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Racine carrée du verbe être, Wajdi Mouawad à l’heure des choix

Quelle aurait pu être ma vie ? À quel moment, face à quelle décision ai-je choisi d’emprunter un chemin plutôt qu’un autre et vers où ces sentiers m’auraient-ils mené ? L’imagination s’emballe et les scénarios se multiplient. À ces questions existentielles, Wajdi Mouawad et ses comédiens décident d’apporter leurs réponses. Comme point de départ, souvent pour le dramaturge libano-québecois, sa propre vie, son enfance au Liban et ses souvenirs. Ce déracinement et l’exil qui sous-tendent et nourrissent chacun de ses textes et mises en scène. Wajdi Mouawad nous propose cette fois de suivre le parcours de vie de Talyani Waqar Malik ou plutôt les parcours de vie qu’il aurait pu emprunter. Face à l’infini des possibilités et des probabilités, quelles conséquences peut avoir une simple décision, en apparence anodine, comme celle de prendre un avion pour Paris au lieu de Rome. Mais lorsque cette décision est prise par un homme qui fait le choix de quitter sa terre natale, le Liban en l’occurrence, pour fuir l’horreur de la guerre et offrir un nouvel avenir à sa famille, celle-ci peut être lourde de conséquences. En toile de fond, l’actualité libanaise et en particulier l’explosion du port le 4 août 2020, boîte de Pandore des malheurs d’un peuple qui rouvre la voie de l’exil et des adieux, des familles déchirées et des trajectoires brisées.

Sur scène, la vie devient une matière malléable. L’auteur se fait sculpteur d’argile, modelant et remodelant son sujet à l’infini pour lui donner une forme puis une autre. À la manière d’un tisserand, il mêle et entremêle les fils pour nous conter les destins croisés d’un homme ballotté par les événements. Mathématicien, il développe son propre algorithme qui se nourrit de la vie elle-même et de ses soubresauts.

Racine carrée du verbe être est une démonstration sensible de l’avenir d’un homme. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, il touche au cœur profond des individus, à la douleur, à l’amour et aux sentiments les plus forts. Mathématiques, philosophie et théâtre se complètent pour interroger et explorer la construction d’une vie humaine.

À travers la destinée de Talyani Waqar Malik, tantôt chirurgien italien de renom libidineux, artiste québécois en crise existentielle ou chauffeur de taxi français humaniste, Wajdi Mouawad nous parle de lui, de son parcours d’exilé, de la capacité de ses compatriotes à reconstruire leur vie ailleurs et à se réinventer dans d’autres lieux, d’autres cultures, d’autres imaginaires.

Six heures durant, plusieurs vies parallèles se superposent sur scène en écho. Trois comédiens interprètent les rôles de cet homme exilé à la croisée des chemins. Face à eux, une dizaine de personnages, toujours les mêmes. Le père, la sœur, le frère, les enfants, déchirés entre les scénarios, courant sans cesse d’un dialogue à un autre. Cette performance d’acteur, la bascule incessante entre des univers parallèles, renforce le sentiment de vertige. Ce n’est pas une pièce mais plusieurs qui se jouent devant nous, s’entrecroisent et se mêlent, se resserrent jusqu’à donner le tournis aux spectateurs. Les effets de rythme avec lequel s’amuse l’auteur et metteur en scène aiguisent l’attention et nous entraînent jusqu’à la fin de cette grande épopée intime et philosophique. Sans jamais s’éloigner de son fil rouge, tendu de bout en bout entre un enfant et un vieillard, projection de lui-même, Wajdi Mouawad dessine et remplit le vide, noircit la page blanche et déclame le grand récit d’un homme et de son destin.

Ce duo touchant de l’enfant et du grand-père, narrateurs doubles, que l’on peut lire à différents niveaux, entre introspection et transmission, rappelle l’heure du conte. Lorsque deux générations se retrouvent pour se raconter des histoires, histoires de famille, de générations et d’héritage. Autour d’eux, toute une galerie de personnages se réunit formant la grande famille, traînant ses joies, ses peines, ses peurs et ses traumatismes, dans l’esprit du repas de Festen. À la manière de Schéhérazade, Wajdi Mouawad démultiplie le récit, explorant chaque recoin d’un labyrinthe.

On retrouve la langue du dramaturge, sa dureté, sa clarté et sa frontalité mais aussi sa précision. Les échanges sont de l’ordre de la démonstration, point de rencontre entre le récit et l’exposé. Les acteurs participent à une joute, ils s’adressent les uns aux autres avec fermeté et assurance, dévoilant leurs fragilités, balançant leurs questionnements. C’est une langue qui explose, qui s’entrechoque et qui vise juste, laissant toujours la place in fine à l’émotion. À l’image du brillant monologue de la professeure de mathématiques, interprétée par une merveilleuse comédienne, Julie Julien, qui, à partir de théorèmes et concepts abstraits propose une démonstration de l’amour bouleversante.

Cette grande fresque place les personnages et le public à l’heure des choix, des points de bascule et de la confrontation. Wajdi Mouawad ne laisse aucun échappatoire. Il nous souhaite bonne route et lève son verre à l’humanité et à la vie. Un grand spectacle.

