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Revue de presse du 20 janvier 2016 : Qui a peur de Virginia Woolf ? la Médiation et les Chatouilles

 

1. Alain Françon propose une mise en scène percutante de “Qui a peur de Virginia Woolf ?” au Théâtre de l’Œuvre :

– “Qui a peur de Virginia Woolf ? Pas Dominique Valadié, en tout cas, qui se coule avec superbe dans la peau de Martha, l’héroïne de la pièce d’Edward Albee (1962).” – Les Echos

– Un travail au scalpel, minutieux et précis. Une mise en scène fluide, débarrassée de toutes scories, désencombrée de tout artifice, de toutes références.” – Un Fauteuil pour l’orchestre

– “Dans l’affrontement de ces deux fauves que sont Martha et George ressort toute l’interrogation d’Albee sur ce qui sépare – ou plutôt ne sépare pas – l’homme et l’animal, et sur le rôle du langage dans toute cette affaire.” – Le Monde

– “Wladimir Yordanoff, d’une assurance qui se lézarde, cruauté décidée, lâcheté toxique de George. Dominique Valadié, hallucinante dans le tourbillon de la destruction, le sarcasme, le venin, l’alcool.” – Le Figaro

– “La mise en scène d’Alain Françon consiste uniquement, ce qui n’est toutefois pas une mince affaire, à encadrer subtilement ce gigantesque et malestromique affrontement pour garder le cap et un train d’enfer sans qu’il ne s’égare ni ne vacille. Et ce parce que la distribution est émérite.” – Froggy’s Delight

– Interview d’Alain Françon pour La Terrasse

 

2. La comédienne Chloé Lambert propose sa première pièce, “La Médiation” mise en scène par Julien Boisselier au Théâtre de Poche-Montparnasse :

– Chloé Lambert nous livre un magnifique guignol pour adultes divorcés. Chaque rebondissement déclenche les éclats de rire.” – Toute la Culture

– On est pris du début jusqu’à la fin par cette Médiation, qui questionne celui ou celle que l’on est, face aux moments de la vie, avec humour et énergie, même si l’on reste un peu sur sa faim, face à ce spectacle qui répond presque trop bien à ce qu’on lui demande.” – Un Fauteuil pour l’orchestre

– Chloé Lambert a choisi le thème de la médiation familiale pour bâtir une pièce qui explore des sujets sérieux sur un mode fougueux : personnages plus grands que nature, rythme soutenu et péripéties à la clé.” – Les trois coups

– “Héritière de la comédie cinématographique italienne d’antan, Chloé Lambert mêle les situations drôles et les moments de réelle tension.” – Froggy’s Delight

– “Tour à tour mordant, piquant et émouvant, le texte que signe Chloé Lambert réunit toutes les qualités dramaturgiques. Ses répliques font mouche et sa pièce ne manque ni de tendresse, ni de délicatesse.” – Femme Actuelle

 

3. Après avoir été remarquées deux ans de suite à Avignon et entre deux tournées, “Les Chatouilles” d’Andréa Bescond s’installent au Théâtre du Petit-Montparnasse :

– Seule sur scène pendant une heure et demie, la jeune femme incarnée par l’incroyable comédienne Andréa Bescond raconte une terrible histoire.” – Le Figaro

– “De sa danse saccadée, heurtée, secouée, Andréa Bescond exprime sa rage et sa douleur avec une rare énergie.” – Le Parisien

– “Dans ce spectacle mis en scène par Eric Métayer, la jeune femme est hors norme. Seule sur le plateau, elle assume tous les rôles avec maestria, culot, enthousiasme, faisant passer les spectateurs des larmes aux rires et du malaise à l’ébahissement.” – Marianne

– “L’ensemble de la pièce tient sur cette proposition intéressante que l’on peut parler du trauma sans jamais l’évaluer, que le seul énoncé des faits crée événement émotionnel et spirituel.” – Toute la Culture

– “Subtilement mise en scène par Éric Métayer, Andréa Bescond, auteure et interprète du spectacle parvient, avec distance, à conter cette histoire terrible sans tomber dans une représentation trop difficile à supporter par le public.” – Les Echos

