousses :

– “En un temps où les gouvernants veulent tout surveiller, quitte à flirter avec Big Brother, voilà une pièce qui tombe à pic, d’autant qu’elle est menée comme un thriller comique. Elle s’appelle « George Kaplan », mise en scène par Frédéric  Sonntag.” – Marianne

– “Ce singulier spectacle créé il y a deux ans entre sans cesse en collision avec l’actualité brûlante : les guerres, les attentats, les obsessions sécuritaires, la coupure entre les élites et le peuple, la législation controversée sur le renseignement.” – Les Echos

– “George Kaplan ou comment le nom d’un personnage fictif, le macguffin hitchcockien du célèbrissime film “La mort aux trousses”, devient un support idéologique, un stéréotype télévisuel et un enjeu politique.” – Froggy’s Delight

 

3. Reprise également d’Open Space, la pièce de Mathilda May au Théâtre de Paris :

– “Open Space, créée en octobre 2013, vole de succès en succès et une deuxième tournée se prépare pour la saison prochaine. On aimerait que la vraie vie de bureau soit aussi cocasse que dans la pièce.” – Le Point

– “Pas prétentieuse pour un sou, la pièce ne refait pas le monde mais dépeint joliment une brochette de caractères attachants qui pourraient être nos voisins de bureau.” – L’Express

– “On pense à du Vinaver revisité par Tati. Le travail est inventif, les gags se multiplient.” – Telerama

– “La comédienne a conçu et mis en scène un spectacle sans parole mais aux borborygmes bien léchés et à la chorégraphie millimétrée.” – Le Monde

 

4. Les sans-papiers sur la scène du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers :

– “Sur le plateau, les hommes prennent un à un la parole, dans une grande simplicité. Ils racontent l’arrachement au pays, l’errance puis l’attente, interminable, pour obtenir les papiers. La forme, frontale et brechtienne, opère magnifiquement.” – Le Monde

– “C’est du théâtre militant plutôt bien fait. La mise en scène ne tombe pas dans le misérabilisme. Ces sans papiers ne sont pas dans la prostration, ils ont créé une dynamique.” – Le Parisien

– “Ce spectacle s’inscrit dans le cycle des pièces d’actualité initié, cette saison, par Marie-José Malis, la directrice du Centre national dramatique.” – La Croix