Alban Wal de Tarlé

 


 

 
Texte et mise en scène Wajdi Mouawad
Au Théâtre de la Colline du 8 octobre au 30 décembre 2022
(durée 6h incluant 2 entractes)
Texte et mise en scène Wajdi Mouawad
Avec Madalina Constantin, Jade Fortineau, Jérémie Galiana, Julie Julien, Jérôme Kircher, Norah Krief, Maxime Le Gac Olanié, Wajdi Mouawad, Richard Thériault, Raphael Weinstock
et Maïté Bufala, Delphine Gilquin, Anna Sanchez, Merwane Tajouiti de la Jeune troupe de La Colline
et Adam Boukhadda, Colin Jolivet, Meaulnes Lacoste, Théodore Levesque, Balthazar Mas-Baglione, Ulysse Mouawad, Adrien Raynal, Noham Touhtouh
et les voix de Juliette Bayi, Maïté Bufala, Julien Gaillard, Jackie Ido, Valérie Nègre
Assistanat à la mise en scène Cyril Anrep et Valérie Nègre
Dramaturgie Stéphanie Jasmin
Photos © Simon Gosselin

La ménagerie de verre_1

La Ménagerie de verre, « trip in memory »

La Ménagerie de verre – Spectacle vu le 14 avril 2016
A l’affiche du Théâtre de la Colline jusqu’au 28 avril 2016
De Tennessee Williams – Mise en scène Daniel Jeanneteau
Avec : Solène Arbel, Pierric Plathier, Dominique Reymond, Olivier Werner

Comment déposer les bribes d’une mémoire sur un plateau de théâtre ? Daniel Jeanneteau y parvient à merveille, nous offrant un spectacle d’une absolue beauté.

Daniel Jeanneteau est arrivé à La Ménagerie de verre par le biais d’une commande lancée par le Centre culturel de Shizuoka, près de Tokyo. Lui qui pensait a priori ne pas aimer la pièce découvre une écriture singulière, basée sur un effet de distance avec le réel. « The play is memory » : c’est ainsi que Tennessee Williams présente lui-même son œuvre. Dans la mémoire, tout peut être exagéré ou éludé. Le monde est forcément affecté par la charge affective et émotionnelle liée aux souvenirs.

Tenter de restituer ce qu’est un espace intérieur : c’est précisément ce challenge que Daniel Jeanneteau a souhaité relever, cette difficulté à laquelle il a aimé se frotter. Le résultat, qui peut sembler déroutant si l’on n’accepte pas ce principe de départ, permet de pénétrer dans les différentes couches de souvenirs de Tom. En fonction des bribes qu’il nous raconte et de leur acuité respective, la densité des personnages évolue. Daniel Jeanneteau offre ainsi aux quatre comédiens l’occasion de déployer une vaste palette de jeu. Toujours inouïe sur un plateau, Dominique Reymond est Amanda Wingfield, cette femme obsédée par sa jeunesse perdue, qui vit seule avec ses deux enfants adultes et va orchestrer l’éclatement de sa funeste cellule familiale.

La ménagerie2

Personnage central, Amanda passe par tous les stades : tantôt spectrale et glaciale, tantôt extrêmement réaliste et concrète. D’un instant à l’autre, au gré de la mémoire de Tom, elle se montre violente, douce, tyrannique, intraitable, drôle, brutale, ingénue, perverse, amère, farouche, légère, frivole, charmeuse, intransigeante, impitoyable et captivante. Les trois autres comédiens ne sont pas en reste. Solène Arbel, touchante de fragilité et d’étrangeté, Pierric Plathier, son « galant » déniché par Tom pour faire plaisir à sa mère et l’excellent Olivier Werner en narrateur aux airs de Cassandre nous font voyager de souvenirs en remembrances, d’évocations en impressions. Un voyage d’une beauté rare et entière.

La ménagerie de verre_3

En attendant une tournée et une reprise, il est encore temps d’aller découvrir cette Ménagerie si poétique et troublante :

1 – Tout est sublime sur le plateau : les effets de son et de lumière, la scénographie simple et belle – un plateau carré entouré de rideaux blancs translucides, qui apportent cette « déréalisation » souhaitée par l’auteur.
2 – Autour d’une Dominique Reymond miraculeuse, les trois autres comédiens répandent leurs propres miracles.
3 – Au bout du compte, Daniel Jeanneteau relève ce challenge de nous embarquer dans une quasi-réminiscence de Tennessee Williams.

