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Revue de presse du 25 novembre 2015 : Eugénie, Madame, A ce projet personne ne s’opposait et Au nom du père et du fils et de JM Weston

 

1. Après le succès d’Amédée, le talentueux Côme de Bellescize débarque au Rond-Point avec son nouveau spectacle, Eugénie :

– “Comme dans sa précédente pièce, Côme de Bellescize met au jour les impensés d’une société axée sur la rentabilité et la performance, qui ne sait plus faire de place à la grande vulnérabilité.” – La Croix

– “Côme de Bellescize a l’art de mêler le sérieux du propos et le burlesque déjanté. Les scènes sont dignes des Marx Brothers à l’hôpital.” – Marianne

– “Drôle, poignante, insupportable parfois – quand on en vient au paroxysme des débats et de la douleur – mais toujours finement interprétée, Eugénie évacue la langue de bois et la bien-pensance avec un courage salvateur et une justesse remarquable.” – La Terrasse

– “Abordant un thème sociétal majeur, Eugénie ne ménage pas son spectateur.” – Froggy’s Delight

– “Pour traduire la perte de repères, Côme de Bellescize convoque tous les genres : farcesque, pour faire rire de sa vaine tentative de procréer ; épique pour aider à comprendre le parcours de combattant des gens recourant à la fécondation in vitro ; fantastique, pour représenter bébés fantomatiques et fantasmés ; tragique, pour nous émouvoir de ce drame.” – Les Trois Coups

 

2. Au Théâtre de l’Oeuvre, Catherine Jacob interprète Madame, une pièce écrite et mise en scène par Rémi de Vos :

– “La comédienne incarne une mère maquerelle dans Madame. Elle est épatante dans ce texte argotique.” – Le Parisien

– “Catherine Jacob s’amuse avec un plaisir évident à goûter chacun des mots que lui offre Rémi De Vos.” – La Terrasse

– “Dirigée par l’auteur, Catherine Jacob prend à bras-le-corps ce personnage de femme qui est moins une rebelle frondeuse qu’une femme lucide face au principe de réalité qu’elle accepte avec une résignation.” – Froggy’s Delight

– “C’est à la fois Gabin et Arletty, Audiard et Ventura. Une actrice qui sait tout faire passer, sans avoir l’air d’y toucher.” – Paris Match

– Interview de Catherine Jacob pour France Inter

 

3. Le Théâtre de la Colline présente A ce projet personne ne s’opposait – comédie dramatique d’après une oeuvre d’Eschyle :

– “Toujours séduisant et déroutant, la compagnie Théâtre à cru explore la possibilité d’inventer un nouveau modèle de société. Au croisement du politique et de l’écologique.” – La Terrasse

– “Un spectacle pour les amateurs d’art conceptuel dans lequel l’idée et/ou l’argument prévaut sur la matérialisation artistique. – Froggy’s Delight

– “Les cinq comédiens se jettent à fond dans la bataille philosophique, avec une justesse sans faille et un humour décalé de bon aloi.” – Les Echos

– “A ce projet personne ne s’opposait a sans aucun doute un côté bancal voire complètement foutriquet qui peut et a, le soir où nous assistions à la représentation, déconcerté les spectateurs.” – Toute la culture

 

4. Au Tarmac, Julien Mabiala Bissila raconte l’après-guerre civile au Congo dans Au nom du père et du fils et de JM Weston :

– “Julien Mabiala Bissila, jeune artiste congolais au talent protéiforme, est l’auteur d’un texte incongru, poétique et humoristique sur la guerre et les massacres.” – La Terrasse

– “Il y a une puissante propension à l’absurde, proche du théâtre de Beckett, dans l’écriture de ce jeune auteur congolais, également acteur et metteur en scène d’un spectacle en forme de quête théâtrale qui se joue sous nos yeux. – Les Inrocks

– “Métaphore de l’errance, portée par la langue riche et provocatrice de Julien Mabiala Bissila et le jeu fort des trois comédiens, Julien Mabiala Bissila, Marcel Mankita, Criss Niangouna, Au nom du père, du fils et de JM Weston raconte un Congo haut en couleurs.” – Toute la culture