– Interview d’Eric Métayer pour France Inter

Benjamin Porée_portrait

Interview de Benjamin Porée

Interview de Benjamin Porée – 9 décembre 2015
Toute son actualité en cliquant sur le lien suivant

Rencontre avec un jeune metteur en scène qui prouve que “la valeur n’attend pas le nombre des années”

J’ai découvert le travail de Benjamin Porée en allant voir son Platonov aux Ateliers Berthier. Je me souviens d’un spectacle tellement plein de jeunesse, tellement visuel aussi, quasiment cinématographique. Sa jeunesse : c’est la première chose qui frappe lorsque l’on rencontre Benjamin Porée. Parce que la lecture de son déjà prolifique CV nous ferait oublier qu’il n’a que 30 ans. Après 5 années passées dans la classe libre du Cours Florent, il signe sa première mise en scène, Une saison en enfer de Rimbaud en 2006.
Il est remarqué par José Alfarroba, le Directeur du Théâtre de Vanves, qui l’invite comme artiste résident, puis artiste associé. Une rencontre qui marque le début de carrière du talentueux Benjamin. Il y montera notamment une Andromaque pleine de fougue et de passion. Et José Alfarroba aura la bonne idée de lui laisser carte blanche lorsqu’il proposera de monter l’œuvre de jeunesse de Tchekhov. Une version de 4 h 30, une trentaine de figurants pour un résultat magique, ardent, féérique, jouissif, enchanteur…
La seconde chose qui frappe lorsque l’on discute avec Benjamin Porée, c’est son amour, sa passion pour le cinéma. Une passion qui rejaillit nécessairement et idéalement sur son travail.
Au printemps prochain, on pourra voir ou revoir sa Trilogie du Revoir, de Botho Strauss. Créé au Festival d’Avignon 2015, ce spectacle sera repris au Théâtre des Gémeaux de Sceaux, qui ne s’y est pas trompé en lui proposant une place d’artiste associé. Pas de doute, le théâtre – et sans doute bientôt le cinéma – français devront désormais compter avec lui…

Florence Muller portrait

Interview de Florence Muller

Interview de Florence Muller – 27 novembre 2015
Actuellement en tournée avec son spectacle  La Beauté recherche et développements 

 

Rencontre avec Florence Muller, aussi à l’aise sur les planches qu’une plume à la main…

Florence Muller irradie de douceur, de sincérité et d’empathie. Elle est là, ici et maintenant, elle est vraie, avec moi, et cela fait un bien fou de l’écouter parler. De la voir réfléchir, méditer, hésiter, s’émouvoir. Dans une sorte d’abandon, une absence totale de calcul qui sont l’apanage des “belles personnes”. La beauté, justement : c’est sur cet éternel mystère qu’elle a décidé de se pencher. Quelques mois d’écriture et de travail plus tard, un petit bijou de spectacle est né. C’était à Avignon, en 2013, et nul n’aurait pu imaginer quel serait le destin de La Beauté recherche et développements. Une sorte d’objet théâtral non identifié, jubilatoire et impossible à raconter.
Un hymne à la beauté, à l’amitié, à la vie, au bonheur… Le bonheur qui sera le thème principal de son prochain spectacle, également co-écrit avec Eric Verdin. “La queue du Mickey” sera créé au prochain Festival d’Avignon, et on lui souhaite le même succès qu’à la Beauté…qui n’est, comme le disait Stendhal, que la promesse du bonheur…

 

Deux Pierre Lericq valent mieux qu’un

“A mon père” (Théâtre de la Luna) et “Just married sauvage romance” (Théâtre du Rempart) : spectacles vus à Avignon le 13 juillet 2015
Deux spectacles écrits et mis en scène par Pierre Lericq
Dates de tournée sur le site de la Compagnie Les Epis Noirs

 

Cet artiste complet, poète et rocker, investit deux lieux d’Avignon pour un nouveau départ…

Déjà un quart de siècle que Pierre Lericq et sa compagnie Les Epis Noirs nous proposent un rendez-vous annuel à Avignon. « Nous sommes nés ici » – déclare le prolifique auteur interprète et metteur en scène. Avignon point de départ de chaque tournée de spectacles. Avignon point d’ancrage. Avignon point de rendez-vous de tous les aficionados de Pierre Lericq. Avignon qui célèbre de formidables succès : Fatrasie, Andromaque, L’opéra d’un fou… Avignon qui réserve aussi de mauvaises surprises – l’échec de Festin ou la véritable histoire de Don Juan l’année dernière.