 

 

 

 


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Revue de presse du 13 avril 2016 : Old Times, Nos serments et Cabaret Léo Ferré

 

 

1. La pièce du londonien Harold Pinter Old Times ne convainc pas, en dépit d’un remarquable trio de comédiens :

– « La mise en scène esthétisante de Benoit Giros ne parvient pas à rendre le mystère et la tension dramaturgies inhérents à la structure de l’écriture au détriment d’une lecture trop sage, trop objective, dommage. » – Publik’Art

– « De bons acteurs seuls ne suffisent pas à envoûter un parterre de spectateurs ni à extirper un texte plat et cryptique de sa torpeur. » – Time Out

– « Il y a beaucoup de talents réunis. Les deux comédiennes ont une autorité intérieure face à l’homme, plus fragile... » – Le blog du Figaro

« Piégé par la construction diabolique de la pièce, Benoît Giros gâche ses atouts. » Le Point

« Benoît Giros ne parvient pas à trouver le ton juste des abîmes pintériens et l’interprétation, trop pragmatique, passe à côté. » Le JDD

« Si Emmanuel Salinger, en contre-emploi et au jeu démonstratif, convainc peu, le duo formé par Marianne Denicourt et Adèle Haenel fonctionne parfaitement. » Froggy’s Delight

– « La pièce de Pinter est filandreuse, molle ; la mise en scène fantomatique. Pourquoi être allé rechercher cette vieille et faible pièce des années 1970 ? » – Telerama

– Interview d’Adèle Haenel pour L’Express

 

2. Nos serments, la nouvelle création très réussie de Julie Duclos de retour au Théâtre de la Colline :

– « Un spectacle marquant et attachant porté par une inspiration singulière. » – Publik’Art

– « Julie Duclos fait du théâtre au présent à partir d’un film du passé et réussit un coup d’éclat : restituer, en la réinventant, la trame narrative du film de Jean Eustache, La Maman et la Putain. » – Les Inrocks

– « Le spectacle devient vaudeville sentimental habité par la grâce. Affranchi du cinéma, Nos serments distille la micro-magie du vécu propre au théâtre. » – Les Echos

– « Julie Duclos, dont c’est seulement la troisième mise en scène, se révèle une excellente directrice d’acteurs dans sa capacité à toujours laisser respirer les situations sans rien hâter. » – Libération

– « Ces amours temporaires, abondamment commentées par ceux et celles qui les vivent, ont quelque chose de rohmérien, à l’image de la vaillante héroïne, jouée par la lumineuse Alix Riemer. L’ensemble est savoureux et très juste. » – Telerama

– « La scénographie, les lumières, le son, la mise en scène : tout est travaillé avec précision, tout est réalisé avec un indéniable talent. » – La Terrasse

– « Les comédiens de la compagnie l’In-quarto dégagent une présence immédiate, réelle et théâtrale, en étant à la fois eux-mêmes et le personnage. » – Le JDD

 

3. Comme chaque année, la Comédie-Française propose son Cabaret ; cette année Léo Ferré à l’honneur :

– « Le charme du spectacle repose sur l’interprétation sensible, ciselée, à fleur de peau -jamais ampoulée ou mélo. » – Les Echos

– « Aucun de ces comédiens n’a de disque à vendre. Relayer l’émotion est leur seul but. » – TV5 Monde

– « Les morceaux choisis évoquent, la révolte, la mélancolie, l’amour des femmes, de Paris, des mots et même des poètes. » – Le Huffington Post

– « Sous la direction artistique de Claude Mathieu, sept Comédiens-Français (Martine Chevalier, Véronique Vella, Alexandre Pavloff, Julie Sicard, Serge Bagdassarian, Christophe Montenez et Pauline Clément) parviennent à restituer par bribes le style d’un artiste solitaire qui cultivait le mélodrame, les effets du chanté/parlé et tutoyait les anges. » Le Telegramme

– « La scénographie, les lumières, le son, la mise en scène : tout est travaillé avec précision, tout est réalisé avec un indéniable talent. » – La Terrasse

– « Un cabaret parfaitement composé, accompagné par l’habituel complice et directeur musical Benoît Urbain au piano et à l’accordéon, Paul Abirached à la guitare, Olivier Moret à la contrebasse et Alain Grange au violoncelle. » – Le JDD

 


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Revue de presse du 23 mars 2016 : Splendid’s, Par-delà les marronniers et Phèdre(s)

 

 

1. Arthur Nauzyciel présente au Théâtre de la Colline Splendid’s, la pièce de Jean Genêt qu’il avait créée au CDN d’Orléans en janvier 2014 :

– « Un spectacle splendide, d’une beauté vénéneuse et rêveuse, qui ouvre les chambres les plus secrètes de l’auteur du Journal du voleur. » – Le Monde

– « Un coup de poker où Arthur Nauzyciel ramasse la mise en montant la pièce en anglais pour qu’on la découvre avec des surtitres comme un thriller visionné en VO. » – Les Inrocks

– « Les comédiens flottent, dansent, évoluent parfois au ralenti -telles des statues animées. » – Les Echos

– « Majoritairement dite en langue anglaise, la pièce acquiert de ce fait une dimension plus vaste. Sa vraie dimension, sans doute. » – L’Express

– « En projetant en ouverture de sa mise en scène de Splendid’s le court-métrage de Genet, Un chant d’amour, Arthur Nauzyciel installe la pièce dans le flottement délibérément indécis du fantasme. » – Libération

– « Une étonnante douceur (prolongée par les lentes mélodies de jazz sirupeux et la voix archimusicale de Jeanne Moreau diffusée à la radio), un flottement lunaire, une intimité feutrée, une distance rêveuse font la particularité du beau et délicat geste artistique d’Arthur Nauzyciel. » – Toute la Culture

– Interview d’Arthur Nauzyciel pour La Terrasse

 