– “Infiniment sensible et pétillante de vie, la pièce de Julien Mabiala Bissila résonne avec puissance dans la période que nous vivons.” – Les Trois Coups

– Interview de Julien Mabiala Bissila pour RFI

Revue de presse du 18 novembre 2015 : Idem, Trissotin ou les femmes savantes, Bella Figura et La Beauté recherche et développement

 

1. Au Théâtre de la Tempête, la Compagnie des Sans Cou d’Igor Mendjisky présente sa nouvelle création, Idem :

– “Au terme de trois heures de spectacle menées tambour battant, on aura traversé, au gré des hauts et des bas du questionnement essentiel des personnages, des ambiances de thriller ou de polar, de conte philosophique et de huis clos psychologique, de quête épique et de course-poursuite burlesque.” – Les Trois Coups

– “Mis en scène par Igor Mendjisky, le spectacle fait montre d’une idée à la minute, avec une utilisation astucieuse de l’espace.” Toute la Culture

– “L’émotion irradie du jeu, le geste est sûr et tous les comédiens d’Idem font preuve d’un talent éblouissant.” – La Terrasse

– “Difficile de ne pas se sentir concerné par l’histoire d’Idem, par l’urgence de son texte, par sa triste référence à l’actualité.” – Time Out

 

2. Trissotin ou les femmes savantes, le spectacle de Macha Makaïeff arrive en tournée au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis :

“Macha Makeïeff a fait un sort aux Femmes savantes de Molière en transposant la pièce de 1672 dans l’effervescence des années 1970 – et le résultat est probant.” – Les Echos

“Soutenue par une distribution impeccable, Macha Makeïeff fait entendre avec un éclat renouvelé le combat émancipateur des femmes savantes.” – La Terrasse

“C’est intelligent et réussi. Avec une époustouflante Marie-Armelle Deguy (Philaminte), la troupe joue la sophistication et le défi.” – Telerama

– “Ces Femmes savantes sont une comédie brillante et enlevée dont la mécanique ferait presque parfois penser à du Feydeau.” – Les Trois Coups   

– Interview de Macha Makaïeff pour France Inter

 

3. Répondant à une commande de Thomas Ostermeier, Yasmina Reza a écrit Bella Figura. Créée en septembre dernier à la Schaubühne de Berlin, la pièce débarque au Théâtre des Gémeaux de Sceaux :

– “Une partition qui creuse – en révélant un canevas théâtral plus large, plus profond que les dernières pièces de Yasmina Reza – les problématiques du couple, de l’amitié, de la vieillesse.” – La Terrasse

– “C’est souvent drôle, toujours cruel. Personne n’en sort indemne.” – Le Monde

– “Le théâtre de Yasmina Reza est tout en dialogues mordants, sans gras. Les personnages sont souvent au bord de la crise de nerfs, comme Andrea dans Bella Figura.” – TV5 Monde

– “Yasmina Reza fait tourner en rond ses personnages dans les zones commerciales, comme dans un carrousel cruel.” – Libération

– “On est dans le divertissement pascalien, tout au long de Bella Figura, car on est dans le désordre des choses : ça s’engueule, ça s’amuse, ça s’énerve avec des moments furtifs de compréhension intime.” – Le JDD

 

4. Reprise de La Beauté recherche et développement au Théâtre du Rond-Point :

– “La Beauté, recherche et développements fait partie de ces spectacles inclassables, délicieusement déjantés, sans pour autant manquer de fond, innovants et détonnants au milieu de la programmation plus classique.” – Froggy’s Delight

– “Deux guides-conférencières B.C.B.G. entraînent le public dans un périple qui doit leur permettre d’appréhender la beauté.” – Les Trois Coups

– “Malgré la loufoquerie constante, ‘La Beauté, recherche et développement’ touche souvent juste, notamment grâce à ses deux comédiennes – Florence Muller, co-auteur avec Eric Verdin et Lila Redouane – assez exceptionnelles.” – Time Out