Cette année, Pierre Lericq ne présente pas un, mais deux spectacles. Tout d’abord son seul en scène : « A mon père », nouvelle version du si émouvant « Compas dans l’œil ». Et puis une création : « Just married sauvage romance», dans laquelle il partage la scène avec Manon Andersen, l’une des “pierres fondatrices” des Epis Noirs. Un duo “rock and drôle”, dans cette veine si caractéristique de Pierre Lericq.

Le point commun entre ces deux spectacles ? Tous deux nous parlent d’origine, de retour aux sources. Comment Pierre Lericq est-il venu au théâtre, pourquoi a-t-il choisi cette forme de résilience ? Réponse dans « A mon père ».
Quel fut le point de départ, quelle rencontre, quelle histoire d’amour ? Réponse dans « Just married sauvage romance ».
Seul en scène intimiste, touchant et plein de finesse d’un côté. Duo déjanté, musical et pétillant de l’autre.

Entre un Pierre Lericq « fondateur » et un Pierre Lericq « renouveau », faites comme moi, ne choisissez pas :

1 – Le premier vous cueillera à coup sûr, et vous fera découvrir d’où vient l’enfant prodige
2 – Le second vous fera rire, sourire, fredonner, chanter, taper des mains, danser… bref, il vous rendra gai.
3 – A voir dans l’ordre ou dans le désordre, à revoir pourquoi pas, à regarder comme une seconde naissance.

 

INTERVIEW

Amédée, ma délicieuse pépite du Off

Spectacle vu à Avignon le 10 juillet 2015
Au Théâtre de l’Entrepôt jusqu’au 26 juillet 2015 à 13h45
Une pièce écrite et mise en scène par Côme de Bellescize
Dates de tournée sur le site de la Compagnie Théâtre du Fracas
 


 

A ceux qui se demandent ce que je cherche en enchaînant les spectacles, voici la réponse : d’énormes claques comme celle que m’a flanquée Amédée!

Voici un spectacle rattrapé par l’actualité. Plus précisément par ce qu’il est convenu d’appeler “l’affaire Lambert“.
En référence à Vincent Lambert, maintenu en alimentation artificielle depuis son accident de la route survenu en 2008.
Amédée nous raconte un autre Vincent. Vincent Humbert, accidenté lui aussi, qui réclama pendant des années “le droit de mourir”. Amédée incarne donc ces deux Vincent, pour nous parler du droit à l’euthanasie.

Il ne peut plus danser Amédée, ni s’abrutir de jeux vidéo, ni faire l’amour avec Julie, ni conduire très vite, ni chanter, ni rire. Il ne peut même plus en finir avec la vie, Amédée… C’est de cela que traite la pièce. Sans jamais prendre partie, l’auteur nous amène à réfléchir, à nous questionner sur un sujet tellement sensible.
La prouesse de Côme de Bellescize : raconter la paralysie, l’immobilité, le silence, la vacuité. En faire un spectacle tout en mouvements, ultra énergique et dynamique. Au travers notamment des combats entre Amédée et le personnage imaginaire de Clov – son désir ? son inconscient ? son « bon génie » ?
Et puis, Amédée n’est pas seul. Il est bien entouré. Sa mère, l’équipe médicale, son amoureuse, ses copains, les pompiers qui l’ont secouru : tous s’agitent et bruissent et dansent et rient et pleurent auprès de lui. Jusqu’au jour où…

Ce spectacle que le talentueux metteur en scène considère comme « le coup d’envoi » de son parcours mérite amplement le bouche à oreille sur Avignon. Tout est réuni pour un grand moment de théâtre. Un sujet « qui dérange », une écriture sensible et moderne, une mise en scène brillante et énergique, une brillante pléiade de comédiens – Eric Charlier, Eléonore et Vincent Joncquez, Teddi Melis, Chantal Trichet et Benjamin Wangermée. C’est pour découvrir et vivre des moments de grâce comme celui-ci que je vais au théâtre. Pour citer Ariane Mnouchkine : « Du beau, du vrai théâtre, c’est beaucoup plus rare qu’on ne le dit ». Alors, très sincèrement, merci cher Côme de Bellescize, et vivement votre « coup d’Eugénie » !…

Bonne nouvelle : Amédée part en tournée, surfant sur la vague du succès d’Avignon.