2. La nouvelle création de Jean-Michel Ribes est à découvrir au Théâtre du Rond-Point, sous le titre énigmatique Par-delà les marronniers :

– « Ce spectacle haut en couleurs propose de redécouvrir trois écrivains fous, portés par les talentueux Maxime d’Aboville, Michel Fau et Hervé Laissïnce . » – France TV Info

– « Sur le papier, il y a de quoi se réjouir. Les trois dandys fracassés dont il est question ici sont un sujet en or. » – Le Monde

– « La revue est une bonne idée, car elle met du sucre glace et du glamour sur l’amer et la mort, mais elle noie un peu le poisson. » – L’Express

– « Ribes veut faire résonner un rire de résistance. La résistance est bien présente, mais le rire est trop rare. » – Les Echos

– « Dans de superbes costumes et amusants décors, Par-delà les marronniers est une baudelairienne autant que dadaïste invitation au voyage. » – Telerama

– Interview de Jean-Michel Ribes pour La Terrasse

 

3. Isabelle Huppert brûle de nouveau les planches du Théâtre de l’Odéon dans Phèdre(s) de Krzysztof Warlikowski :

– « Krzysztof Warlikowski a tenu sa folle promesse. Son Phèdre(s) à l’affiche de l’Odéon est un bien, un voyage épique, rock et provoc’. » – Les Echos

« Avouons-le, à moins de se plonger pendant quelques jours dans des textes, des explications, des analyses, on est bien incapable de comprendre ce que veut nous dire Warlikowski. » – Le Figaro

– « Qui peut, dans la même soirée, impressionner avec Wajdi Mouawad, déchirer avec Sarah Kane, appeler des larmes avec Racine, et faire rire avec J. M. Coetzee ? Isabelle Huppert. » – Le Monde

– « C’est pour Isabelle Huppert, exceptionnelle, phénoménale, qu’il faut aller voir ce très long spectacle compliqué, sophistiqué et prétentieux sur le désir, les interdits du désir, ses abîmes, ses fureurs, ses douleurs. » – Telerama

– « We may know more about Huppert’s range as an actress than we do about Phaedra by the end, but it’s a worthwhile journey. » – Financial Times

– « Isabelle Huppert magnétise son auditoire par un talent hors norme, d’une sobriété et d’une fluidité confondantes. » – Artistik Rezo

– Interview d’Isabelle Huppert pour Europe 1


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Revue de presse du 16 mars 2016 : La Mer, Les Gens d’Oz et Notre crâne comme accessoire

 

 

1. La rencontre d’exception entre Edward Bond et Alain Françon aboutit à une Mer largement saluée par la critique :

– « L’intelligence profonde entre les deux hommes éclate à chaque seconde lors de cette soirée qui surprendra plus d’un spectateur : ceux qui connaissent l’œuvre de Bond à travers ses diverses Pièces de guerre montées depuis vingt ans ; ceux qui ne la connaissent pas, tant derrière sa facture en apparence classique, Bond creuse loin dans le parcours existentiel de ses personnages. » – Le Monde

– « Les morceaux de bravoure s’enchaînent (…) Le théâtre brille comme un phare dans la nuit du monde. Edward Bond et son noir humanisme sont entrés au Français par la grande porte. » – Les Echos

– « L’ancrage de la pièce dans le passé la prive d’une lecture plus contemporaine. » – L’Express

– « La troupe très bien dirigée est au diapason (...) Une entrée au répertoire aussi accomplie que réussie. » – Publik’Art

– « La Mer est un spectacle qui donne à aimer, ou à aimer plus encore, le Théâtre.«  – Froggy’s Delight

– « Le titre original de la pièce est « The sea, a comedy ». La mer de Françon colle à une comédie drôle et cruelle. Les scènes de la fureur d’Hasch  de la répétition amateur d’Orphie ou de la dispersion des cendres à la Big Lebowsky sont très drôles. » – Toute la Culture

– Interview d’Alain Françon pour Le Monde

– Interview d’Edward Bond pour Le Figaro

 

2. Galin Stoev crée au Théâtre de la Colline Les Gens d’Oz de sa compatriote bulgare Yana Borissova :

– « Tous ces personnages assènent sans se poser de questions des phrases définitives sur la vie, l’amour, la mort. Les comédiens ont l’air très convaincus. Nous, pas du tout. » – Telerama

– « La mise en scène fluide de Galin Stoev convient parfaitement à ce registre d’écriture, la distribution est judicieuse et l’interprétation homogène s’avère idéale. » – Froggy’s Delight

– « Il y a une joie qui parcourt cette aventure. On en ressort plus jeune. A ne pas rater. » – Toute la Culture

– « Seuls quelques moments de grâce sauvent de justesse un spectacle somme toute un peu bancal. » – Les 5 pièces

– « On parle écriture, édition, musique, art, panne d’inspiration, vie, amour, espérance, renoncement. C’est d’une légèreté cristalline et d’une profondeur puissante. » – Le  Blog du Figaro

– Interview de Galin Stoev pour La Terrasse

 

3. La Compagnie Les Sans Cou investit le Théâtre des Bouffes du Nord avec sa nouvelle création, Notre crâne comme accessoire inspirée du théâtre ambulant Chopalovitch :