– “Parfois, l’émotion pointe le bout de son nez comme dans cette très belle scène d’amour filiale qui nous ferait monter les larmes aux yeux si, pfft, rapidement elles ne la chassaient par une pitrerie.” – Reg’Arts

 

Revue de presse du 21 octobre 2015 : Ce que le jazz fait à ma jambe, le poisson belge, Onomatopée et l’Avare

 

1. Jacques Gamblin fait swinguer le Théâtre du Rond-Point avec “Ce que le jazz fait à ma djambe!” :

– “Ce n’est pas un concert, ce n’est pas une pièce, ce n’est pas un seul en scène. C’est un peu les trois à la fois.“- France Info

– “Spécialiste des seuls en scène insolites (Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papaTout est normal mon cœur scintille), Gamblin invite la musique sur scène et inscrit son texte sur des sons de blues, de groove, de punk.– Le JDD

– “A remarquer parmi les sources littéraires du duo, des propos signés Herbie Hancock en personne.” – La Terrasse

– “Comédien incomparable et décidément inclassable, Jacques Gamblin se prête volontiers à toutes les expériences scéniques, partageant l’affiche avec le danseur Bastien Lefèvre ou le pianiste Laurent de Wilde.“- Telerama

 

2. Au Théâtre de la Pépinière, Léonore Confino offre à Marc Lavoine son premier rôle sur scène avec “le poisson belge” :

– “Si le thème de la rencontre improbable n’a rien d’original, son traitement par Léonore Confino déroute tout autant qu’il séduit.“- Froggy’s Delight

– “Littéralement, la rencontre accidentelle d’un travesti et d’une jeune orpheline, l’union inattendue de ces deux solitudes torturées devenant synonyme de force d’entraide” – Telerama

– “Dans la dernière pièce de Léonore Confino, Marc Lavoine fait des débuts sur scène très convaincants, et prometteurs.– Le JDD

 

3. Dans le cadre du Festival d’Automne, quatre compagnies de Belgique et de Hollande, dont les fameux tg Stan, reprennent “Onomatopée” au Théâtre de la Bastille :

– “Fruit d’une  collaboration des compagnies flamandes et néerlandaises tg STAN, De Koe, Dood Paard et Maatschappij Discordia, Onomatopée a été créé en 2007 et débarque aujourd’hui en France.” – La Terrasse

– “Issus de compagnies flamandes et néerlandaises, cinq trublions en équilibre instable affrontent le public presque sans filet.“- Libération

– “De sujet il n’y a point, dans ce spectacle qui fait de la scène un champ d’action (ou plutôt de non-action) dadaïste.– Le Monde

– “Un beau ratage, à l’opposé de leur fameux succès, My Dinner With André,qui mit autrefois (en 2005 et en 2014) les salles en transe !– Telerama

 

4. Jacques Weber revisite “l’Avare” de Molière au Théâtre Dejazet :

– “Disons-le, le chef-d’oeuvre possède une telle puissance qu’il se développe de lui-même et que la mise en scène, si elle est conduite sans arrogance, ne peut que réussir.” – Blog.Le Figaro

– “Jacques Weber, comédien astral, mis en scène par Jean-Louis Martinell, joue ce rôle à la manière d’un Raimu : il aspire, dévore, concasse, renvoie dans un trou noir.“- Froggy’s Delight

– “On pensait naïvement que « l’Avare » était une comédie. Le metteur en scène Jean-Louis Martinelli voit plutôt dans ce classique de Molière un drame.– Le Parisien

Interview de Jacques Weber pour le JDD

Les Sonnets de Shakespeare, le Roi Lear et Ciel mon placard!

