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Journal de ma nouvelle oreille de et avec Isabelle Fruchart

Voyage au centre de ses oreilles

Spectacle vu à Avignon en juillet 2013
A l’affiche du Studio-Hébertot, tous les soir à 21h à partir du 17 septembre 2015, puis en tournée
Spectacle écrit et interprété par Isabelle Fruchart dans une mise en scène de Zabou Breitman

 

© BM Palazon

Embarquez avec Isabelle Fruchart dans une promenade hors du commun : un voyage au creux d’une oreille pas comme les autres…

Deux ans déjà!… Deux ans que j’ai découvert ce spectacle “Journal de ma nouvelle oreille” (JDMNO pour les intimes) sur la scène du Chêne Noir d’Avignon. C’était la création. Et en même temps une sorte d’aboutissement.
Le spectacle, qui a pas mal tourné depuis, sera à l’affiche du Théâtre du Rond-Point du 3 juin au 4 juillet prochain. Puis en clôture du Festival “Seules en scène” au TOP – il sera d’ailleurs, hélas, l’ultime spectacle de ce lieu mythique…

Alors, c’est quoi au juste, ce JDMNO? Tout simplement un journal de bord, un journal intime. Celui que la comédienne Isabelle Fruchart a tenu pendant 9 mois. 9 mois particuliers de son existence : les 9 mois qu’ont duré son appareillage. Car Isabelle Fruchart a perdu l’audition à l’âge de 14 ans. Comme ça, sans explication. 25 ans plus tard, elle se fait appareiller et réinvite ses oreilles à la vie.

C’est donc un récit autobiographique que l’on découvre lorsqu’on assiste à ce spectacle. Isabelle Fruchart “joue” Isabelle Fruchart. Isabelle est dirigée par Zabou Breitman, qui avait assisté à une lecture de son “fameux journal” et l’avait immédiatement contactée pour lui proposer d’en faire un spectacle.

La mise en scène est plutôt épurée, s’agissant d’un monologue. Le partenaire principal d’Isabelle Fruchart, c’est la bande son.  Créée sur mesure par Laury Chanty, elle permet au spectateur de pénétrer à l’intérieur des oreilles d’Isabelle. Et de vivre à travers elles (les oreilles!) des sensations plus ou moins agréables… Croyez-moi : cette expérience vaut le déplacement, ce spectacle unique vous touchera sans doute de l’intérieur. Et vous n’écouterez peut-être plus jamais pareil…

Trois raisons de réserver vos places au Théâtre du Rond-Point :

1 – Le thème abordé dans ce spectacle n’est pas tant celui du handicap que celui de la beauté du monde qui nous entoure :  une ode à la vie, tout simplement.
2 – Zabou Breitman, avec la sensibilité qui la caractérise, a su donner vie à ce journal peu commun.
3 – Isabelle Fruchart qui incarne son propre rôle est une comédienne tout en empathie, elle a les oreilles grandes ouvertes sur le monde et c’est un bonheur de la voir écouter aussi farouchement!!

 

INTERVIEW

 

ELECTRONIC KIT PRESS

Affabulazione, “Un amour qui ne finit pas” et Thabet et Bolze au Rond-Point

Revue de presse du 20 mai 2015

 

 

1. Affabulazione au Théâtre de la Colline, les retrouvailles de Nordey et de Pasolini :

– “Au Théâtre national de la Colline, Stanislas Nordey retrouve Pier Paolo Pasolini dans « Affabulazione », une pièce centrée sur la complexité des rapports entre un père et son fils.” – Marianne

– “Stanislas Nodey a choisi une mise en scène opératique dans une scénographie à la Visconti, pour accompagner d’une image lumineuse un propos complexe.” – Théâtral Magazine

– “L’auteur italien n’a cessé d’accompagner le metteur en scène, qui a inventé son théâtre à partir de la réflexion pasolinienne sur le “théâtre de parole” opposé au “théâtre de bavardage” et au “théâtre de l’Underground” du geste et du cri.” – Le Monde

– “L’aventure que Stanislas Nordey offre au public d’Affabulation est une vraie expérience poétique, presque une transe antique.” – Telerama

 

2. Un amour qui ne finit pas,  avec le comédien-metteur en scène Michel Fau :

– “Au jeu ultra-lunaire de Michel Fau (Jean) répond celui, explosif, de Léa Drucker (Germaine), forcément sublime en bourgeoise « choucroutée » et calculatrice.” – Les Echos

– “Michel Fau nous permet de redécouvrir cette pièce oubliée et l’on ne peut que le louer : ce n’est pas la première fois qu’il va puiser dans un répertoire à difficile distance.” – Le Figaro

– “En tête d’affiche, des comédiens aguerris à la scène, bien distribués en terme d’emploi, qui maîtrisent une partition délicate car faite de ruptures dont ils déjouent habilement les pièges et difficultés.” – Froggy’s Delight

– “Les clichés de la comédie de l’adultère, de la société bourgeoise et de la sexualité sont ici provoqués, secoués, mis en cause par un dialogue brillant qui ne se grise pas de son brio.” – Le Point

 

3. “Nous sommes pareils à ces crapauds qui…” et “Ali” au Rond-Point :