– « L’art, arme de résistance ? A cette question pour toujours d’actualité, les Sans Cou esquissent une réponse provocatrice, poétique, impertinente, méchante et délicate. » – Les Inrocks

– « Poser les questions qui nous agitent, qui nous mettent en mouvement dans un dialogue permanent avec le public : tel est le projet des Sans cou, avec ce nouvel opus d’un répertoire qui compte désormais parmi les plus originaux de la scène théâtrale contemporaine. » – La Terrasse

– « Les comédiens trouvent le ton juste, sans emphase mais avec force, pour montrer la possibilité d’un théâtre engagé et réflexif, où les acteurs descendent de leur tour d’ivoire pour combattre l’ignorance et la barbarie. » – Un fauteuil pour l’orchestre

– « Un rendez-vous intense avec le public, donc, sur les libertés du théâtre. » – France Culture

– Interview d’Igor Mendjisky

 


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Revue de presse du 9 mars 2016 : Dorothy Parker, les liaisons dangereuses et What if they went to Moscow ?

 

1. Sur la scène du Lucernaire, Natalia Dontcheva incarne Dorothy Parker avec un réel talent :

– « Tiercé gagnant avec, à l’écriture, Jean-Luc Seigle, à la mise en scène Arnaud Sélignac, en sus baptême du feu théâtral réussi pour les deux, au jeu, Natalia Dontcheva et carton plein pour ce très réussi spectacle consacré à Dorothy Parker, figure du milieu intellectuel newyorkais des années folles. » Froggy’s Delight

– « Natalia Dontcheva prête chair et sang à Dorothy Parker avec aplomb et maîtrise. La partition n’est pas des plus faciles et la comédienne s’en sort avec maestria. » – Marie-France

– « Natalia Dontcheva a l’œil vif et la voix rauque. Elle incarne une Dorothy Parker avec un humour sans égal. » – Les 5 pièces

– « La pièce écrite par Jean-Luc Seigle et mise en scène par Arnaud Sélignac démarre sur le deuxième mariage de Dorothy Parker en pleine crise, accrochée à sa bouteille, mais toujours en vison et collier de perles, aussi drôle quand elle parle de ses mésaventures que quand elle décrit le quotidien de son anti-modèle: la femme d’intérieur. » – Libération-le blog

– « Seule en scène, Natalia Dontcheva vous emporte dans le tourbillon de la vie de Dorothy. » – Pleine Vie

2. Les Liaisons dangereuses entre Dominique Blanc et Vincent Perez s’installent au Théâtre de la Ville, dans une mise en scène de Christine Letailleur :

– « C’est Dominique Blanc (avant son entrée à la Comédie-Française) et Vincent Perez qui s’affrontent ici. Elle est royale, il joue les prédateurs vieillissants. » – Telerama

– « Véritable machine de guerre, le roman épistolaire est un champ de bataille vertigineux dont Christine Letailleur garde la sève : entièreté du récit et richesse de la langue, érotisme de tête, rythme haletant et dénouement dramatique. » – France Inter

– « Christine Letailleur et ses comédiens tiennent la juste distance. On n’oublie jamais la littérature, mais on est happé par le théâtre et l’on tremble, et l’on rit, et l’on pleure... » – Le Figaro

– « Christine Letailleur a, de façon pour le moins inattendue, choisi le registre de la comédie-vaudeville ce qui, au demeurant, divertit beaucoup le public dont les rires récurrents ne cessent qu’avec les grandiloquents inserts musicaux annonçant le châtiment des méchants. » Froggy’s Delight

– « Dominique Blanc est superbe de bout en bout, aussi sensuelle que cruelle, elle est cette marquise révolutionnaire, farouchement attachée à sa liberté, qui place son combat pour l’égalité au-dessus de l’amour. » – Les Echos

– « C’est du cousu main, de la broderie aussi fine que les dessous des jeunes femmes succombant aux approches du vicomte, aussi fin dans ses paroles qu’il peut être rustre dans ses gestes. » – Marianne

– « Blanc en Merteuil, reine des garces, et Perez en Valmont libidineux comme pas deux, ça donne un fascinant duo lubrique. » – Elle

– « Pour Christine Letailleur, le message féministe de Choderlos de Laclos, qui n’avait lui-même rien d’un libertin, est toujours d’actualité, même s’il a été publié sept ans avant la Révolution. » – L’Express

 

3. Avec What if they went to Moscow ? la metteuse en scène et cinéaste brésilienne Christiane Jatahy signe à la Colline une adaptation très originale des Trois sœurs  :

– « Et si les trois sœurs allaient à Moscou ? (…) Pour l’expérimenter, il faut aller au Théâtre national de la Colline, à Paris, où les spectateurs sont répartis en deux groupes, qui vont, chacun, dans une salle, et en changent après l’entracte. Ils voient ainsi la même pièce, sous deux angles. » – Le Monde

– « Après une extraordinaire version de Mademoiselle Julie, l’artiste brésilienne construit un spectacle prétentieux et stérile d’après Tchekhov.«  – Le Figaro

– « Si nous sortons interpellés, concernés et touchés par ce spectacle, nous émettons quelques réserves. Cette scission du spectacle en deux parties ne manque pas d’intérêt dramaturgie mais constitue également sa faille. » – Artistik Rezo