Revue de presse du 30 septembre 2015

 

 

1. Les Sonnets de Shakespeare, version rock au Théâtre de la Bastille :

– “Au menu de ce voyage lyrique et théâtral, une vingtaine de sonnets-chansons (adaptés par Pascal Collin) qui épousent tous les genres.– Les Echos

– “La Krief, qui est une des actrices les plus singulières et inventives de notre paysage théâtral, a rencontré les Sonnets de Shakespeare en 1999.” – Le Monde

– “Norah Krief y propose une version rock de Shakespeare en chantant certains de ses Sonnets. Gonflé.“- Marianne

– “Petit OTNI (Objet Théâtral Non Identifié) musical de cette rentrée conçu par Richard Brunel et Frédéric Fresson, “Les Sonnets de Shakespeare“, à mi-chemin entre le concert théâtralisé et le spectacle chanté, déroutent tout autant qu’il séduisent.“- Froggy’s Delight

– “Entretien avec Nora Krief.“- Un fauteuil pour l’orchestre

 

2. Michel Aumont époustouflant Roi Lear au Théâtre de la Madeleine :

– “Michel Aumont rayonne en roi brisé, dont l’arrogance folle se meut en folie douce.“- Les Echos

– “Après Le Roi Lear vu par Olivier Py, voilà la vision de Jean-Luc Revol : Lear est un nabab du cinéma qui, en 1929, renonce à son empire et le transmet à ses filles.” – Théâtral Magazine

– “Et puis il y a la très belle composition de Michel Aumont, qui file doucement vers la sénilité.“- Scene Web

– “Michel Aumont est toujours aussi charismatique. On sent sa passion intacte, lui pour qui le théâtre est le seul endroit où on se sent légitime, où on a l’impression d’exister.“- Les Trois Coups

– “Cette adaptation très réussie fait entendre la tragédie dans toute son acuité et frappe d’abord par l’équilibre remarquablement cohérent des relations.“- La Terrasse

 

3. Reprise au Théâtre du Rond-Point de Ciel mon placard!:

– “Nicole Genovese procède dans cet opus qu’elle qualifie d'”ignominie culturelle” – attention humour à effet kiss kool – au dynamitage en règle du théâtre de boulevard dont elle connaît bien les codes et les thématiques.“- Froggy’s Delight

– “La pièce rend grâce aux genres de mauvaise réputation. Une machine à jouer efficace et ludique, bien servie par la jeune Nicole Genovese et ses camarades endiablés.” – France Inter

– “Pastiche irrévérencieux plus que ricanant, du boulevard abordé par un chemin de traverse, Ciel ! mon placard tient la route.“- Libération

– “Pastiche irrévérencieux plus que ricanant, du boulevard abordé par un chemin de traverse, Ciel ! mon placard tient la route. La Terrasse

– “Il y en a qui font des copies pirates, Nicole Genovese est une femme pirate qui fait de l’original à partir de copies“- Rue89-le blog

Démons au Théâtre du Rond-Point

Spectacle vu le 10 septembre 2015
Au Théâtre du Rond-Point jusqu’au 11 octobre 2015 à 21h

Une pièce de Lars Noren, mise en scène Marcial di FonzoBo

@ Tristan Jeanne-Valès

Rendez-vous manqué avec des Démons bien trop sages…

Lorsque les lumières se rallument et que les spectateurs entonnent une salve d’applaudissements tout juste polie, nos quatre amis semblent se demander ce qu’ils font là…
Ils ne sont pourtant pas novices, loin s’en faut! Tous quatre ont même un parcours impressionnant. Certes plus cinématographique que théâtral, mais qu’importe. Il me semble que l’on pouvait raisonnablement s’attendre à autre chose avec une telle affiche… Anaïs Dumoustier, Marina  Foïs, Romain Duris, et Gaspard Ulliel. Une distribution prometteuse pour une pièce d’auteur qui ne l’était pas moins. J’avais lu notamment que Lars Noren rapprochait son portrait de couple de la célèbre pièce d’Edward Albee “Qui a peur de Virginia Woolf?” – N’importe qui s’y serait laissé prendre, non?

Bref, tout cela m’avait réellement donné envie. Ma déception fut sans doute à la hauteur de l’attente créée par un tel “teaser”… Peut-être ai-je eu tort de me précipiter et de prendre des places pour la deuxième représentation. Les acteurs n’étaient sans doute pas encore rodés.
Quoiqu’il en soit, je n’ai absolument pas ressenti la violence, la cruauté, la passion, l’impudeur, l’érotisme que j’attendais. Rien de démoniaque dans ce spectacle. Là où j’espérais être transportée, bousculée, malmenée, dérangée, je me suis juste ennuyée.