– “Dans “Nous sommes pareils à ces crapauds” et de manière plus elliptique dans “Ali”, les danseurs-équilibristes qui tournent sur la scène sont accompagnés d’un groupe musical associant musiciens arabes et grecs pour une synthèse entre rebétiko et musique arabo-andalouse.” –  Froggy’s Delight

– “Ce long titre, tiré d’un poème de René Char, nous dit-il tout de cette pièce qui réunit deux frères,  Ali et Hédi Thabet ? En un sens, oui.” – Les Inrocks

– “L’assemblage est parfait, les deux volets du diptyque, bien que conçus séparément, se répondent et se combinent en un trajet d’émotions indiscutable.” – Mediapart

– “Deux hommes et une femme sur scène s’emportent dans un tsunami de situations et font voltiger la robe de mariée.” – France Inter

 

 

Les Enfants du Silence, Germinal, Voyages avec ma tante et Hallo

Revue de presse du 22 avril 2015

 

 

1. Les Enfants du Silence à la Comédie-Française, la pièce qui divise les sourds-muets et la critique :

– “La pièce n’est certes pas un chef-d’œuvre dramatique (…) Elle est trop didactique, n’évite pas le pathos et ses personnages secondaires sont un peu caricaturaux.” – Les Echos

– “Monter la pièce à la Comédie-Française, temple de la langue de Molière, n’est pas anodin : c’est toucher d’emblée une large audience et ouvrir l’institution au handicap, à la différence.” – Le Parisien

– “Les poncifs le disputent aux bonnes intentions dans ce spectacle « bilingue », suspendu entre gestes et moralité.“- Telerama

– “Plaidoyer pour le droit à la différence et histoire d’amour impossible, Les Enfants du silence est une pièce bilingue, en langue parlée et en langue des signes.” – Le Figaro

 

2. Reprise de Germinal au Théâtre du Rond-Point, la pièce au succès mondial :

– “Très particulière, pas loin d’une merveilleuse anomalie dans le contexte actuel par sa modestie et sa cocasserie, cette pièce connaît un succès invraisemblable dans le monde entier depuis sa création en 2012.” – Le Monde

– “En tournée depuis deux ans « Germinal » la création du duo Halory Goerger et Antoine Defoort, tout deux venus du monde des arts plastiques, s’est taillée une jolie réputation.” – Les Echos

– “Sur scène, quatre personnages anonymes font ensemble l’apprentissage de la sociabilité, du sens et de leur propre existence.” – Libération

– “C’est mené tambour battant, avec beaucoup d’humour, un poil de poésie, une dose de surréalisme, une once d’absurde et une pointe de provocation savamment dosée.” – Marianne

 

3. “Voyages avec ma tante”, la comédie qui continue de garnir le Théâtre de la Pépinière :

– “Voyages avec ma tante, une comédie de bonnes tenues.” – Libération

– “Si on a souvent l’impression d’être plongé dans un film d’espionnage en noir et blanc, on sent pointer l’univers délirant des sixties – le roman a été publié en 1969, en plein Swinging London.– Les Echos

– “Humour pince-sans-rire et rebondissements romanesques sont au programme de ce voyage initiatique et libérateur.“- Le Parisien

– “L’adaptation par Nicolas Briançon de la version scénique du roman réalisée par Giles Havergal est une réussite absolue.” – Le JDD

 

4. “Hallo”, le seul en scène de Martin Zimmermann au Théâtre des Abbesses  :

– “Martin Zimmermann, l’homme-caoutchouc au visage émacié, fait merveille.” – Froggy’s Delight

– “Hallo est un hommage au cirque qui ne dit pas son nom : burlesque et saut dans le vide s’y entrechoquent avec entrain.” –  Les Echos

– “Il dit « Hallo !» et il fait rire. Il le redit et le résultat est le même.” – Le Monde

François Morel, Prejlocaj et les larmes amères de Petra von Kant

Revue de presse du 23 février 2015

 

 

1. Un si touchant François Morel sur la scène du Rond-Point :

– “Naguère mariole absurde dans « Les Deschiens », aujourd’hui chroniqueur sur France Inter, François Morel n’en a pas fini de jouer les pitres ingénus.” – Le Monde

– “Du poético-absurde moins fait pour plier en deux que pour toucher au cœur. Morel, c’est l’humour gentil.” – Libération

– “On se croirait presque dans un dessin de Sempé.” – Pariscope

 

2. Le retour de Prejlocaj au Théâtre de la Ville :

– “Un exploit d’interprétation qui a fissuré le bouclier de gestes typique d’Angelin Preljocaj en faisant dégouliner les masques des danseurs.” – Le Monde

– “Sur le plateau nu, quatre danseurs sublimes de précision déroulent une partition en continu, purs mouvements détachés de tout récit.” – Elle

– “On retrouve une partie du vocabulaire de « Preljo » comme ses emprunts à la statuaire, ses sauts suspendus dans l’espace.” – Les Echos

 

3. Des critiques bien amères pour Les larmes de Petra von Kant au Théâtre de l’Oeuvre

– “(…) Un beau geste, une image, l’intensité de Valeria Bruni Tedeschi (…) c’est trop peu pour nous convaincre.” – Les Echos

– “Dans cette version, tout relève d’une absence d’intelligence, de sensibilité, de travail et traduit une vision misogyne, trahison de Fassbinder.” – Le Figaro

– “La pièce de Fassbinder est ici montée comme une forme de théâtre bourgeois, ce qui est un contresens complet.” – Le Monde