1 – Ne vous laissez pas impressionner par le thème qui peut rebuter.
2 – Pénétrez dans l’univers mi-réalité, mi-imaginaire proposé par un jeune auteur metteur en scène avec lesquels il faudra désormais compter.
3 – Et découvrez ou redécouvrez une formidable troupe de comédiens, énergique, homogène, habitée.

INTERVIEW

 

ELECTRONIC KIT PRESS

Revue de presse Avignon 2015 – 2

Revue de presse Avignon 2015 du 20 juillet 2015

 

 

1. Angelin Preljocaj dans la Cour d’Honneur divise :

– “Le chorégraphe célèbre ses trois décennies de créations et présente à Avignon  sa nouvelle œuvre, « Retour à Berratham ».” – Paris Match

– “Retour à Berratham n’a rien du conte de fées. La danse, ici, dit un monde troublé.” – Les Inrocks

– “Prejlocaj invente ici une comédie-ballet des temps contemporains où la danse prolonge le sens, provoque ou pousse plus loin encore l’émotion et la prise de conscience du spectateur.” – Telerama

– “Dommage que la danse ne vienne qu’en appui du texte et n’envahisse pas continûment la cour d’Honneur.” – Le Figaro

 

2. “Dinamo” du metteur en scène argentin Claudio Tolcachir déçoit :

– “Dinamo tire malheureusement trop vers le comique boulevardier.” – Telerama

– “L’action progresse à un faux-rythme et les gags font le plus souvent un flop (Marisa revenant avec son armure de plâtre après s’être cogné les épaules).” – Les Echos

– “Claudio Tolcachir et ses deux acolytes, Melisa Hermida et Lautaro Perotti qui cosignent la pièce, ont voulu “raconter une histoire sans presque recourir à la parole.” – L’Express

– “Il manque un peu de profondeur à cette Dinamo pour qu’elle se mette vraiment à turbiner.” – Toute la Culture

 

3. “Fugue” de Samuel Achache séduit :

– “Dans la très sérieuse programmation du festival d’Avignon, la “Fugue”, concoctée par le jeune comédien et musicien Samuel Achache, 33 ans, jette jusqu’au 22 juillet une note loufoque et joliment musicale.” – Le Parisien

– “Le propos est loufoque, décousu, décalé, pertinent, touchant, et finalement plus profond qu’il n’y parait.” – Toute la Culture

– “Fugue, c’est « Singing in the Snow » : un voyage dans le Grand Nord, où des âmes perdues, censées percer les secrets d’un lac ancien enfoui sous les glaces, donnent libre cours à leurs délires existentiels.” – Les Echos

– “Cette bande de jeunes acteurs-musiciens fait un bien fou à la scène française, c’est très sérieusement qu’ils ne se prennent pas au sérieux!” – France Info

 

4. “Réparer les vivants”, le spectacle “In” du Off :

– “Ce marathon romanesque de vingt-quatre heures ramassées ici en une, bat au rythme imprimé par Emmanuel Noblet, jeune comédien prodigieux.” – Libération

– “Emmanuel Noblet est seul sur la scène du théâtre de la condition des soies, préparez vos mouchoirs, c’est un petit bijou.” – France Info

– “C’est absolument remarquable. Un grand comédien qui illumine l’écriture même de Maylis de Kerangal.” – Le Figaro

– “Sur la scène du petit théâtre de la Condition des Soies, le comédien tient tous les rôles ou presque dans la course contre la montre engagée pour prélever le coeur de Simon.” – Le Parisien

 

Trois ruptures disséquées au scalpel

Trois Ruptures : spectacle vu à Avignon le 12 juillet 2015
Au Théâtre des Halles jusqu’au 26 juillet 2015 à 22h30
Une pièce de Rémi de Vos mise en scène par Othello Vilgard