Au final, je me suis demandée moi aussi, à l’instar  de ces grands comédiens, ce que je faisais là. D’où vient le malaise? Pourquoi, et comment ce rendez-vous manqué? Est-ce le texte qui est en cause? Pas si moderne et sulfureux que cela, ce texte de Lars Noren? Est-ce la mise en scène qui peine à nous surprendre? Marcial di Fonzo Bo s’est-il senti bridé? A-t-il eu du mal à passer de l’écran à la scène?
Une semaine plus tard, je n’ai toujours pas la réponse à ces questions…

Démons, Battlefield, Hyacinthe et Rose et Le Réformateur du monde

Revue de presse du 16 septembre 2015

 

 

1. Au Rond-Point, des Démons bien décevants :

– “La mise à sac du couple façon Lars Noren (écrite en 1984), avec des relents d’Edward Albee (Qui a peur de Virginia Woolf ?) et des clins d’œil au théâtre du compatriote Strindberg — mâtinés de films d’Ingmar Bergman —, reste médiocre.“- Telerama

– “Et malheureusement, on reste parfois sur des réactions, des rires, des instants de jeu un peu attendus, courus d’avance.” – Un Fauteuil pour l’Orchestre

– “Démons reste une plongée dans l’enfer des couples, un des thèmes de prédilection de Lars Noren“- Le Monde

– “On pense à Carnage parfois, projet également théâtral et cinématographique.“- Ouest France

 

2. Trente ans après son “Mahabharata”, Peter Brook crée “Battlefield” aux Bouffes du Nord :

– “Nous avons voulu raconter ce qui se passe après la bataille.”– France TV Info

– “Le maître des Bouffes du Nord, qui vient de fêter ses 90 ans, explore un épisode inédit, monté dans une version ­minimaliste d’un peu plus d’une heure.– Le Monde

– “It is a play which will ask profound questions about life, but mainly death.– The Guardian

 

3. Hyacinthe et Rose : reprise du spectacle de François Morel à l’Atelier

– “Maniant la langue de Molière comme un funambule au dessus de l’univers, Hyacinthe et Rose est une fois encore un exercice de style des émotions.– France TV Info

– “C’est aussi l’humilité de la mise en scène qui touche, partagée entre lecture et jeu, avec un accompagnement musical très réussi interprété par Antoine Sahler.– Un Fauteuil pour l’Orchestre

– “Truculent et poète, poussant soudainement la chansonnette, le comédien a un ton vif, son regard, souvent amusé, est toujours tendre, ce qui n’interdit pas l’ironie, jamais méchante.– La Croix

 

4. Le Réformateur ouvre la saison au Théâtre de l’Oeuvre

– “Après deux premières versions conçues en 1991 et 2000, André Engel revient au Réformateur de Thomas Bernhard.– La Terrasse

– “Serge Merlin qui oscille entre cynisme hilarant, finesse de l’esprit et émotions profondes– Fousdetheatre.com

– “De la situation, d’un personnage haut en couleurs faisant leçon à son poisson rouge, Serge Merlin s’empare avec maestria– Huffingtonpost

– “Il excelle à jouer ce texte magnifiquement écrit, plein de sens et de musicalité, cette mise en abîme de l’existence humaine– Le JDD

Saison 2015-2016 d’Eric Ruf, les nuits de Fourvière, Trahisons des tg STAN et Journal de ma nouvelle oreille

Revue de presse du 17 juin 2015

 

 

1. La première saison d’Eric Ruf au Français fait plutôt l’unanimité :

– “L’administrateur général, qui a succédé à Muriel Mayette-Holtz en août 2014, entend donner un nouvel essor à la Maison de Molière, qu’il connaît par cœur” – Le Monde

– “Le ciné et le rock s’invitent à la Comédie Française.” – L’Express

– “Le coup d’audace du début de saison, en septembre, est l’invitation faite au cinéaste Arnaud Desplechin de mettre en scène « Le Père » d’August Strindberg, salle Richelieu.” – Les Echos

– “Cette nouvelle saison marque aussi l’arrivée de jeunes metteurs en scène” – Telerama