– « Et Tchekhov dans tout cela ? Merveilleuses comédiennes (et actrices) Julia Bernat (Irina) Stella Rabello (Maria) et Isabel Teixeira (Olga) expriment avec une intensité de chaque instant la demande d’amour, le désir de fuite, de « changement » de leur personnage. » – Les Echos

– « En état de grâce, Julia Bernat, Stella Rabello et Isabel Teixeira sont trois sublimes comédiennes, formidablement complices et d’un naturel confondant. » – Toute la Culture

 


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Revue de presse du 27 janvier 2016 : Kings of War, Argument et Bettencourt Boulevard

 

1. L’un des événements de ce début d’année, c’est sans doute le « Kings of War » d’Ivo van Hove à Chaillot :

– « Le plus inventif des metteurs en scène s’empare de cinq pièces de Shakespeare pour un spectacle événement à Chaillot. » – Paris Match

– « Kings of war est un bon cru du grand entrepreneur de spectacles. Comme souvent, il cherche à y analyser les fondements du pouvoir, de tout pouvoir. » – Telerama

– « Kings of War est ainsi sous-tendu de bout en bout par une inflexion nerveuse qui confère à l’ensemble l’intensité dramatique d’une série télé. » – Liberation

« Kings of War est une réflexion brillante, souvent ironique et parfois un peu trop dense sur l’exercice du pouvoir et son corollaire, faire la guerre ou pas. » – France TV Info

– Interview d’Ivo van Hove pour La Terrasse

 

2. Pascal Rambert propose sa nouvelle création au T2G, « Argument », un texte magnifique porté par deux immenses comédiens :

– « Tout ici subjugue et déroute : le décor crépusculaire de Daniel Jeanneteau fait de rideaux d’eau, de fumées blanches et de clair-obscur ; le texte poétique et politique du dramaturge ; le jeu intense de deux comédiens d’exception, Laurent Poitrenaux et Marie-Sophie Ferdane. » – Les Echos

– « La joute verbale prend des airs de conte gothique, parce que la pluie tombe sur la lande où se situe une partie du récit, et que les lumières magnifiques d’Yves Godin, complice habituel du dramaturge, composent la blancheur d’un linceul... » – Telerama

– « On se retrouve ainsi dans l’affrontement de deux êtres qu’affectionne particulièrement Pascal Rambert. » – Marianne

– « La puissance du jeu des deux comédiens, dans cet entrelacs de cris et de chuchotements, comme le dépouillement du dispositif, incarnent dans une sorte de corps oniriques cette folle révolte. » – Mag’Centre

– « En propulsant au temps de la Commune la crise conjugale entre un bourgeois conservateur et sa femme sensible aux idées socialistes, Pascal Rambert fait de l’amour une donnée fondamentalement politique. » – Les Inrocks

– Interview de Pascal Rambert pour France Inter

 

3. « Bettencourt Boulevard », la pièce de Michel Vinaver mise en scène par Christian Schiaretti débarque à la Colline :

– « La vie est un théâtre et cette affaire Bettencourt, où telle la star Gloria Swanson au crépuscule de sa vie dans Sunset Boulevard, la « star » Liliane fait son grand numéro, même sans le vouloir, fait partie de notre patrimoine. » – Le Point

– « Pas de dénonciation, mais la mise en perspective d’une affaire qui pourrait prendre la valeur d’un mythe de notre époque. » – Le Monde

– « Le spectacle pourrait en être insupportable, sans l’écriture de Vinaver extraordinairement éclatée, bousculant les temps, enchevêtrant les dialogues et les situations. » – La Croix

– « Les personnages portent leurs noms réels, et leur interprétation n’hésite pas non plus à se rapprocher du réel par la voix ou les manières. » – La Terrasse

– « On est bluffés de tant d’intelligence allègre. D’autant que jamais Vinaver ne juge ses drôles de protagonistes. » – Telerama

– Interview de Christian Schiaretti pour Les trois coups


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Revue de presse du 9 décembre 2015 : l’Orestie, En attendant Godot, la Cerisaie et le méridien

 

1. Vingt ans après, Roméo Castellucci remonte son Orestie et divise la critique :

– « Reprise troublante d’un spectacle créé il y a vingt ans. Comme un vieux pull que l’on retrouve dans une armoire : il a beau être un peu usé aux coudes, on l’aime encore. » – Blog Mediapart

– « Choc des images, qui depuis ont été beaucoup imitées, et des sons. » – Le Monde

– « Dans ce magma théâtral, il y a certes des éclairs de grâce, des coups d’audace (Agamemnon réincarné en bouc sanglant), mais l’abus d’effets racoleurs et de pathos, le trash convenu, le rythme mal maîtrisé rendent l’ensemble indigeste. » – Les Echos

– « Un délire orgiaque charrie les effluves d’un monde en décomposition, avec des scènes sidérantes de force auxquelles succèdent de (longs) moments d’errance qui pousseraient à l’assoupissement si le spectacle n’était aussi bruyant. » – Marianne

 

2. En cette fin d’année, la tournée de la pièce de Jean-Pierre Vincent En attendant Godot passe par les Bouffes du Nord :