© Othello Vilgard

Pour faire vivre ce texte tranchant de Rémi de Vos, Othello Vilgard n’hésite pas à nous installer dans la posture du scientifique…

Elle lui reproche de lui préférer sa chienne. Il lui avoue son amour fou pour un pompier. Ils ne supportent plus leur progéniture.
Trois points de départ. Trois fins d’histoires d’amour. Trois ruptures. Disséquées devant nous. Façon laboratoire.
Car le metteur en scène prend le parti de nous exposer ces couples au bord de l’implosion. De les « mettre sous cloche ». Nous installant dans la posture d’un chercheur, d’un scientifique qui étudierait les différentes étapes de toute rupture.
Cette scénographie nous surprend, nous gêne, nous met parfois mal à l’aise.
Mais un texte aussi cru, aussi tranchant, un texte au scalpel, valait bien un bocal de 3 mètres sur 5.
De même qu’il méritait deux formidables interprètes. Johanna Nizard et Pierre-Alain Chapuis sont magistraux, saisissants de justesse. Ils nous émeuvent, nous arrachent des rires nerveux, nous terrorisent, nous interrogent.
Pour un peu, on se croirait derrière une vitre sans tain, à épier deux dangereux meurtriers en puissance. A moins que cette vitre ne soit le reflet de nos propres questionnements et agissements…

Merci à la Compagnie Rémi de Vos pour ce spectacle quasi « chirurgical » :

1 – Un texte percutant, sans fioriture, un texte qui met en exergue la cruauté et la bassesse humaine.
2 –  Une scénographie au scalpel, mitonnée avec soin par le talentueux Othello Vilgard.
3 –  Deux comédiens prodigieux, qui parviennent à traverser le quatrième mur, aussi vitré soit-il…

 

ELECTRONIC KIT PRESS

Mummenschanz à Paris, Le Roi Lear, Richard III et Valère Novarina à Avignon

Revue de presse du 8 juillet 2015

 

1. Du 3 au 12 juillet, la troupe du Mummenschanz débarque au Théâtre Antoine  :

– “La seule certitude reste l’univers magique dans lequel vous entraine cette troupe d’artistes atypique.” – Europe 1

– “Tout n’est que poésie, délicatesse, et surprises.” – Sortir à Paris

– “L’esthétique de Mummenschanz n’est pas sans rappeler l’univers du Cirque invisible – de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin – avec ces costumes fabuleux qui s’animent sur scène.” – La Presse

– “What is very fascinating is that in a world like today where people are so much into their computers and high-tech communication, they still adore and have fun interacting and playing with just about nothing.” – Chicago Tribune

 

2. Le Roi Lear d’Olivier Py divise la critique…

– “Olivier Py ne cache pas sa joie de monter ce Roi Lear qu’il couve depuis trente ans.” – Le Point

– “Dérangeant, inabouti, ce « Roi Lear » gonflé d’un Olivier Py furieux est un spectacle clivant, qui va déchaîner les passions.” – Les Echos

– “Seul Jean-Damien Barbin, un fou au bonnet de laine blanc à pompon, est comme toujours surréaliste et décapant.” – Telerama

– “Paresseuse, boursouflée, la mise en scène part dans tous les sens, et rend incompréhensible le point de vue d’Olivier Py.” – Le Monde

 

3. …et le Richard III d’Ostermeier la réconcilie :

– “Un triomphe comme une évidence, tant ce théâtre-là est à la fois d’une intelligence magistrale et totalement accessible, jouissif et inscrit dans une modernité qui n’a rien de cosmétique.” – Le Monde

– “Les spectateurs, déçus par le “Roi Lear” d’Olivier Py donné dans la Cour d’Honneur par des acteurs vociférants, n’ont pas boudé leur plaisir à la vue de ce “Richard III” virtuose.” – Le Parisien

– “La puissance de ce spectacle teigneux, pas une seconde ennuyeux, vif comme le feu — ou le rock qui le baigne — est en effet comme toujours chez Ostermeier de déplacer les frontières.” – Telerama