– “La création se fait autant de volontarisme que d’imprévu, a confié Eric Ruf au micro de France Inter ce matin.” – Le Figaro

2. Zoom sur les Nuits de Fourvière 2015 :

– “Les Nuits de Fourvière 2015 requalifiées en célébration inopinée de l’animalité ?” – Libération

– “Du 2 juin au 31 juillet, les Nuits de Fourvière fêtent leur soixante-dixième édition.” – Le Monde

– “Le festival lyonnais fête ses 70 ans, en forme, fier de ses coproductions et de son grand âge.” – Le JDD

 3. Trahisons de Pinter pour le retour des Tg STAN au Théâtre de la Bastille :

– “Les trois personnages sont interprétés à la perfection par Jolente De Keersmaeker, Frank Vercruyssen et Robby Cleiren avec une fine dose de distanciation qui fait tout le sel de ce spectacle aussi intelligent que spirituel.” – Libération

– “Une pièce qui semble avoir été écrite pour les tg STAN(…) fidèles à leur goût pour mettre à la casserole et faire rissoler des pièces du répertoire en leur donner un coup de fouet, une nouvelle jeunesse.” – Mediapart

– “On ne peut qu’apprécier une utilisation exceptionnelle des silences, qui, comme chacun sait peuvent en dire long, et dont les acteurs jouent toutes les variations.” – La Dépêche

4. Journal de ma nouvelle oreille au Théâtre du Rond-Point :

– “Isabelle Fruchart est l’auteur de ce monologue que Zabou Breitman a tout de suite voulu adapter.” – France Info

– “Dans la petite salle Roland-Topor du Rond-Point, dans une proximité touchante avec l’interprète, on découvre ces aventures et mésaventures.” – Le Figaro

– “Au-delà des anecdotes, nombreuses, écrites sur le vif, Isabelle Fruchart nous livre une expérience profonde et nous réapprend à profiter de la musique du monde.” – Télérama

– “La pièce de Zabou est à la fois fine et réaliste, elle évite les poncifs et le voyeurisme sur le handicap.” – France TV Info

 

L’Art du rire, le Festival Rambert à nu et le Printemps des Comédiens

Revue de presse du 10 juin 2015

 

1. Reprise de l’Art du rire de Jos Houben au Théâtre du Rond-Point :

– “Houben, véritable absurde, véritable belge, de ce pays de l’entre-deux, convainc et entraine dans sa folie un public libéré du conformisme ambiant et du nuage toxique du “politiquement correct.” – Froggy’s Delight

– “Dans ce spectacle, “L’Art du rire”, Jos Houben explique à qui voudra l’entendre comment fonctionne le rire, et peut-être, comment le déclencher chez autrui.” – Sortir à Paris

– “Le rire étant le propre de l’homme, L’Art du rire de Jos Houben a de beaux jours devant lui.” – Les Inrocks

 

2. Festival Rambert à nu du 9 au 20 juin au Théâtre de Bouffes du Nord :

– “Le Théâtre des Bouffes du Nord met en lumière 20 ans du travail d’un auteur singulier, Pascal Rambert, dramaturge, metteur en scène, chorégraphe, acteur et performeur, qu’il résume lui-même en trois mots: Parler, aimer, souffrir” – L’Express

– “Le pari du festival est de donner cinq pièces “à nu”, sans décor, dans le cadre patiné du théâtre des Bouffes du Nord.” – Le Parisien

– “« Rambert à nu », ou comment Pascal Rambert, directeur de théâtre et metteur en scène, se voit confronter à repenser intégralement les scénographes de ses pièces de théâtre.” – Sortir à Paris

 

3. Coup d’envoi du 28ème Printemps des Comédiens à Montpellier :

– “Créé à l’initiative du Conseil Général de l’Hérault en 1987, le Printemps des Comédiens accueille entre vingt et vingt cinq spectacles et plus de 40 000 spectateurs payants.” – France Inter

– “Annulée soir après soir par le combat des intermittents, la saison dernière, la manifestation renaît en ce 10 juin sous la houlette de Jean Varela et le soutien du conseil général de l’Hérault.” – Le Figaro