– « La mise en scène de Jean-Pierre Vincent donne à voir et à entendre la pièce sous un prisme nouveau qui s’impose et éclate d’évidence. » – Le JDD

– « Le Godot idéal pour découvrir la pièce ou la redécouvrir – pour entendre la moindre nuance de ce que nous dit Beckett, qui non seulement n’a pas vieilli, mais prend un sens tout à fait particulier aujourd’hui. » – Le Monde

– « En allant chercher du côté des clowns tristes que sont Laurel et Hardy et parfois Buster Keaton, la mise en scène de Jean-Pierre Vincent offre un moment de pur plaisir. » – L’Express

– « Jean-Pierre Vincent livre un Godot fait de silences et de rires. » – France TV Info

 

3. Au Théâtre de la Colline, le fameux collectif belge tg Stan s’attaque à La Cerisaie de Tchekhov :

– « La langue de Tchekhov passée à la moulinette du bien entendre par tous, ponctuée de blagues et d’apartés, de clins d’œil rieurs et de petites crises d’hystérie attractives devient, par l’art consommé du nivellement, d’une confondante et grossière quotidienneté. » – Les Inrocks

– « S’il fallait qualifier d’un mot « La Cerisaie » proposée par les tg STAN, le mot choisi serait limpidité. » – Froggy’s Delight

– « La force de ce théâtre-là est d’éloigner cette pièce monstre de Tchekhov de son habituelle pesanteur mélancolique. » – Telerama

– « Un théâtre qui s’envisage comme « une invitation au dialogue » plutôt que comme la conception d’un produit achevé. » – La Terrasse

 

4. Au Rond-Point, Nicolas Bouchaud joue seul sur scène Le méridien de Paul Celan, et c’est une performance :

– « Le Méridien, spectacle vraiment bouleversant par ailleurs, est le troisième solo que l’acteur Nicolas Bouchaud crée avec le metteur en scène Eric Didry, après La Loi du marcheur et Un métier idéal. » – Le Monde

– « Bouchaud, c’est Brel chantant sur scène et donnant tout. La poésie le possède. Il a une ­confiance absolue dans le verbe. » – Les Echos

– « Magie du théâtre, Nicolas Bouchaud fait de la pensée, un personnage, il trace à la craie sur le sol une carte du raisonnement de Paul Celan. » – France Info

– « On voudrait retenir chaque phrase, s’arrêter sur chaque fragment, en interroger le sens profond.«  – L’Humanité

– « Qui dit le texte, qui voit-on sur scène ? Celan ressuscité, Bouchaud lui-même, l’acteur, le poète ? Tous ceux-là et, en même temps, aucun d’entre eux seulement. » – La Terrasse


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Revue de presse du 25 novembre 2015 : Eugénie, Madame, A ce projet personne ne s’opposait et Au nom du père et du fils et de JM Weston

 

1. Après le succès d’Amédée, le talentueux Côme de Bellescize débarque au Rond-Point avec son nouveau spectacle, Eugénie :

– « Comme dans sa précédente pièce, Côme de Bellescize met au jour les impensés d’une société axée sur la rentabilité et la performance, qui ne sait plus faire de place à la grande vulnérabilité. » – La Croix

– « Côme de Bellescize a l’art de mêler le sérieux du propos et le burlesque déjanté. Les scènes sont dignes des Marx Brothers à l’hôpital. » – Marianne

– « Drôle, poignante, insupportable parfois – quand on en vient au paroxysme des débats et de la douleur – mais toujours finement interprétée, Eugénie évacue la langue de bois et la bien-pensance avec un courage salvateur et une justesse remarquable. » – La Terrasse

– « Abordant un thème sociétal majeur, Eugénie ne ménage pas son spectateur. » – Froggy’s Delight

– « Pour traduire la perte de repères, Côme de Bellescize convoque tous les genres : farcesque, pour faire rire de sa vaine tentative de procréer ; épique pour aider à comprendre le parcours de combattant des gens recourant à la fécondation in vitro ; fantastique, pour représenter bébés fantomatiques et fantasmés ; tragique, pour nous émouvoir de ce drame. » – Les Trois Coups

 

2. Au Théâtre de l’Oeuvre, Catherine Jacob interprète Madame, une pièce écrite et mise en scène par Rémi de Vos :

– « La comédienne incarne une mère maquerelle dans Madame. Elle est épatante dans ce texte argotique. » – Le Parisien

– « Catherine Jacob s’amuse avec un plaisir évident à goûter chacun des mots que lui offre Rémi De Vos. » – La Terrasse

– « Dirigée par l’auteur, Catherine Jacob prend à bras-le-corps ce personnage de femme qui est moins une rebelle frondeuse qu’une femme lucide face au principe de réalité qu’elle accepte avec une résignation. » – Froggy’s Delight

– « C’est à la fois Gabin et Arletty, Audiard et Ventura. Une actrice qui sait tout faire passer, sans avoir l’air d’y toucher. » – Paris Match

– Interview de Catherine Jacob pour France Inter

 

3. Le Théâtre de la Colline présente A ce projet personne ne s’opposait – comédie dramatique d’après une oeuvre d’Eschyle :