– “À la rigueur de la mise en scène s’ajoute celle du jeu des comédiens, pour la plupart complices d’Ostermeier depuis des années.” – La Croix

 

4. “Vivier des noms”, le spectacle de Valère Novarina, délicieux vivier de mots :

– “La troupe de Valère Novarina dévoile Le Vivier des noms, stupéfiante et savoureuse méditation sur le théâtre, le langage et la mort.” – Le JDD

– “Un régal de théâtre, novarinien en diable.” – Les Inrocks

– “Il suffit de s’abandonner pour se laisser prendre au piège de cette langue généreuse, chatoyante, étourdissante, aussi jubilatoire que du Rabelais.” – La Croix

– “Valère Novarina tente une nouvelle aventure langagière, Le Vivier des noms, réminiscence enrichie des milliers de figures ayant déferlé dans son oeuvre.” – Telerama

Isabelle Fruchart

Isabelle Fruchart – Auteure interprète

Interview d’Isabelle Fruchart – 13 mai 2015
Café Shake N Smash – Paris 11ème
Sur la scène du Rond-Point du 3 juin au 4 juillet 2015 avec son spectacle “JDMNO”

Lire l’article en ligne

 

 

 

Journal de ma nouvelle oreille de et avec Isabelle Fruchart

Voyage au centre de ses oreilles

Spectacle vu à Avignon en juillet 2013
A l’affiche du Studio-Hébertot, tous les soir à 21h à partir du 17 septembre 2015, puis en tournée
Spectacle écrit et interprété par Isabelle Fruchart dans une mise en scène de Zabou Breitman

 

© BM Palazon

Embarquez avec Isabelle Fruchart dans une promenade hors du commun : un voyage au creux d’une oreille pas comme les autres…

Deux ans déjà!… Deux ans que j’ai découvert ce spectacle “Journal de ma nouvelle oreille” (JDMNO pour les intimes) sur la scène du Chêne Noir d’Avignon. C’était la création. Et en même temps une sorte d’aboutissement.
Le spectacle, qui a pas mal tourné depuis, sera à l’affiche du Théâtre du Rond-Point du 3 juin au 4 juillet prochain. Puis en clôture du Festival “Seules en scène” au TOP – il sera d’ailleurs, hélas, l’ultime spectacle de ce lieu mythique…

Alors, c’est quoi au juste, ce JDMNO? Tout simplement un journal de bord, un journal intime. Celui que la comédienne Isabelle Fruchart a tenu pendant 9 mois. 9 mois particuliers de son existence : les 9 mois qu’ont duré son appareillage. Car Isabelle Fruchart a perdu l’audition à l’âge de 14 ans. Comme ça, sans explication. 25 ans plus tard, elle se fait appareiller et réinvite ses oreilles à la vie.

C’est donc un récit autobiographique que l’on découvre lorsqu’on assiste à ce spectacle. Isabelle Fruchart “joue” Isabelle Fruchart. Isabelle est dirigée par Zabou Breitman, qui avait assisté à une lecture de son “fameux journal” et l’avait immédiatement contactée pour lui proposer d’en faire un spectacle.

La mise en scène est plutôt épurée, s’agissant d’un monologue. Le partenaire principal d’Isabelle Fruchart, c’est la bande son.  Créée sur mesure par Laury Chanty, elle permet au spectateur de pénétrer à l’intérieur des oreilles d’Isabelle. Et de vivre à travers elles (les oreilles!) des sensations plus ou moins agréables… Croyez-moi : cette expérience vaut le déplacement, ce spectacle unique vous touchera sans doute de l’intérieur. Et vous n’écouterez peut-être plus jamais pareil…

Trois raisons de réserver vos places au Théâtre du Rond-Point :

1 – Le thème abordé dans ce spectacle n’est pas tant celui du handicap que celui de la beauté du monde qui nous entoure :  une ode à la vie, tout simplement.
2 – Zabou Breitman, avec la sensibilité qui la caractérise, a su donner vie à ce journal peu commun.
3 – Isabelle Fruchart qui incarne son propre rôle est une comédienne tout en empathie, elle a les oreilles grandes ouvertes sur le monde et c’est un bonheur de la voir écouter aussi farouchement!!

 

INTERVIEW

 

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