– “Cyril Teste met en scène “Nobody”. Une création qui tournera en France jusqu’en février 2016.” – Midi Libre

 

 

La maison de Bernarda Alba, Semianyki Express, Liliom et Extinction

Revue de presse du 3 juin 2015

 

 

1. La maison de Bernarda Alba à la Comédie-Française dans une mise en scène signée Lilo Baur :

– “Un huis clos féminin captivant qui dénonce le verrouillage de la société espagnole sous Franco.” – L’Express

– “La distribution est impeccable, de Martirio, la soeur dévorée de jalousie (Jennifer Decker) à l’impitoyable Bernarda (Cécile Brune).” – Le Point

– “Lilo Baur ne cache pas qu’en mettant en scène pareille pièce, elle a songé à toutes ces femmes humiliées de par le monde en raison de lois iniques ou de préceptes moraux infâme.” – Marianne

– “Tout est beau et profond dans ce spectacle où même la splendeur de la scénographie d’Andrew D Edwards, subtilement éclairée par Fabrice Kebour, n’a rien d’ornemental puisqu’elle ne fait que prolonger le geste de Garcia Lorca : conférer à l’enfer une beauté salvatrice” – Le Monde

 

2. Le nouveau spectacle de la troupe de clowns russe “Les Semianyki” débarque au Rond-Point :

– “Dans ce train en marche, rien ne fonctionne comme prévu : la cantatrice s’envole dans une pluie de confettis, deux vieilles stars du muet rivalisent de minauderie, les serveuses font trembler les bouteilles...” – Paris Normandie

– “A la manière de “La croisière (ferroviaire) s’amuse (sous la neige)”, les Semianyki se livrent à une jubilatoire farandole.” – Froggy’s Delight

– “Moins puissante que le phénoménal Semianyki (« famille » en russe), cette nouvelle création est pleine de rêve et de poésie, avec ses clins d’œil au cinéma des années 20, et démontre que la troupe sait se réinventer à un très haut niveau d’exigence.” – Telerama

– “On retrouve bien la bande des six dans ­différents personnages, du chef de train, barman ou serveuse, mais la machine comique semble s’être enrayée.” – Les Echos

 

3. Reprise de Liliom à Odéon-Berthier, dans une mise en scène de Jean Bellorini :

– “Un orchestre et une troupe unie, une délicatesse dans la direction d’acteurs, une joliesse dans les décors et les lumières (signés du metteur en scène lui-même), on retrouve dans ce spectacle la manière Bellorini, et cette manière est particulièrement en harmonie avec la pièce de Ferenc Molnar.” – Le Figaro

– “Bellorini crée un univers hypnotique entre mélodrame forain, cirque ambulant (irrésistibles gendarmes-détectives du ciel) et comédie musicale mélancolique.” – Les Echos

– “Jean Bellorini applique ses fondamentaux que sont le rejet de l’illusion théâtrale à laquelle il substitue le théâtre d’histoires à la manière de l’histoire du soir racontée aux enfants.” – Froggy’s Delight

 

4. Et reprise d’Extinction, au Théâtre de l’Oeuvre avec le formidable Serge Merlin :

– “Les aventures exceptionnelles, au théâtre, ne sont pas forcément celles qui font le plus de bruit. Ainsi en va-t-il du chemin que parcourt le comédien Serge Merlin, depuis vingt ans, en compagnie du grand écrivain autrichien Thomas Bernhard.” – Le Monde

– “Immense texte et immense acteur, épaulé avec talent par Blandine Masson et Alain Françon, qui captive plus d’une heure durant, le corps et le visage toujours en mouvement, d’une rage sourde et profonde.” – Froggy’s Delight

– “Rares sont les acteurs qui savent, comme Serge Merlin, restituer sur scène la prose de l’écrivain autrichien.” – Libération

 

Isabelle Fruchart

Isabelle Fruchart – Auteure interprète

Interview d’Isabelle Fruchart – 13 mai 2015
Café Shake N Smash – Paris 11ème
Sur la scène du Rond-Point du 3 juin au 4 juillet 2015 avec son spectacle “JDMNO”

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