– « Toujours séduisant et déroutant, la compagnie Théâtre à cru explore la possibilité d’inventer un nouveau modèle de société. Au croisement du politique et de l’écologique. » – La Terrasse

– « Un spectacle pour les amateurs d’art conceptuel dans lequel l’idée et/ou l’argument prévaut sur la matérialisation artistique.«  – Froggy’s Delight

– « Les cinq comédiens se jettent à fond dans la bataille philosophique, avec une justesse sans faille et un humour décalé de bon aloi. » – Les Echos

– « A ce projet personne ne s’opposait a sans aucun doute un côté bancal voire complètement foutriquet qui peut et a, le soir où nous assistions à la représentation, déconcerté les spectateurs. » – Toute la culture

 

4. Au Tarmac, Julien Mabiala Bissila raconte l’après-guerre civile au Congo dans Au nom du père et du fils et de JM Weston :

– « Julien Mabiala Bissila, jeune artiste congolais au talent protéiforme, est l’auteur d’un texte incongru, poétique et humoristique sur la guerre et les massacres. » – La Terrasse

– « Il y a une puissante propension à l’absurde, proche du théâtre de Beckett, dans l’écriture de ce jeune auteur congolais, également acteur et metteur en scène d’un spectacle en forme de quête théâtrale qui se joue sous nos yeux.«  – Les Inrocks

– « Métaphore de l’errance, portée par la langue riche et provocatrice de Julien Mabiala Bissila et le jeu fort des trois comédiens, Julien Mabiala Bissila, Marcel Mankita, Criss Niangouna, Au nom du père, du fils et de JM Weston raconte un Congo haut en couleurs. » – Toute la culture

– « Infiniment sensible et pétillante de vie, la pièce de Julien Mabiala Bissila résonne avec puissance dans la période que nous vivons. » – Les Trois Coups

– Interview de Julien Mabiala Bissila pour RFI


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Revue de presse du 11 novembre 2015 : Ça ira (1) – fin de Louis, Nobody et Fin de l’Histoire

 

1. Aux Amandiers, Joël Pommerat fait sa révolution avec Ça ira (1) – fin de Louis :

– « On sort sonnés et électrisés à la fois de l’épopée historique dans laquelle Joël Pommerat et sa troupe nous ont embarqués plus de quatre heures durant. » – Telerama

– « Le spectacle a un aspect pédagogique, en dépit des voix qui se chevauchent, de la violence des enjeux, de la confusion du réel recréé, et surtout, de l’absence d’imagerie révolutionnaire. » – Libération

– « Tous les débats philosophiques et politiques depuis deux siècles sur la liberté, l’égalité, la justice, l’autorité de l’Etat… brillent d’un éclat nouveau. » – Les Echos

– « C’est éminemment politique et philosophique. Passionnant ! » – Les Trois Coups

– « Avec ce nouveau spectacle, Joël Pommerat opère une rupture esthétique, abandonnant les dispositifs circulaires ou en bi‑frontal qu’il avait explorés précédemment. » – France Inter

 

2. Le Montfort présente Nobody, un spectacle entre performance scénique et cinématographique :

– « La pièce, filmée en temps réel par deux cadreurs, se joue derrière de grands panneaux de verre tout en étant montée et projetée simultanément au-dessus de la scène créant ainsi chez le spectateur l’impression discordante d’être en immersion et en observation, dans l’empathie et le jugement. »- Froggy’s Delight

– « Performance filmique. C’est le nom donné par le metteur en scène Cyril Teste, du collectif MxM, pour qualifier la forme de spectacle qu’il élabore depuis quelques années, entre théâtre filmé et cinéma éphémère. » – L’Express

– « Au cœur de ce spectacle d’une intelligence folle et jubilatoire, le spectateur va découvrir le destin de Jean Personne, consultant en restructuration d’entreprise. » – Sortir à Paris

– « Les interprètes évoluent dans différentes situations : «case meeting», entretiens en binôme, accueil d’un stagiaire et même pot. La caméra se focalise sur un visage, une situation, un échange. » – Libération

– « Nobody est une tragédie contemporaine. Celle de la perte du « moi » dans le monde de la surveillance généralisée. » – Time Out

 

3. Fin de l’Histoire, le nouveau spectacle de Christophe Honoré à la Colline divise la critique :

– « Une nuit d’attente qui va partir en vrille, interprétée par une bande d’acteurs capables d’aller très loin dans les dérapages et le politiquement incorrect. » – Les Inrocks

– « Le texte trop brouillon, les bonnes idées gâchées font de cette « Fin de l’Histoire » une machine folle qui tourne trop souvent à vide. » – Les Echos

– « On a bien envie de tirer à boulets rouges sans sommation, au sortir de Fin de l’histoire, le nouveau spectacle que Christophe Honoré. »– Le Monde

– « Fin de l’histoire, spectacle désordonné, furieux, spectacle qui nous égare et s’égare parfois, éloge joyeux du désordre et de l’hétérogénéité du monde. »– Le Figaro

– « Fin de l’histoire, d’après l’œuvre de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz (1904-1969), interminable pensum que l’on classera dans la catégorie des ratés à oublier au plus vite. » – Marianne